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Expérimentations autour de la pellicule (B3) : Différence entre versions

De erg

(Laboratoire d’expérimentation pelliculaire Super8 et 16mm)
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Le cinéma expérimental essaie de réinventer son propre langage. En décalage par rapport à l'industrie du cinéma, il nous permet de redéployer nos espaces de perception, de re-garder, ré-écouter, re-sentir, pour penser à nouveau. Dans cette perspective, la pratique de la pellicule à Labobine est l'occasion d'expérimenter, à l’heure du numérique, une dimension primitive du cinéma pour mieux le questionner : son support, sa chimie, sa matérialité et ses espaces de projection. Le laboratoire expérimental de cinéma argentique de l’Erg ouvre donc le champs aux pratiques alternatives, et se veut un espace collectif d'échange. Développement avec chimies renouvelables, café, bière, vin, interventions chimiques et manuelles sur le film seront les agents qui libéreront les images enfermées dans les émulsions. Toute forme de tournage et d’assemblage – film trouvé ou de famille, développé ou non, tourné ou non – ou de mise en espace – installation, performance ou projection sauvage, jouant chacun à leur manière de la mécanique des caméras, des projecteurs et du film en acétate, seront autant de terrain à explorer pour construire de nouvelles manières de percevoir.
 
Le cinéma expérimental essaie de réinventer son propre langage. En décalage par rapport à l'industrie du cinéma, il nous permet de redéployer nos espaces de perception, de re-garder, ré-écouter, re-sentir, pour penser à nouveau. Dans cette perspective, la pratique de la pellicule à Labobine est l'occasion d'expérimenter, à l’heure du numérique, une dimension primitive du cinéma pour mieux le questionner : son support, sa chimie, sa matérialité et ses espaces de projection. Le laboratoire expérimental de cinéma argentique de l’Erg ouvre donc le champs aux pratiques alternatives, et se veut un espace collectif d'échange. Développement avec chimies renouvelables, café, bière, vin, interventions chimiques et manuelles sur le film seront les agents qui libéreront les images enfermées dans les émulsions. Toute forme de tournage et d’assemblage – film trouvé ou de famille, développé ou non, tourné ou non – ou de mise en espace – installation, performance ou projection sauvage, jouant chacun à leur manière de la mécanique des caméras, des projecteurs et du film en acétate, seront autant de terrain à explorer pour construire de nouvelles manières de percevoir.
  
Enseignant·e·s : [[Rébecca Fruitman]], [[Marion Guillard]], [[Pierre Voland]]
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Enseignant·e·s : [[Rebecca Fruitman|Rébecca Fruitman]], [[Marion Guillard]], [[Pierre Voland]]
  
  
 
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Version du 22 mai 2021 à 10:34

Laboratoire d’expérimentation pelliculaire Super8 et 16mm

Le cinéma expérimental essaie de réinventer son propre langage. En décalage par rapport à l'industrie du cinéma, il nous permet de redéployer nos espaces de perception, de re-garder, ré-écouter, re-sentir, pour penser à nouveau. Dans cette perspective, la pratique de la pellicule à Labobine est l'occasion d'expérimenter, à l’heure du numérique, une dimension primitive du cinéma pour mieux le questionner : son support, sa chimie, sa matérialité et ses espaces de projection. Le laboratoire expérimental de cinéma argentique de l’Erg ouvre donc le champs aux pratiques alternatives, et se veut un espace collectif d'échange. Développement avec chimies renouvelables, café, bière, vin, interventions chimiques et manuelles sur le film seront les agents qui libéreront les images enfermées dans les émulsions. Toute forme de tournage et d’assemblage – film trouvé ou de famille, développé ou non, tourné ou non – ou de mise en espace – installation, performance ou projection sauvage, jouant chacun à leur manière de la mécanique des caméras, des projecteurs et du film en acétate, seront autant de terrain à explorer pour construire de nouvelles manières de percevoir.

Enseignant·e·s : Rébecca Fruitman, Marion Guillard, Pierre Voland