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La pratique contemporaine de la photographie induit des croisements entre procédés chimiques, numériques, appropriations et circulations d’images. Chaque étudiant.e expérimentera leur complexité aussi bien comme enregistrements pragmatiques du monde, que les produits de subjectivités et de théâtralités. | La pratique contemporaine de la photographie induit des croisements entre procédés chimiques, numériques, appropriations et circulations d’images. Chaque étudiant.e expérimentera leur complexité aussi bien comme enregistrements pragmatiques du monde, que les produits de subjectivités et de théâtralités. | ||
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La première année consiste à expérimenter des rapports au réel dans plusieurs contextes et à l’aide de différents outils de production d’images. Il s’agit ainsi d’engager une pratique photographique, mais également de la désacraliser. Au-delà de nécessaires apprentissages techniques, c’est avant tout la curiosité et l’esprit critique qui y sont cultivés. | La première année consiste à expérimenter des rapports au réel dans plusieurs contextes et à l’aide de différents outils de production d’images. Il s’agit ainsi d’engager une pratique photographique, mais également de la désacraliser. Au-delà de nécessaires apprentissages techniques, c’est avant tout la curiosité et l’esprit critique qui y sont cultivés. | ||
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| + | L’approche pédagogique du rendez-vous individuel se développe avec chaque étudiant.e au fil de son investissement dans le collectif. Un espace de dialogue autour des images est particulièrement cultivé en bac 2 : soit autour d’images lors de lectures critiques, soit à travers une implication dans la gestion d’outils communs au sein de l’atelier. En Bac3, les étudiant.e.s sont incités à se focaliser sur la post production de leurs images, et mutualiser leurs connaissances des outils communs de production. Les communs supposent les techniques de l’image (studio, laboratoire, numérisation, impression), aussi bien que l’aménagement des ressources historiques, théoriques, dont la collecte et la mise en forme sont essentielles à l’alimentation d’un groupe de travail comme vivier, lieu ouvert de partage. | ||
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| + | Une pratique contemporaine du médium photo suppose des croisements entre procédés chimiques, numériques, appropriations et circulation d’images, afin d’encourager l’émergence de nouvelles dimensions dialectiques. La versatilité de l’outil photo est abordée comme un moyen de traitement du réel aussi bien que des imaginaires. À la relecture des pratiques photo dans les scènes artistiques, les étudiant.e.s seront incité.e.s à reconsidérer leur production d’images comme l’expression de formes plastiques, voire performatives. | ||
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| + | La proposition de rassembler les années Bac 2 et 3, en un groupe de travail où différent.e.s intervenant.e.s accompagneront la singularité des trajectoires de chaque étudiant.e. | ||
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| + | Le cours est alimenté par des présentations (images, documents audiovisuels, livres numérisés à consulter, textes critiques et analyses d’image). Des outils non-linéaires comme les cartes heuristiques sont utilisés pour mieux appréhender l’histoire du médium photo et ses ancrages dans les scènes artistiques. L’essentiel du contenu est mis à disposition, partagé en ligne afin de permettre à chaque étudiant.e.s de revenir vers la matière à son rythme. Un pied de page « footer », sous forme d’une liste agrégée de liens web et de ces contenus pédagogiques, est mis-à-jour régulièrement et ajouté à chaque e-mail échangé. | ||
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Version actuelle datée du 1 juillet 2024 à 13:04
Enseignant*es: Camille Picquot, Antoine Meyer, Agnés Villette
À la fois en pôle art et narration, cet atelier tentera de concilier l’apprentissage des outils photographiques avec la nécessité de repenser, repousser les limites, les canons qui jalonnent ce médium. Il s’agira d’explorer le champ de la photographie comme forme artistique et inviter les étudiant.e.s à cultiver une approche à la fois curieuse, transgressive et prospective.
La pratique contemporaine de la photographie induit des croisements entre procédés chimiques, numériques, appropriations et circulations d’images. Chaque étudiant.e expérimentera leur complexité aussi bien comme enregistrements pragmatiques du monde, que les produits de subjectivités et de théâtralités.
De la modernité d’une « prise » de vue, à l’avènement d’une « donnée » et son code, enchâssés par la surveillance, l’intelligence d’une machine ou les réseaux antagonistes génératifs ; nous serons attentifs à ces dialectiques de l’image comme artefacts et œuvres potentielles.
L’atelier photographie se veut un lieu où les étudiant.e.s appréhendent et participent à une pédagogie où la collectivité a du sens.
La méthode d’enseignement se déploie en plusieurs approches, temporalités et géométries en rapport avec l’avancement du travail au sein du groupe :
- échanges critiques autour de présentations de images, d’énoncés puis de rendus d’exercices
- séances de prises de vues et post-production (dev/scan, modélisation, traitement, impression)
- rendez-vous individuels, suivi de projets et travail personnel, alternés avec des discussions de groupe
- visites d’expositions et rencontres avec des artistes invité.e.s
Bachelor 1
La première année consiste à expérimenter des rapports au réel dans plusieurs contextes et à l’aide de différents outils de production d’images. Il s’agit ainsi d’engager une pratique photographique, mais également de la désacraliser. Au-delà de nécessaires apprentissages techniques, c’est avant tout la curiosité et l’esprit critique qui y sont cultivés.
Bachelor 2 & 3
L’approche pédagogique du rendez-vous individuel se développe avec chaque étudiant.e au fil de son investissement dans le collectif. Un espace de dialogue autour des images est particulièrement cultivé en bac 2 : soit autour d’images lors de lectures critiques, soit à travers une implication dans la gestion d’outils communs au sein de l’atelier. En Bac3, les étudiant.e.s sont incités à se focaliser sur la post production de leurs images, et mutualiser leurs connaissances des outils communs de production. Les communs supposent les techniques de l’image (studio, laboratoire, numérisation, impression), aussi bien que l’aménagement des ressources historiques, théoriques, dont la collecte et la mise en forme sont essentielles à l’alimentation d’un groupe de travail comme vivier, lieu ouvert de partage.
Une pratique contemporaine du médium photo suppose des croisements entre procédés chimiques, numériques, appropriations et circulation d’images, afin d’encourager l’émergence de nouvelles dimensions dialectiques. La versatilité de l’outil photo est abordée comme un moyen de traitement du réel aussi bien que des imaginaires. À la relecture des pratiques photo dans les scènes artistiques, les étudiant.e.s seront incité.e.s à reconsidérer leur production d’images comme l’expression de formes plastiques, voire performatives.
La proposition de rassembler les années Bac 2 et 3, en un groupe de travail où différent.e.s intervenant.e.s accompagneront la singularité des trajectoires de chaque étudiant.e.
Le cours est alimenté par des présentations (images, documents audiovisuels, livres numérisés à consulter, textes critiques et analyses d’image). Des outils non-linéaires comme les cartes heuristiques sont utilisés pour mieux appréhender l’histoire du médium photo et ses ancrages dans les scènes artistiques. L’essentiel du contenu est mis à disposition, partagé en ligne afin de permettre à chaque étudiant.e.s de revenir vers la matière à son rythme. Un pied de page « footer », sous forme d’une liste agrégée de liens web et de ces contenus pédagogiques, est mis-à-jour régulièrement et ajouté à chaque e-mail échangé.