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Histoire et théorie des médias / Technologies numériques, cognition et société (M1) : Différence entre versions

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Séminaire de lecture et de recherche sur la société numérique sa dimension géopolitique, plurimédiale et cognitive. La première partie du cours portera sur la structuration sociale, technique et économique du capitalisme cognitif, la seconde sur les mécanismes cognitifs et sociaux qui sont impactés par l’internet des plateformes vu comme une matrice idéologique et politique.
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Fournir aux élèves de la matière pour penser leur relation aux médiations numériques au sein du monde contemporain.
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Maîtriser les concepts, histoires et vocabulaires des courants théoriques et pouvoir les articuler avec des exemples actuels, personnels ou historiques.
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Maitriser l’articulation technique et politique de l’internet et du capitalisme cognitif.
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Approfondir le socle de connaissances de base sur les thèmes, langages et formulations des théories de l'information et de la communication.
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Être en mesure d'analyser aussi bien la production médiatique que ses canaux et infrastructures, et en comprendre les enjeux et contraintes sociales, économiques et (géo)politiques.
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Apprendre à articuler recherche et théorie sur les questions sociales et techniques mais aussi biologiques et cognitives posées par la vie humaine numérisée et hyper-connectée.
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Pouvoir adopter un point de vue critique, distancié, informé et argumenté pour se penser dans un monde effervescent et en crise.
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Envisager théories, outils, méthodes et pratiques low-tech pour penser et vivre notre changement d'ère.
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Pour des raisons faciles à comprendre, tout message est supposé entretenir, dans le schéma classique de la théorie de l’information, un rapport de substitution ou de représentation avec une « source ». Poser la question de la communication en ces termes revient en réalité à s’interroger sur les notions de médiateur ou de représentant - ce que l’on appelle habituellement « l’émetteur » - et passe nécessairement par un examen de la controverse qui a animé toute la philosophie occidentale depuis Descartes, et qui consiste grosso modo dans le problème de l’articulation du sujet et de l’objet. Ainsi pourra-t-on aborder efficacement la question de la part de subjectivité et d’objectivité qui revient nécessairement à tout message, quel qu’en soit l’émetteur. Questionner la notion de représentation conduit inévitablement à interroger également celle, souvent traitée de manière connexe, de perception. Quelles sont les conditions objectives qui peuvent me garantir que, en tant qu’émetteur doté de subjectivité, j’ai bien perçu une « source » de manière appropriée, que je n’ai pas rêvé, déliré ou fantasmé ? Bien que la notion de représentation soit envisagée ici essentiellement en relation avec la problématique de la communication, il va de soi qu’elle est susceptible d’être étudiée pour elle-même, et que, par ailleurs, elle concerne directement la démarche des arts plastiques.
 
  
 
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[[catégorie:Cours théoriques]]

Version actuelle datée du 28 février 2024 à 13:54

Enseignante : Peggy Pierrot

Séminaire de lecture et de recherche sur la société numérique sa dimension géopolitique, plurimédiale et cognitive. La première partie du cours portera sur la structuration sociale, technique et économique du capitalisme cognitif, la seconde sur les mécanismes cognitifs et sociaux qui sont impactés par l’internet des plateformes vu comme une matrice idéologique et politique.

objectifs

Fournir aux élèves de la matière pour penser leur relation aux médiations numériques au sein du monde contemporain.

Maîtriser les concepts, histoires et vocabulaires des courants théoriques et pouvoir les articuler avec des exemples actuels, personnels ou historiques.

Maitriser l’articulation technique et politique de l’internet et du capitalisme cognitif.

Approfondir le socle de connaissances de base sur les thèmes, langages et formulations des théories de l'information et de la communication.

Être en mesure d'analyser aussi bien la production médiatique que ses canaux et infrastructures, et en comprendre les enjeux et contraintes sociales, économiques et (géo)politiques.

Apprendre à articuler recherche et théorie sur les questions sociales et techniques mais aussi biologiques et cognitives posées par la vie humaine numérisée et hyper-connectée.

Pouvoir adopter un point de vue critique, distancié, informé et argumenté pour se penser dans un monde effervescent et en crise.

Envisager théories, outils, méthodes et pratiques low-tech pour penser et vivre notre changement d'ère.