Erg-succursale
De erg
enseignant.e.s : Joëlle Tuerlinckx, Emmanuelle Quertain & Laurent Dupont
A l’initiative d’une discussion sur la notion de valeur dans l’art, sur le tabou de l’argent en école d’art, et dans le cadre des portes ouvertes 2019 de l’erg, le cours d’INSTALLATION-PERFORMANCE master II – étudiant.e.s du cours, occupants des Bureaux Serpentin, ainsi que Laurent Dupont, Emmanuelle Quertain et Joëlle Tuerlinckx réunis en association - ouvrent Les Bureaux Serpentin pour une expérience inédite de transformation des espaces administratifs (anciens bureaux des années 50) en salons d’art.
Fabrication d’un contexte de vente, présence d’une archive du cours consultable, retraçant les événements qui l’auront animé :(Première exposition à « La Villa » avenue Hamoir novembre 2018 / l’inauguration informelle des nouveaux BUREAUX SERPENTIN 19.12.2018 / Expériences d’espace à la Maison des Arts de Schaerbeek : 25.01.2019- « PO(I)ESIS - Les congés de la poésie (II) Exposition du workshop avec Alessandro De Francesco »/ 07.02.19 - Exposition « Poooeesie » à la maison des arts de Schaerbeek / « BIB AGECI ILA — XPO BE 1 » 01.03.19 exposition aux Bureaux SERPENTIN), rencontre des étudiant.e.s/ exposant.e.s dans le cadre de leur atelier.
A l’initiative d’une discussion sur la notion de Accrochage des œuvres sous la direction de Denise Moser (galerie Nagel-Draxler Berlin) / team conseil : ex galeriste Stella Lohaus (directrice LLS Paleis, Anvers) et Melanie Harl (Galerie nächt st.Stefan Rosemarie Schwarzwälder)
« Le prix d'une œuvre est-il proportionnel au montant de l'assurance? Comment ne jamais se séparer d'une œuvre tout en la vendant? Comment est organisé l'art en bourse? Inventer une "monnaie" propre à chaque œuvre? Comment établir les prix? Le prix est-il dépendant de la fragilité, ou de la robustesse d'une pièce, de l'éphémère, de la longévité? Comment vendre sans vendre à la fois son âme créatrice au diable Capital, à la diablesse Mondanité ? Et si je ne veux pas vendre? Travail = labeur créer = plaisir d'abord artiste = glandeur, QUE FAIRE pour ne plus considérer la création par les facteurs temps, popularité, matière première? Il existe la valeur esthétique, mais l'on sait que celle-ci dépend autant (voir plus) de l'appréciation générale que de l'affect, il est donc question de popularité. Pourquoi acheter une œuvre? Ne faudrait-il pas acheter seulement les œuvres que l'on ne comprend pas, ainsi on achète une question, la question est active, alors que l’appréciation et passive.(…) Quelle importance accordée à la mobilité d'une œuvre(…) Alors comment concevoir un espace d'exposition vivant? L'aura d'une œuvre en ferait-elle le prix? Comment conserver l'aura? Si l'on n'achète pas une œuvre dans un besoin vital comme un paquet de pâtes ou une bouteille d'eau, on l'achète pour le plaisir ? Comme un livre? Comme un acte sexuel? Comme une place à Europa-parc? » (Adeline Cros, master 1)
«Le bâtiment, les décorations administratives existantes, et le cadre "des bureaux du serpentin" fonctionnent comme une scène pour nos pratiques en cours. De la même manière que ces structures spatiales nous encadrent et encadrent nos travaux, nous allons pour l’occasion y installer des scènes. Afin d’inventer cette fois un nouveau cadre qu'on appelle pour la circonstance «la galerie». Floor by floor, étage par étage et couche après couche, nos ateliers, œuvres et espaces d’exposition afficheront dans une dynamique permanente leur prix, exposeront leur valeur. De la pratique d’atelier, quelles portes seront ouvertes, quelles autres resteront fermées? » Gilles Hellemans, (master 2)
“Money for words, money for thoughts, money for things we do, we look at, we want, we desire, we fall for, falling in a trap, a failure in a white cube, une espace blanche, tumbling between money and words, words we desire gap a trap a space that we fall into.” Jana Rippmann, Erasmus (master 1)
«Moi j’ai rien vu. Je sais pas ce qui s’est passé cette nuit la. Je suis prête à mettre en gage tout ce qui passe entre mes mains en tant qu’unique garantie. Prêt a courir, en m’acquittant de ce que je suis chargé de faire (Siciaire)» Julia Drogua, (master1)
Dates : du 25 au 30 mars Lieu : 33, rue du Serpentin, 1050 Bruxelles