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QueERrrring EcologiEs - 06-10.03.2023 : Différence entre versions

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La collaboration (9 étudiant.es et 2 enseignant.es par école), administrativement légère et tenue notamment par l’envie de continuer à travailler ensemble, évoluera initialement à distance en amont et en aval de chaque rencontre annuelle, qui durera une semaine et aura lieu dans une des trois institutions impliquées à tour de rôle. Pour la première année, c’est Bordeaux, qui initie le projet, qui accueillera les deux autres écoles, du 6 au 10 mars 2023.
 
La collaboration (9 étudiant.es et 2 enseignant.es par école), administrativement légère et tenue notamment par l’envie de continuer à travailler ensemble, évoluera initialement à distance en amont et en aval de chaque rencontre annuelle, qui durera une semaine et aura lieu dans une des trois institutions impliquées à tour de rôle. Pour la première année, c’est Bordeaux, qui initie le projet, qui accueillera les deux autres écoles, du 6 au 10 mars 2023.
  
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Version du 20 février 2023 à 13:19

Actualités
Publiée 2023-02-17
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Ce projet permet de construire un triangle dynamique entre trois écoles : l’ebabx à Bordeaux (France, ebabx.fr), l’erg à Bruxelles (Belgique, erg.be) et le département d’Architecture de l’Université de Thessalie (Grèce, arch.uth.gr/en). Par cette triangulation, nous souhaitons penser et créer ensemble dans un contexte pratico-théorique étendu, tenu et souple à la fois, qu’on pourrait appeler QueerRring Ecologies. Même si elles seront, bien évidemment, définies à travers le travail commun, les lignes générales du projet pourraient rapidement se dessiner de la façon suivante :

Qu’est-ce que l’écologie dans un monde, et une Europe, meurtri.es par le capitalisme patriarcal, et les déséquilibres écologiques qu’en vue de sa propre expansion celui-ci impose à toute vie ? Comment peut-on résister aux injustices, aux inégalités mais aussi aux habitudes qui pèsent sur les corps des êtres vivants dans un monde dominé par le racisme, le spécisme, le sexisme et l’appauvrissement du plus grand nombre ? Nous vivons en effet dans un monde où la surveillance de toute chose, animée ou inanimée, est en train de se normaliser. Au nom des frontières européennes sont commises chaque jour de graves violations des droits humains au même moment où la globalisation économique oblige à un taux d’importations et d’exportations de marchandises sans précédent. En tant que personnes privilégiées, en tant qu’artistes et/ou architectes qui vivent dans des villes et des pays européens différents mais dans ce même monde, comment pouvons-nous penser et faire ensemble dans ce contexte ? Comment pouvons-nous déranger les schémas existants et devenir plus fort.es, plus capables de résister ensemble via la pratique des communs et du collectif, via l’art et la ré-architecturation de nos manières de vivre ? Une toute première réponse, ou envie, serait celle-ci : on résiste en se rencontrant, en créant des liens, de la pensée, en faisant la fête et en travaillant en commun, en fabriquant ensemble des récits, des travaux et des expériences qui comptent, en faisant collectif entre pays, à distance et sur place. Nous sommes toustes vivant.es mais pas de la même manière. Nous mourrons toustes mais pas de la même manière. Le patrimoine de plusieurs siècles d’anthropocentrisme et de phallocentrisme extractivistes (qu’il s’agisse d’extraire du travail, des enfants, du pétrole ou des données numériques) empêchent la coexistence harmonieuse de la vie en tous genres, qu’elle soit végétale, animale ou minérale. Nous sommes toustes Européen.nes mais pas de la même manière. L’Europe elle-même n’est pas la même Place de la Concorde à Paris et Place de la Concorde (Ομόνοια) à Athènes, elle n’est pas la même au marché du Parvis Saint-Gilles, où les cultures se mélangent allègrement, et au bâtiment Europa, où bat le cœur financier de l’Union Européenne.

La collaboration (9 étudiant.es et 2 enseignant.es par école), administrativement légère et tenue notamment par l’envie de continuer à travailler ensemble, évoluera initialement à distance en amont et en aval de chaque rencontre annuelle, qui durera une semaine et aura lieu dans une des trois institutions impliquées à tour de rôle. Pour la première année, c’est Bordeaux, qui initie le projet, qui accueillera les deux autres écoles, du 6 au 10 mars 2023.

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