Photographie (BA)

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Enseignant·es : Antoine Meyer, Anne Marquet & Fabian Flückiger

À la fois en pôle art et narration, cet atelier tentera de concilier l’apprentissage des outils photographiques avec la nécessité de repenser, repousser les limites, les canons qui jalonnent ce médium. Il s’agira d’explorer le champ de la photographie comme forme artistique et inviter les étudiant.e.s à cultiver une approche à la fois curieuse, transgressive et prospective. La pratique contemporaine de la photographie induit des croisements entre procédés chimiques, numériques, appropriations et circulations d’images. Chaque étudiant.e expérimentera leur complexité aussi bien comme enregistrements pragmatiques du monde, que les produits de subjectivités et de théâtralités.

De la modernité d’une « prise » de vue, à l’avènement d’une « donnée » et son code, enchâssés par la surveillance, l’intelligence d’une machine ou les réseaux antagonistes génératifs ; nous serons attentifs à ces dialectiques de l’image comme artefacts et oeuvres potentielles. L’atelier photographie se veut un lieu où les étudiants appréhendent et participent à une pédagogie où la collectivité a du sens. La proposition de rassembler les années Bac 2 et 3, en un groupe de travail où différents intervenants accompagneront la singularité des trajectoires de chaque étudiant.e.

Bac 1

with Antoine Meyer

La première année consiste à expérimenter des rapports au réel dans plusieurs contextes et à l’aide de différents outils de production d’images. Il s’agit ainsi d’engager une pratique photographique, mais également de la désacraliser. Au-delà de nécessaires apprentissages techniques, c’est avant tout la curiosité et l’esprit critique qui y sont cultivés.

Bac 2 & 3

avec Fabian Flückiger, Anne Marquet, Antoine Meyer

L’approche pédagogique du rendez-vous individuel se développe avec chaque étudiant.e au fil de son investissement dans le collectif. Un espace de dialogue autour des images est particulièrement cultivé en bac 2 : soit autour d’images lors de lectures critiques, soit à travers une implication dans la gestion d’outils communs au sein de l’atelier. Les communs supposent les techniques de production (studio, laboratoire, numérisation, impression), aussi bien que l’aménagement des ressources historiques, théoriques, dont la collecte et la mise en forme sont essentielles à l’alimentation d’un groupe de travail comme vivier, lieu ouvert de partage.