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Guillaume Clermont : Différence entre versions

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Version actuelle datée du 5 juillet 2024 à 12:32

Des différents modes de diffusion de l'œuvre d'art : l'improbable comme générateur de sens en art actuel

Sous la forme d’une recherche-création, ce travail de thèse s’intéresse aux différents modes de diffusion en art actuel et à leurs impacts sur la production et le processus de diffusion des œuvres d’art. Par diffusion, il est question du moment où une œuvre d’art rencontre un public, aussi modeste soit-il. Les moyens de diffusion se définissent comme les stratégies et tactiques mises en œuvre pour qu’une œuvre d’art trouve public. L’hypothèse posée est que la diffusion des œuvres d’art est en elle-même un champ exploratoire, un espace de création, et non pas un simple moyen d’exposition ou de promotion des œuvres.

Ces recherches visent à comprendre, du point de vue de l’artiste, comment le moment de la diffusion artistique participe activement au sens de l’œuvre et à sa poétique mais également à situer la diffusion artistique dans le processus historique d’autonomisation et de légitimation de l’artiste. Par l’observation et l’analyse des interactions et des mécanismes à l’œuvre lors de la diffusion des œuvres d’art, comment élaborer des formes non-conventionnelles de diffusion artistique et ainsi proposer un contre-modèle pour la diffusion en art actuel?

Ce travail s’appuie sur une méthodologie descriptive et qualitative basée sur le principe suivant : faire de l’art ici et maintenant, avec ce qu’on a. Les expériences de diffusion en art actuel développées tentent d’explorer de possibles alternatives aux modes conventionnels existants (la galerie, le musée et leurs réseaux associés) en plus de révéler les rapports entre modes de diffusion et œuvres d’art, autonomie de l’artiste et mondes de l’art. Nous tentons de montrer que les dispositifs proposés reposent sur un concept opérant que nous nommons improbable – improbable du lieu, du mode d’exposition, de ce qui en est dit. Ces recherches questionnent les paramètres actuels de la diffusion artistique pour ainsi proposer un nouveau paradigme, à savoir l’improbable comme générateur de sens en art actuel, et un contre-modèle prenant acte de l’incertitude qui traverse tout processus de création artistique.

Thèse soutenue en 2022-2023, menée en codirection avec l’École de recherche graphique (ERG) et l'Université Libre de Bruxelles.

Promoteur : Daniel Vander Gucht (ULB)

Co-promoteur : Kobe Matthys (erg)

Guillaume Clermont (1983, Montréal) s’intéresse à des notions tels la répétition, l’abandon, l’auto-sabotage et l’improbable. Depuis quelques années, il met en place différentes initiatives artistiques avec pour objectif de développer des formes de diffusion de l’art qui puissent être tant autonomes que non-conventionnelles et collectives, parmi lesquelles New Eldorado, n.w.w.n.n.l.n.o., le casier et Brussels-Midi Spoor 7. Il est membre de la Guilde des artistes et de e il topo.


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