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Méthodologies du mémoire (M1) : Différence entre versions

De erg

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Enseignant.e.s : [[Brigitte Ledune]], [[Nicolas Prignot]]
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Enseignante : [[Brigitte Ledune]]
  
Le suivi du mémoire est organisé sur base de rendez-vous individuels afin de permettre aux étudiant.e.s de définir leur projet de recherche et d’en structurer le contenu selon une approche méthodologique propre à leur démarche personnelle.
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'''Grandes lignes du cours'''
  
Les étapes :
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La définition du mémoire :
  
- problématisation de la recherche (formulation du sujet, précision du champ de recherche, formulation des hypothèses)
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Dans son règlement des études, l’erg a défini le mémoire de fin d’étude dans les termes suivants : « le  mémoire de fin d'études est une exigence du diplôme de master à finalité. Ce mémoire requiert une prise de  distance critique de la part de son auteur·trice. Il répond à une démarche de recherche problématisée et à  une exigence de réflexivité en articulation avec la pratique de l'étudiant·e ».
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Le projet personnel constitue donc l’assise de ce travail, tout comme la recherche théorique, qui fait  partie intégrante de son processus d’élaboration. Bien qu’il soit lié à la pratique, le mémoire doit toutefois  pouvoir exister en soi, en tant qu’objet distinct. Quelle qu’en soit la forme, il doit pouvoir répondre à une série  de critères tels que la lisibilité (comment refléter ses préoccupations et les formuler), la définition de l’objet (la  recherche et sa contextualisation, à quoi le mémoire se rattache, les enjeux du travail), l’adresse (tout lecteur·rice a besoin de balises pour rentrer dans le projet).
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Dans cette perspective, le mémoire artistique s’aligne sur un minimum de normes à savoir :
  
- établissement et affinement des sources : bibliographiques, sources orales, écrites, images…
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- le processus de réflexion théorique
  
- mise en place d’une méthodologique spécifique au projet (procédures théorético-plastiques, croisements pertinents entre diverses sources, recherche personnelle par un dispositif d’écriture à partir de savoirs historiques, événementiels, analyses, rencontres, etc.) – Mémoire d’expérience, de pratiques, de recherche, de développement d’une thématique, etc.
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- l’encadrement du propos
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- le référencement des sources & la pertinence des citations
  
- aide et conseil à l’écriture du projet.
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- l’adéquation de la bibliographie avec le contenu théorique
  
Ce cours n’est donc pas le lieu du développement concret du mémoire, qui appartient à l’étudiant.e, mais un espace où se donnent des indications méthodologiques et pratiques.
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- le rapport à des codes et des contraintes liés à la compréhension et au fonctionnement de l’objet dans son  ensemble (titre, introduction, structure interne, conclusion, etc.)
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Le mémoire apparaît donc comme un essai critique où apprendre à développer ses propres concepts de  recherche, en s’appuyant sur une approche théorique issue de sa propre discipline ou d’autres champs  connexes. Il s’agit plutôt de produire un savoir expérimental, en passant par un format approprié et libre.
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'''Le contenu du cours''' 
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Avant de préciser le contenu du cours de suivi de mémoire, il est important de rappeler ce qu’il n’est pas. Ce cours n’a pas pour but d’apprendre ce qu’est une recherche scientifique, il n’est pas non plus le lieu du contenu du mémoire même (même s’il aide à le définir). Le contenu du mémoire est en effet défini entre  l’étudiant·e et le·la promoteur·rice.
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Le cours est le lieu de :
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- la compréhension de l’objet mémoire à l’erg (ses contraintes, ses ouvertures, ses limites)
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- l’exploration de l’idée, de l’hypothèse
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- la méthodologie de recherche d’informations, de sources, matériaux
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- l’aide à l’élaboration d’un plan, d’une structure
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- l’approche de l’écriture, de la forme
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- la description des normes techniques : citations, bibliographie, normes du manuscrit, pagination,  légendes, illustrations, annexes
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- la parole, l’échange critique, l’argumentation et la préparation de la défense
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'''Structure du cours'''
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Le cours est structuré par étapes afin d’accompagner les étudiant·e·s dans leur parcours, depuis l’approche  de l’objet mémoire jusqu’à sa finalisation et la défense, en passant par les sources et l’écriture. Il est en effet  important d’avoir une vision d’ensemble avant d’entreprendre le travail et de suivre une certaine logique  même si ce canevas n’est qu’indicatif et que certaines tâches se chevauchent dans le temps.
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'''L’exploration de l’idée, de l’hypothèse'''
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Comment choisir son sujet de recherche ? Quel type de théorie peut-elle être mobilisée ? Cette phase est celle  de la découverte du sujet et de l’émergence de l’idée. Avant de parvenir à formuler ses hypothèses,  certaines questions s’imposent, et plusieurs points de départ sont possibles. La démarche d’élaboration d'un  objet de recherche se fait par phase, tâtonnements, et émerge au croisement de questionnements, de concepts,  de choix personnels, de pratiques concrètes…. L’objet de recherche est une rencontre entre des objets  concrets issus de la pratique ou du terrain et d’un questionnement basé sur des réflexions, des concepts  issus de divers champs de connaissances et des arts. En cela, l’hypothèse et la problématisation sont plus  complexes qu’un simple sujet. Problématiser c’est apporter une autre perspective, mettre un propos en  discussion.
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Cette phase de construction de la problématique se fait par des entretiens individuels, des rencontres avec  d’autres professeur·e·s et la découverte de mémoires déjà réalisés à l’erg. 
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'''La recherche des sources/bibliographie'''
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Parallèlement à l’élaboration de la recherche, il est important de se constituer un fonds documentaire, par  une collecte de données diverses, utiles à la mise en évidence de la pertinence du sujet choisi. En reprenant  les termes du sujet, comment établir un état « de l’art », en consultant les fichiers des bibliothèques, les sites  internet (moteurs de recherche, revues en ligne, webvideos…) pour effectuer un premier choix parmi les ouvrages dont l’acquisition est indispensable. 
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L’objet du mémoire et ses mots-clés sont essentiels, formant un point de repère, une ligne directrice à  partir de laquelle les recherches sont effectuées. Le corpus s’élabore également à partir de témoignages,  rencontres sur le terrain, interviews, partage d’expériences… Il est important de pouvoir qualifier toutes ces  sources (par exemple, un blog n’est pas le site d’une institution).
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Le cours passe en revue la façon d’effectuer des recherches exploratoires, la classification des sources, et les  types de supports. Des visites peuvent être organisées à la demande à la bibliothèque des Instituts St-Luc avec  une initiation aux systèmes de recherche de l’information ainsi qu’un repérage des revues spécialisées et autres  médias disponibles.
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Il permet également d’aborder la place des ouvrages/sites/productions de référence dans le mémoire. Comment  justifier leur apport dans la démarche du projet ? C’est l’occasion aussi de se pencher sur la façon dont on cite  ses sources, ses références, et dont on transpose une réflexion théorique à son propre cheminement.
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'''L’analyse/la méthodologie'''
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Il s’agit ici de la posture de la recherche. Comment mener le travail d’enquête, d’analyse ? On peut mobiliser  des données variées, personnelles, recueillir des propos lors d’entretiens, observer sur le terrain (de façon plus  ou moins participante), s’immerger dans un projet, articuler des regards précis sur une problématique… Le  choix méthodologique construit un certain regard sur le projet. 
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La méthodologie, c’est la mise en œuvre des données et points de vue récoltés et leur articulation dans un axe  de recherche.
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'''L’écriture'''
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L’écriture de la recherche, même si elle est déjà amorcée dans les intentions de départ, constitue une des  étapes finales du travail. Quelle sera la posture éditoriale dans le mémoire ? Comment opérer un lien entre  les différentes positions récoltées au cours de la recherche, de façon fluide, structurée, et compte tenu d’un fil  rouge élaboré dans un plan. 
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Un mémoire, même de format non académique, doit répondre à une articulation pour sa compréhension et  sa lisibilité. On y retrouvera - sous des formes diverses - l’introduction (porte d’entrée de la lecture et  justification des choix), le développement (la compréhension et la façon d’explorer le problème /  l’argumentation, l’articulation des chapitres) et la conclusion (l’état de la question de départ, les perspectives  et les prolongements possibles de la recherche). La relecture ainsi que la correction orthographique font aussi  partie du travail d’écriture.
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Durant cette phase où s’élabore l’écriture personnelle, le cours reprendra les consignes liées à la citation et à  l’énonciation (Qui parle ? À qui ?). L’écrit doit être considéré comme une forme de partage. Viennent s’ajouter  ensuite les consignes d’intelligibilité. Comment indiquer au mieux la mention d’une idée que l’on reprend dans  son déroulé et ses sources ? Comment annoncer et commenter une citation dans son propre texte ? 
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'''La forme'''
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Le mémoire peut être présenté comme une expérience d’exposition, de rencontre, un dispositif de monstration,  de performance, une vidéo, un site web, une fiction ou une analyse… Sur base du discours et de la recherche, le projet doit trouver une résolution formelle qui lui fasse écho, et où la partie écrite occupe une place en  fonction de la nature du propos. Par conséquent, le mémoire ne doit se conformer à aucun nombre minimum  de signes par page, mais fonctionner comme une unité signifiante.
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Quelle qu’en soit la forme, le mémoire doit pouvoir répondre à une série de critères tels que la lisibilité (la  manière de le formuler les enjeux du travail), la définition de l’objet (à quoi le mémoire se rattache), l’adresse  (la question de la contextualisation et les clés pour le.la lecteur·rice).
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'''En conclusion''' 
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Le cours de méthodologie du mémoire - et les nombreux apprentissages qui en dérivent - a pour vocation de  stimuler et d’engager les étudiant·e·s dans leur travail en les maintenant intrinsèquement conscients des  balises et des étapes nécessaires. L’objectif est de les amener à se concentrer sur leurs propres capacités,  les ressources à leur disposition et de leur permettre de développer une autonomie dans leur recherche.
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La cours est le lieu qui permet de verbaliser ses choix, de mener une réflexion constructive, et ce en relation  avec le·la promoteur·rice qui aide à établir l’état de la question, donne des indications pour la recherche  bibliographique et la méthodologie, et conseille tout au long de la mise en oeuvre.
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Pratiquement, le cours s’articule autour d’une partie théorique (cours collectifs) et des entretiens  individuels/en petits groupes, le principe étant d’engager en permanence une dynamique d’échanges. Des  rencontres avec des personnes extérieures permettent également de bénéficier de témoignages sur le  processus même de recherche.  
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Cours obligatoire pour les 4 Masters :
 
Cours obligatoire pour les 4 Masters :

Version du 12 octobre 2022 à 13:02

Enseignante : Brigitte Ledune

Grandes lignes du cours

La définition du mémoire :

Dans son règlement des études, l’erg a défini le mémoire de fin d’étude dans les termes suivants : « le mémoire de fin d'études est une exigence du diplôme de master à finalité. Ce mémoire requiert une prise de distance critique de la part de son auteur·trice. Il répond à une démarche de recherche problématisée et à une exigence de réflexivité en articulation avec la pratique de l'étudiant·e ». Le projet personnel constitue donc l’assise de ce travail, tout comme la recherche théorique, qui fait partie intégrante de son processus d’élaboration. Bien qu’il soit lié à la pratique, le mémoire doit toutefois pouvoir exister en soi, en tant qu’objet distinct. Quelle qu’en soit la forme, il doit pouvoir répondre à une série de critères tels que la lisibilité (comment refléter ses préoccupations et les formuler), la définition de l’objet (la recherche et sa contextualisation, à quoi le mémoire se rattache, les enjeux du travail), l’adresse (tout lecteur·rice a besoin de balises pour rentrer dans le projet). Dans cette perspective, le mémoire artistique s’aligne sur un minimum de normes à savoir :

- le processus de réflexion théorique

- l’encadrement du propos

- le référencement des sources & la pertinence des citations

- l’adéquation de la bibliographie avec le contenu théorique

- le rapport à des codes et des contraintes liés à la compréhension et au fonctionnement de l’objet dans son ensemble (titre, introduction, structure interne, conclusion, etc.)

Le mémoire apparaît donc comme un essai critique où apprendre à développer ses propres concepts de recherche, en s’appuyant sur une approche théorique issue de sa propre discipline ou d’autres champs connexes. Il s’agit plutôt de produire un savoir expérimental, en passant par un format approprié et libre.

Le contenu du cours

Avant de préciser le contenu du cours de suivi de mémoire, il est important de rappeler ce qu’il n’est pas. Ce cours n’a pas pour but d’apprendre ce qu’est une recherche scientifique, il n’est pas non plus le lieu du contenu du mémoire même (même s’il aide à le définir). Le contenu du mémoire est en effet défini entre l’étudiant·e et le·la promoteur·rice.

Le cours est le lieu de :

- la compréhension de l’objet mémoire à l’erg (ses contraintes, ses ouvertures, ses limites)

- l’exploration de l’idée, de l’hypothèse

- la méthodologie de recherche d’informations, de sources, matériaux

- l’aide à l’élaboration d’un plan, d’une structure

- l’approche de l’écriture, de la forme

- la description des normes techniques : citations, bibliographie, normes du manuscrit, pagination, légendes, illustrations, annexes

- la parole, l’échange critique, l’argumentation et la préparation de la défense

Structure du cours

Le cours est structuré par étapes afin d’accompagner les étudiant·e·s dans leur parcours, depuis l’approche de l’objet mémoire jusqu’à sa finalisation et la défense, en passant par les sources et l’écriture. Il est en effet important d’avoir une vision d’ensemble avant d’entreprendre le travail et de suivre une certaine logique même si ce canevas n’est qu’indicatif et que certaines tâches se chevauchent dans le temps.

L’exploration de l’idée, de l’hypothèse

Comment choisir son sujet de recherche ? Quel type de théorie peut-elle être mobilisée ? Cette phase est celle de la découverte du sujet et de l’émergence de l’idée. Avant de parvenir à formuler ses hypothèses, certaines questions s’imposent, et plusieurs points de départ sont possibles. La démarche d’élaboration d'un objet de recherche se fait par phase, tâtonnements, et émerge au croisement de questionnements, de concepts, de choix personnels, de pratiques concrètes…. L’objet de recherche est une rencontre entre des objets concrets issus de la pratique ou du terrain et d’un questionnement basé sur des réflexions, des concepts issus de divers champs de connaissances et des arts. En cela, l’hypothèse et la problématisation sont plus complexes qu’un simple sujet. Problématiser c’est apporter une autre perspective, mettre un propos en discussion.

Cette phase de construction de la problématique se fait par des entretiens individuels, des rencontres avec d’autres professeur·e·s et la découverte de mémoires déjà réalisés à l’erg.

La recherche des sources/bibliographie

Parallèlement à l’élaboration de la recherche, il est important de se constituer un fonds documentaire, par une collecte de données diverses, utiles à la mise en évidence de la pertinence du sujet choisi. En reprenant les termes du sujet, comment établir un état « de l’art », en consultant les fichiers des bibliothèques, les sites internet (moteurs de recherche, revues en ligne, webvideos…) pour effectuer un premier choix parmi les ouvrages dont l’acquisition est indispensable.

L’objet du mémoire et ses mots-clés sont essentiels, formant un point de repère, une ligne directrice à partir de laquelle les recherches sont effectuées. Le corpus s’élabore également à partir de témoignages, rencontres sur le terrain, interviews, partage d’expériences… Il est important de pouvoir qualifier toutes ces sources (par exemple, un blog n’est pas le site d’une institution). Le cours passe en revue la façon d’effectuer des recherches exploratoires, la classification des sources, et les types de supports. Des visites peuvent être organisées à la demande à la bibliothèque des Instituts St-Luc avec une initiation aux systèmes de recherche de l’information ainsi qu’un repérage des revues spécialisées et autres médias disponibles.

Il permet également d’aborder la place des ouvrages/sites/productions de référence dans le mémoire. Comment justifier leur apport dans la démarche du projet ? C’est l’occasion aussi de se pencher sur la façon dont on cite ses sources, ses références, et dont on transpose une réflexion théorique à son propre cheminement.

L’analyse/la méthodologie

Il s’agit ici de la posture de la recherche. Comment mener le travail d’enquête, d’analyse ? On peut mobiliser des données variées, personnelles, recueillir des propos lors d’entretiens, observer sur le terrain (de façon plus ou moins participante), s’immerger dans un projet, articuler des regards précis sur une problématique… Le choix méthodologique construit un certain regard sur le projet. La méthodologie, c’est la mise en œuvre des données et points de vue récoltés et leur articulation dans un axe de recherche.

L’écriture

L’écriture de la recherche, même si elle est déjà amorcée dans les intentions de départ, constitue une des étapes finales du travail. Quelle sera la posture éditoriale dans le mémoire ? Comment opérer un lien entre les différentes positions récoltées au cours de la recherche, de façon fluide, structurée, et compte tenu d’un fil rouge élaboré dans un plan. Un mémoire, même de format non académique, doit répondre à une articulation pour sa compréhension et sa lisibilité. On y retrouvera - sous des formes diverses - l’introduction (porte d’entrée de la lecture et justification des choix), le développement (la compréhension et la façon d’explorer le problème / l’argumentation, l’articulation des chapitres) et la conclusion (l’état de la question de départ, les perspectives et les prolongements possibles de la recherche). La relecture ainsi que la correction orthographique font aussi partie du travail d’écriture. Durant cette phase où s’élabore l’écriture personnelle, le cours reprendra les consignes liées à la citation et à l’énonciation (Qui parle ? À qui ?). L’écrit doit être considéré comme une forme de partage. Viennent s’ajouter ensuite les consignes d’intelligibilité. Comment indiquer au mieux la mention d’une idée que l’on reprend dans son déroulé et ses sources ? Comment annoncer et commenter une citation dans son propre texte ?

La forme

Le mémoire peut être présenté comme une expérience d’exposition, de rencontre, un dispositif de monstration, de performance, une vidéo, un site web, une fiction ou une analyse… Sur base du discours et de la recherche, le projet doit trouver une résolution formelle qui lui fasse écho, et où la partie écrite occupe une place en fonction de la nature du propos. Par conséquent, le mémoire ne doit se conformer à aucun nombre minimum de signes par page, mais fonctionner comme une unité signifiante. Quelle qu’en soit la forme, le mémoire doit pouvoir répondre à une série de critères tels que la lisibilité (la manière de le formuler les enjeux du travail), la définition de l’objet (à quoi le mémoire se rattache), l’adresse (la question de la contextualisation et les clés pour le.la lecteur·rice).

En conclusion

Le cours de méthodologie du mémoire - et les nombreux apprentissages qui en dérivent - a pour vocation de stimuler et d’engager les étudiant·e·s dans leur travail en les maintenant intrinsèquement conscients des balises et des étapes nécessaires. L’objectif est de les amener à se concentrer sur leurs propres capacités, les ressources à leur disposition et de leur permettre de développer une autonomie dans leur recherche. La cours est le lieu qui permet de verbaliser ses choix, de mener une réflexion constructive, et ce en relation avec le·la promoteur·rice qui aide à établir l’état de la question, donne des indications pour la recherche bibliographique et la méthodologie, et conseille tout au long de la mise en oeuvre. Pratiquement, le cours s’articule autour d’une partie théorique (cours collectifs) et des entretiens individuels/en petits groupes, le principe étant d’engager en permanence une dynamique d’échanges. Des rencontres avec des personnes extérieures permettent également de bénéficier de témoignages sur le processus même de recherche.


Cours obligatoire pour les 4 Masters : Pratique de l’art - outils critiques, arts et contexte simultanés (MA), Récits et expérimentation - Narration spéculative (MA), Politique et expérimentation graphique→ pratiques graphiques et complexité scientifique (MA) et Design et Politique du multiple (MA).