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Installation/Performance (MA) : Différence entre versions

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Enseignant.e.s : [[Coraline Guilbeau]], [[Joëlle Tuerlinckx]], [[Oriol Vilanova]]
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Enseignant.e.s : [[Christoph Fink]], [[Coraline Guilbeau]], [[Oriol Vilanova]]
  
Rien n’aura lieu que le lieu ?
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Le domaine de l’Installation et de la Performance est relativement large et par nature accueille en son sein  une multitude de pratiques. Le cours développe ainsi une approche transdisciplinaire et tente de porter son  intérêt autour de la question de l’expérience (ou plutôt de l’apprivoisement) de l’espace-temps. L’atelier  propose un cadre de travail et de pensée où les étudiant.e.s ont la possibilité de conduire des expérimentations  concrètes qui visent à repenser ce que l’on entend par les notions «d’œuvre», (et cela va de soi, d’œuvres  performatives ), de «publication», «d’exposition», de «diffusion», de «public», etc. 
  
“Je ne sais ce que je vois qu’en travaillant” disait Alberto Giacometti. Voilà ce qui pourrait bien illustrer l’idée du cours d’installation performance. Et la seule manière dont aujourd’hui je peux en assurer la charge. Je ne sais ce que j’enseigne qu’en enseignant..
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Cette année a été inventée et créée la KUNSTHALLE POMPEI  dans le local du cours (ERG, Bruxelles). La KUNSTHALLE POMPEI est la fiction d’une nouvelle institution  spécifiquement dédiée à l’art contemporain dirigée et gérée de manière indépendante par des artistes.  L’objectif premier de cette KUNSTHALLE POMPEI est de soutenir l’expérimentation où chaque acteur  décide de quelle manière, selon quel procédé ou quel dispositif il rend public son travail. La KUNSTHALLE  POMPEI, c’est au fond un alibi, une fiction dans laquelle nous croyons dur comme fer. Avec cette histoire que nous écrivons ensemble, nous tâchons de considérer la qualité du travail et de la recherche des étudiant.e.s  inscrit.e.s au cours Installation-Performance. En dessinant un cadre imaginé sur des modèles existants  nous essayons de comprendre avec eux ce que l’on entend par : une institution, un programme curatorial, la  communication d’une oeuvre, etc., de redéfinir ces modèles, les interroger, les critiquer. En substance, nous  apprenons et affinons notre entente, compréhension, collaboration au même rythme que nous construisons  une relation (à l’école, ses étudiant.e.s, ses espaces).
  
En effet, nous partons rarement de l’idée, mettant davantage l’accent sur son fondement, sur l’expérience de l’espace au présent, l’espace d’un livre, d’une exposition, d’une scène de théâtre, d’une salle de cours. Sans local fixe, nous évoluons, nous choisissons ‘La scène’. Ainsi ensemble et seul, nous construisons l’objet du cours. D’une certaine manière, nous l’orchestrons.
 
  
 
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Version du 10 mai 2021 à 15:22


Enseignant.e.s : Christoph Fink, Coraline Guilbeau, Oriol Vilanova

Le domaine de l’Installation et de la Performance est relativement large et par nature accueille en son sein une multitude de pratiques. Le cours développe ainsi une approche transdisciplinaire et tente de porter son intérêt autour de la question de l’expérience (ou plutôt de l’apprivoisement) de l’espace-temps. L’atelier propose un cadre de travail et de pensée où les étudiant.e.s ont la possibilité de conduire des expérimentations concrètes qui visent à repenser ce que l’on entend par les notions «d’œuvre», (et cela va de soi, d’œuvres performatives ), de «publication», «d’exposition», de «diffusion», de «public», etc.

Cette année a été inventée et créée la KUNSTHALLE POMPEI dans le local du cours (ERG, Bruxelles). La KUNSTHALLE POMPEI est la fiction d’une nouvelle institution spécifiquement dédiée à l’art contemporain dirigée et gérée de manière indépendante par des artistes. L’objectif premier de cette KUNSTHALLE POMPEI est de soutenir l’expérimentation où chaque acteur décide de quelle manière, selon quel procédé ou quel dispositif il rend public son travail. La KUNSTHALLE POMPEI, c’est au fond un alibi, une fiction dans laquelle nous croyons dur comme fer. Avec cette histoire que nous écrivons ensemble, nous tâchons de considérer la qualité du travail et de la recherche des étudiant.e.s inscrit.e.s au cours Installation-Performance. En dessinant un cadre imaginé sur des modèles existants nous essayons de comprendre avec eux ce que l’on entend par : une institution, un programme curatorial, la communication d’une oeuvre, etc., de redéfinir ces modèles, les interroger, les critiquer. En substance, nous apprenons et affinons notre entente, compréhension, collaboration au même rythme que nous construisons une relation (à l’école, ses étudiant.e.s, ses espaces).