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Jade Rouanet - Étudiante en Bachelor 3 Arts Numériques à l'ERG, je souhaite proposer aux étudiants un workshop qui entre dans le cadre de mes recherches sur la partition graphique avec Marion Moulin - Étudiante en DSAA Design Graphique à Nevers, dont le projet de diplôme se porte sur la partition chorégraphique - PRÉSENCE À CONFIRMER

OBJECTIFS

- Explorer la mise en langage graphique du son : Création de partitions graphiques selon la production musicale et l'interprétation visuelle des étudiants.

- Réaliser une représentation du travail : performance lors d'un finissage / ou lors des portes ouvertes par les étudiants (ou autre personne souhaitant jouer ces partitions) Ouvert à tout étudiant novice, musicien du dimanche ou musicien aguerrit. Groupe de 15 personnes.

S'il y a trop d'étudiants à vouloir participer, j'aimerais qu'il n'y ai pas de priorité aux premiers inscrits. Dans ce cas j'aimerais obtenir le mail des étudiants intéressés pour leur demander plus d'information sur leur profil et ce qu'ils recherchent à travers ce workshop, dans l'intention de créer un groupe hétérogène.

Se déroulerait sur 3 ou 4 jours, à voir selon l'intégralité du programme.

Local : MP04

Par définition, la partition de musique retranscrit visuellement un morceau selon un type de notation (solfège, grille de jazz, tablatures, autres). Selon son écriture, son rôle varie. Elle peut seulement être support de transmission du son (auquel cas l'instrumentiste n'est qu'exécutant) ou bien un support d'improvisation : l'instrumentiste interprète et fait évoluer le morceau. Dès les années 60, cette seconde approche de la partition se détache des langages universels de transcription de la musique, et les compositeurs cherchent à communiquer graphiquement le son par la création d'une nouvelle forme de notation : la partition graphique. Il y a au moins autant d'écritures que de compositeurs si ce n'est plus, où la volonté de se détacher des codes connus implique des nouveaux modes de lectures et des nouvelles dynamiques de jeu. La partition passe de son statut d'archive à celui de la matrice de création, où chaque interprétation est différent et unique puisque c'est la subjectivité du graphisme qui induit les impulsions, les directions du son, l'harmonie (ou non). En parallèle, l'évolution des technologies permet d'explorer la visualisation du son à travers la programmation et donne d'autres types d'écritures que l'on associe aux musiques électroniques. Tous ces domaines d'intervention explorent le message sonore de la forme. Parce qu'il n'y a pas d'équivalence absolue entre fréquence sonore et fréquence optique, le panel de langages graphiques de la musique est un champ à explorer au service de la création de l'image et du son. Ainsi, ce workshop se présente comme l'occasion de développer des systèmes d'écriture en se questionnant sur l'objectivité/subjectivité des codes/signes.