Hashich, in.
De erg
A partir de l’histoire, poreuse et incomplète, du vieux de la montagne, Hassan ibn Sabbah, poète, guerrier, cosmologue, mathématicien, prophète qui créa un « paradis » dans son fort du mont Alamut en Iran et écrivit au 11eme siècle ces vers célèbres « rien n’est vrai, tout est permis » nous proposerons un workshop qui d’une part travaillera l’expression de la rencontre : nous ferons à manger tout les midis pour tout le monde et d’autre part s’organisera autour de diverses archives et proposition en vue de produire une publication pour l’automne prochain. Les notions de production de récits et d’images, faire histoire, faire image, seront au coeur de la question « de quoi est ce que l’on participe ». Véritable « cuisine interne », au double sens de l’expression, nous préparerons les enjeux participatifs d’une possible publication, axant le mode de travail vivant, plus à la table qu’au bureau.
Avec le Master Sculpture (MA).
Note wikipédia, et si l’on lit entre les lignes, on peut imaginer comment toute histoire n’existe que fabriquée :
« Tout d'abord, Hassan aurait entretenu des jardins secrets, interdits à tous les occupants de la citadelle excepté les initiés. Luxuriants, ils sont, d'après Marco Polo, la réplique des jardins du paradis. Hassan ibn al-Sabbah permettait aux plus fidèles de profiter quelques heures de ce paradis terrestre où on leur faisait miroiter les merveilles de l'au-delà. Grâce à cette façon de relativiser l'importance de l'existence terrestre, l'assassin (étymologiquement « fumeur de haschich) était censé se jouer plus volontiers du danger lors des combats. Cette croyance aurait été facilitée par l'ingestion de haschisch, peut-être sous forme de dragées, ce qui altérait leurs sensations, couplé à un puissant somnifère : une fois inconscients, les candidats transportés dans les jardins secrets se réveillaient entourés de mets succulents, de plantes luxuriantes et de nombreuses houris, jeunes femmes sélectionnées pour l'occasion dans le harem même d'Hassan Ier. »