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Histoire et théorie des médias / Technologies numériques, cognition et société (M1) : Différence entre versions

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Version du 17 octobre 2017 à 15:43

Enseignant(s) : Alain François

Pour des raisons faciles à comprendre, tout message est supposé entretenir, dans le schéma classique de la théorie de l’information, un rapport de substitution ou de représentation avec une « source ». Poser la question de la communication en ces termes revient en réalité à s’interroger sur les notions de médiateur ou de représentant - ce que l’on appelle habituellement « l’émetteur » - et passe nécessairement par un examen de la controverse qui a animé toute la philosophie occidentale depuis Descartes, et qui consiste grosso modo dans le problème de l’articulation du sujet et de l’objet. Ainsi pourra-t-on aborder efficacement la question de la part de subjectivité et d’objectivité qui revient nécessairement à tout message, quel qu’en soit l’émetteur. Questionner la notion de représentation conduit inévitablement à interroger également celle, souvent traitée de manière connexe, de perception. Quelles sont les conditions objectives qui peuvent me garantir que, en tant qu’émetteur doté de subjectivité, j’ai bien perçu une « source » de manière appropriée, que je n’ai pas rêvé, déliré ou fantasmé ? Bien que la notion de représentation soit envisagée ici essentiellement en relation avec la problématique de la communication, il va de soi qu’elle est susceptible d’être étudiée pour elle-même, et que, par ailleurs, elle concerne directement la démarche des arts plastiques.