Exposition ERG noir - Putsch Galerie
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Actualités | |
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Publiée | 2018/01/18 |
Exposition ERG noir
Pierre Michelon et les étudiants du master narration spéculative.
12, 13, et 14 février 2018 @ Galerie Putsch de l’ERG.
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Vernissage le 12 février à 18h.
Exposition visible tout les jours dès 18h.
En plus de l’exposition, une programmation est prévue au petit cinéma :
Le 12.02 à 17h00
Isaac Julien ’’Territories’’, 1984. (24’) VOSTFR
Le 12.02 à 17h30
Ursula Biemann ’’Wrinting Desire’’, 2000. (25’) VOSTFR
Le 13.02 à 19h30
Yvonne Rainer ’’Film about a woman’’, 1974. (105’) VOSTFR
Le 14.02 à 19h30
Jackie Raynal ’’Deux fois’’, 1968. (65’) VO
En novembre 2017, le Hall noir de Bandits-Mages invitait les étudiants du Master spéculations narratives de l’école de recherche graphique de Bruxelles (ERG) à participer à un atelier de recherche et de création avec Pierre Michelon. Il s’agissait de ré-interpréter une partie de la collection vidéo du Centre Pompidou, à l’occasion de ses 40 années d’existence.
Le 12, 13 et 14 février 2018, la galerie Putsch accueille une version améliorée et adaptée de l’installation vidéo produite à Bourges : l’« Erg noir ».
Pour ré-interpréter la collection vidéo du Centre Pompidou, le Hall noir et Pierre Michelon ont proposé d’opérer une réunification des œuvres du musée avec celles de la société civile. Ces « œuvres » proviennent d’un corpus d’archives intitulé mémoire/ciclic, une initiative de la région Centre/Val de Loire qui collecte, restaure et diffuse les mémoires filmiques des citoyen.ne.s. de la région.
Pierre Michelon souhaitait ainsi mettre à l’épreuve la méthode développée par l’historienne de l’art Hannah Feldman dans son livre From a Nation Torn : Decolonizing Art and Representation in France, 1945-1962. Cette méthode consiste notamment à explorer et miner « l’amnésie » de la violence coloniale et de ses répercutions sur nos corps, sur nos paysages, et plus largement sur ses représentations, dans les publications, les lois, les discours, les images, les manuels scolaires, les musées… Pour fabuler des récits alternatifs, Feldman propose de confronter les « pratiques artistiques avancées » (supposément la collection video du centre Pompidou) et les « expériences et pratiques populaires » (supposément la collection video des « amateurs » de la Région Centre/Val de Loire). Mais bientôt les artistes et les amateurs se rejoignent sur le banc de montage des étudiant.e.s de l’erg, ils et elles changent d’étiquette : celles et ceux qui aiment… Celles et ceux qui aiment jouer avec la caméra et le feu, celles et ceux qui filment les fantômes et sont à l’écoute de leurs voix.