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Différences entre les pages « Zones narratives » et « Sculpture (BA) »

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{{Actualités
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{{English|Sculpture Art}}
|Subtitle=Comment les récits composent-ils des mondes ?
 
|Published=2019-09-10
 
|Image=thumbnail_Affiche Zones Narratives.jpg
 
|Description=Artistes exposé·e·s :
 
  
[[Toma Muteba Luntumbue]]
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== Sculpture (B1-B2-B3) ==
  
Uriel Orlow
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Enseignant(s) : [[Frédéric Gaillard]]
  
Sarah Vanagt
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En première année, une attention particulière est apportée à la découverte et à la pratique des matériaux, à l’acquisition de techniques et de modes de production liés aux modes opératoires de la sculpture ainsi qu’aux caractéristiques propres du geste sculptural. Prenant conscience de la diversité infinie des matériaux qui s’offrent à eux, les étudiants se les approprient, les transcendent en les retransmettant avec un statut enrichi, un déplacement d’ordre métaphorique, un autre champ référentiel.
  
'''Vernissage le 7 octobre à 17h.'''
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L’exploration de cette diversité et la multiplication des expérimentations et des gestes posés permet d’initier une pratique personnelle et de l’inscrire dans l’histoire de l’art d’aujourd’hui. S’appuyant sur l’expérience acquise en première année par l’étudiant, le cours questionne davantage les matériaux, les médiums et les techniques utilisables dans le champ de la sculpture, au sens large, ainsi que les différentes notions qui en découlent. Une attention particulière est donnée à la sculpture et son rapport à l’espace ainsi qu’aux rapports qu’elle entretient avec les autres disciplines artistiques.
  
Exposition ouverte du 8 au 11 octobre de 10h à 18h à [[Erg Galerie]]
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Développer une pratique personnelle affirmée, consciente et autonome, et radicaliser le langage plastique sont les axes prioritaires de l’atelier.
  
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En Bac 3, il n’y a plus d’exercices proposés. Les notions d’atelier-laboratoire et d’explorations restent importantes, l’étudiant devant conserver une pratique prospective.
  
Zones narratives. Comment les récits composent-ils des mondes ?
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L’évaluation accorde une place importante à l’autonomie acquise par l’étudiant, nécessaire afin d’entamer le cycle des Masters. L’enjeu central de cette troisième année est l’approche hautement personnalisée et individualisée de la pratique de l’étudiant, tout en établissant des connections vers l’extérieur.
  
Dans une pluralité de pratiques activistes situées en art, dans la recherche, dans des actions de défenses territoriales, le terme narration semble aujourd’hui surgir de toutes parts, sous forme d’un appel : les situations contemporaines dans lesquelles nous sommes prises requerraient « de nouveaux récits ». Les raisons invoquées pour ces nouveaux récits sont nombreuses, tout comme le sont les formes, les significations et les modes de mise en œuvre qu’on leur prête.
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[[catégorie:B3]]
 
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[[catégorie:B2]]
Cette réunion se constitue comme un ralentissement sur cette notion de narration, comme un ensemble de pistes pour complexifier le caractère parfois massif de cet appel aux récits ; il ne s’agira pas de définir la narration, encore moins d’en résorber la multiplicité et les sens divergents, mais de la faire hésiter en interrogeant les pratiques et les gestes qu’elle recouvre ainsi que les zones de son émergence.
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[[catégorie:B1]]
 
 
En effet, tout se passe comme si, pour penser la narration aujourd’hui en résistant à une adhésion trop évidente, il fallait la saisir au pluriel, et toujours à l’aune des effets qu’elle produit de manière située. Il y aurait alors lieu de demander : « que font les récits ? », mais en accolant tout de suite cette exigence de précision : « que font-ils ici ? » Parler de zones narratives consisterait alors à construire une mise au travail : celui de se rendre sensible aux différentes irruptions, présences, insistances de zones qui portent, interrogent ou requièrent des récits pour habiter la terre.
 
 
 
Aujourd’hui le mot zone évoque des pratiques et des modes d’existences menacés, peut-être à défendre, en tout cas pris dans des rapports complexes à des milieux parfois hostiles. Penser les narrations à partir de ces zones renvoie à des pratiques qui ont dû lutter pour exister ou doivent lutter pour ne pas disparaître. Enfin il s’agit d’une invitation à s’aventurer au-delà des narrations humaines et à considérer la narrativité inhérente aux zones en elles-mêmes, des zones mêlées où pratiques humaines et non-humaines s’enchevêtrent. Et si les êtres terrestres, les vivants, les morts, les objets, les institutions, les milieux racontaient en eux-mêmes des histoires ? La narration pourrait-elle être pensée comme un art de l’attention à ces récits qui composent nos mondes précaires ?
 
 
 
***
 
 
 
Organisation : Clémence Mercier, Alice Mortiaux, Renaud-Selim Sanli.
 
 
 
Comité scientifique : Didier Debaise, David Jamar, [[Fabrizio Terranova]].
 
 
 
Renseignements : zonesnarratives@gmail.com
 
 
 
Dans le cadre de [[Doctorat et recherche|l'Ed20]]
 
 
 
 
 
'''Calendrier'''
 
 
 
Lundi 7 octobre 2019
 
 
 
17:00
 
 
 
Vernissage
 
----------------------------------------------------
 
Mardi 8 octobre 2019
 
 
 
10:00 - 18:00
 
 
 
Zones Narratives - Expo - Jour 1
 
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Mercredi 9 octobre 2019
 
 
 
10:00 - 18:00
 
----------------------------------------------------
 
Zones Narratives - Expo - Jour 2
 
 
 
Jeudi 10 octobre 2019
 
 
 
10:00 - 18:00
 
----------------------------------------------------
 
Zones Narratives - Expo - Jour 3
 
 
 
Vendredi 11 octobre 2019
 
 
 
10:00 - 18:00
 
----------------------------------------------------
 
Zones Narratives - Expo - Jour 4
 
 
 
 
 
'''Programme Zones narratives'''
 
 
 
[[Fichier:Programme Zones Narratives.jpg|vignette]]
 
}}
 

Version du 23 avril 2021 à 13:08

Sculpture (B1-B2-B3)

Enseignant(s) : Frédéric Gaillard

En première année, une attention particulière est apportée à la découverte et à la pratique des matériaux, à l’acquisition de techniques et de modes de production liés aux modes opératoires de la sculpture ainsi qu’aux caractéristiques propres du geste sculptural. Prenant conscience de la diversité infinie des matériaux qui s’offrent à eux, les étudiants se les approprient, les transcendent en les retransmettant avec un statut enrichi, un déplacement d’ordre métaphorique, un autre champ référentiel.

L’exploration de cette diversité et la multiplication des expérimentations et des gestes posés permet d’initier une pratique personnelle et de l’inscrire dans l’histoire de l’art d’aujourd’hui. S’appuyant sur l’expérience acquise en première année par l’étudiant, le cours questionne davantage les matériaux, les médiums et les techniques utilisables dans le champ de la sculpture, au sens large, ainsi que les différentes notions qui en découlent. Une attention particulière est donnée à la sculpture et son rapport à l’espace ainsi qu’aux rapports qu’elle entretient avec les autres disciplines artistiques.

Développer une pratique personnelle affirmée, consciente et autonome, et radicaliser le langage plastique sont les axes prioritaires de l’atelier.

En Bac 3, il n’y a plus d’exercices proposés. Les notions d’atelier-laboratoire et d’explorations restent importantes, l’étudiant devant conserver une pratique prospective.

L’évaluation accorde une place importante à l’autonomie acquise par l’étudiant, nécessaire afin d’entamer le cycle des Masters. L’enjeu central de cette troisième année est l’approche hautement personnalisée et individualisée de la pratique de l’étudiant, tout en établissant des connections vers l’extérieur.