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Différences entre les pages « Une fabrique d’images, un outil de pensée » et « Natacha Pfeiffer »

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[[Catégorie:Enseignant·e·s|Pfeiffer]]
  
Enseignant.e.s : [[Giovanni Guarini]], [[Isabelle Jossa]]
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Natacha Pfeiffer est Docteur en Philosophie de l’Université Saint-Louis – Bruxelles.
  
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Ses recherches, passées et actuelles, portent sur la nature de l’image et ses puissances propres. S’inscrivant dans une double perspective esthétique et épistémologique, ses travaux visent à élucider le rapport entre histoire et création. Sa thèse de doctorat, intitulée « Origine, répétition, recréation. Pour une philosophie du cadre à partir du cinéma muet hollywoodien » (2017), articule une réflexion sur les limites de l’image. Au départ d’une étude généalogique du concept de cadre de l’époque renaissante à l’époque moderne, cette recherche a posé les bases d’une nouvelle philosophie de l’image cinématographique. À travers l’analyse immanente d’un corpus filmique ainsi qu’une lecture serrée des œuvres du philosophe Georg Simmel, cette recherche explicite la contradiction logique et temporelle propre au concept de cadre et permet ainsi de réinterroger les catégories temporelles d’origine et de répétition, au croisement des théories esthétiques de la création et des réflexions relatives aux modèles théoriques de l’histoire.
  
[[Fichier:Fabriquedimages1.jpg|vignette|Elias Sanhaji]]
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Actuellement chercheuse postdoctorale rattachée au projet ARC « Philosophie critique de l’à-venir : temporalité, imagination, utopie », ses recherches visent à constituer, sur la base d’une cartographie des théories contemporaines de l’image, une première philosophie de l’histoire relative aux images permettant d’offrir une compréhension historique de la création.
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Champs de recherche – mots-clés:
  
 
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Philosophie de l’art, Esthétique, Philosophie de l’histoire, Théories de l’image, Visual Studies, Bildwissenschaft, Philosophie du cinéma, Georg Simmel.
Répondant aux enjeux de la pratique du
 
graphisme à l’erg ce module se veut un lieu
 
d’expérimentation graphique où la question
 
des outils et des supports liés à la fabrication
 
d’images est posée et fait sens. De quelle
 
manière réinterroger les outils tant manuels
 
que mécaniques. L’atelier encourage la
 
recherche d’écritures singulières par le biais
 
d’outils manuels traditionnels comme le
 
crayon, la souris, le pinceau, l’encre, les ciseaux…
 
(Aurélien Débat, Massanao Hirayama,
 
Beni Bischof, Ciprian Muresan…) et d’outils
 
mécaniques: imprimante, scan, appareil
 
photos … (Daniel Gustav Cramer & Haris
 
Epaminonda, Matan Mittwoch, Wade
 
Guyton, Félicité Landrivon, Batia Suter, …).
 
 
 
Trois territoires seront explorés:
 
 
 
– Le dessin au sens très large du terme :
 
le tracé, le relevé, la traduction, l’inscription,
 
la retranscription, le pli …
 
 
 
– La fabrication d’images: la photo, le montage,
 
les pratiques graphiques mixtes …
 
 
 
– L’appropriation d’images existantes:
 
manipulation, détournement, association,
 
dissociation, altération…
 
 
 
Le module encourage une attitude dynamique
 
et productive à l’atelier: tracer, remplir, plier,
 
mesurer, tramer, scanner, synthétiser, effacer,
 
découper, regarder, coller, colorier, déplier…
 
Une attention particulière est donnée à la mise
 
en espace des productions (mur, table, publication, projection, web).
 
Les objectifs principaux du module sont:
 
acquérir et maîtriser des outils graphiques
 
existants ou inventés. Développer un vocabulaire et un langage graphique singulier.
 
Nourrir un projet, développer via le dessin et
 
l’image, des modes de pensées et de transmissions graphiques
 
 
 
==Module orienté [[Graphisme (BA)]]==
 
 
 
[[catégorie:B2]]
 
 
 
[[catégorie:B3]]
 

Version du 30 juin 2021 à 14:43


Natacha Pfeiffer est Docteur en Philosophie de l’Université Saint-Louis – Bruxelles.

Ses recherches, passées et actuelles, portent sur la nature de l’image et ses puissances propres. S’inscrivant dans une double perspective esthétique et épistémologique, ses travaux visent à élucider le rapport entre histoire et création. Sa thèse de doctorat, intitulée « Origine, répétition, recréation. Pour une philosophie du cadre à partir du cinéma muet hollywoodien » (2017), articule une réflexion sur les limites de l’image. Au départ d’une étude généalogique du concept de cadre de l’époque renaissante à l’époque moderne, cette recherche a posé les bases d’une nouvelle philosophie de l’image cinématographique. À travers l’analyse immanente d’un corpus filmique ainsi qu’une lecture serrée des œuvres du philosophe Georg Simmel, cette recherche explicite la contradiction logique et temporelle propre au concept de cadre et permet ainsi de réinterroger les catégories temporelles d’origine et de répétition, au croisement des théories esthétiques de la création et des réflexions relatives aux modèles théoriques de l’histoire.

Actuellement chercheuse postdoctorale rattachée au projet ARC « Philosophie critique de l’à-venir : temporalité, imagination, utopie », ses recherches visent à constituer, sur la base d’une cartographie des théories contemporaines de l’image, une première philosophie de l’histoire relative aux images permettant d’offrir une compréhension historique de la création. Champs de recherche – mots-clés:

Philosophie de l’art, Esthétique, Philosophie de l’histoire, Théories de l’image, Visual Studies, Bildwissenschaft, Philosophie du cinéma, Georg Simmel.