Actions

Lucile Gautier : Différence entre versions

De erg

(Page créée avec « Gautier »)
 
Ligne 1 : Ligne 1 :
 
[[Catégorie:Enseignant·e·s|Gautier]]
 
[[Catégorie:Enseignant·e·s|Gautier]]
 +
Version complète :
 +
Lucile Gautier est illustratrice et autrice de bande dessinée. Originaire de Nantes, diplômée en 2013 de l’académie
 +
royale des beaux arts de Bruxelles, elle vit et travaille actuellement à Bruxelles où elle partage son temps entre des
 +
projets personnels de bande dessinée et d’illustration (L’année du phénix, prévu pour 2024 aux éditions Même pas mal,
 +
Le dictionnaire des ogresses avec Mo Abbas, paru en 2023 aux éditions Le port a jauni, Goutte a goutte, paru en 2019
 +
aux éditions Même pas mal), la réalisation d’images pour des commandes (Revues La Déferlante, Panthère Première ou
 +
encore Médor, éditions Matière Grasse, Youpron etc) mais aussi des ateliers artistiques à destination de différents pu-
 +
blics (Mineur·es de la protection judiciaire de la jeunesse, jeunes adultes en accueil de jour psychiatrique, collégien·nes
 +
primo-arrivant·es, déténu·es en centre pénitencier...) et, depuis peu, des cours de [[Bande dessinée (BA)|bande dessinée]] et d’illustration dans
 +
l’enseignement supérieur (erg, Bruxelles).
 +
 +
Le travail de Lucile Gautier, à travers une ligne claire brute, vivante et détaillée, parle essentiellement d’amours. Petites
 +
et grandes amours, amours parallèles, platoniques ou brûlantes, amours queers, cosmiques, alcooliques certains soirs,
 +
romantiques la plupart du temps, problématiques et parfois même toxiques. Parce que parler d’amours c’est parler de soi
 +
autant que de la température du monde, son travail est principalement autobiographique et teinté d’une actualité vue
 +
sous le prisme d’un féminisme radical, queer et intersectionnel.
 +
 +
Tout en cherchant des échos un peu partout, il s’agit pour elle de chercher à composer des images et des récits où la romance est aussi reine que les conflits, le confort de soi, la vulnérabilité exacerbée, les questions sans réponses, les grands
 +
regrets ou les petites complaintes, le tout avec ironie et autodérision. Dans ces récits, toutes sortes d’histoires se croisent
 +
et les pichets d’eau de rose finissent souvent par terre, on ne sait jamais qu’au détour d’une case on arrive à renverser le patriarcat.

Version du 9 février 2024 à 10:23

Version complète : Lucile Gautier est illustratrice et autrice de bande dessinée. Originaire de Nantes, diplômée en 2013 de l’académie royale des beaux arts de Bruxelles, elle vit et travaille actuellement à Bruxelles où elle partage son temps entre des projets personnels de bande dessinée et d’illustration (L’année du phénix, prévu pour 2024 aux éditions Même pas mal, Le dictionnaire des ogresses avec Mo Abbas, paru en 2023 aux éditions Le port a jauni, Goutte a goutte, paru en 2019 aux éditions Même pas mal), la réalisation d’images pour des commandes (Revues La Déferlante, Panthère Première ou encore Médor, éditions Matière Grasse, Youpron etc) mais aussi des ateliers artistiques à destination de différents pu- blics (Mineur·es de la protection judiciaire de la jeunesse, jeunes adultes en accueil de jour psychiatrique, collégien·nes primo-arrivant·es, déténu·es en centre pénitencier...) et, depuis peu, des cours de bande dessinée et d’illustration dans l’enseignement supérieur (erg, Bruxelles).

Le travail de Lucile Gautier, à travers une ligne claire brute, vivante et détaillée, parle essentiellement d’amours. Petites et grandes amours, amours parallèles, platoniques ou brûlantes, amours queers, cosmiques, alcooliques certains soirs, romantiques la plupart du temps, problématiques et parfois même toxiques. Parce que parler d’amours c’est parler de soi autant que de la température du monde, son travail est principalement autobiographique et teinté d’une actualité vue sous le prisme d’un féminisme radical, queer et intersectionnel.

Tout en cherchant des échos un peu partout, il s’agit pour elle de chercher à composer des images et des récits où la romance est aussi reine que les conflits, le confort de soi, la vulnérabilité exacerbée, les questions sans réponses, les grands regrets ou les petites complaintes, le tout avec ironie et autodérision. Dans ces récits, toutes sortes d’histoires se croisent et les pichets d’eau de rose finissent souvent par terre, on ne sait jamais qu’au détour d’une case on arrive à renverser le patriarcat.