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The Power of Corruption and Lie

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Actualités
Publiée 2015/03/04
Workshop avec Benjamin Seror les 1er, 2 et 3 avril 2015, à P.A.R.T.S.
Img 2968 - copie-594e0.jpg

Benjamin Seror, Tiki Coco, 2013



The Power of Corruption and Lie
Workshop avec Benjamin Seror

1er, 2 et 3 avril 2015, à P.A.R.T.S.

Participants : 15 étudiants maximum (le workshop s’adresse aux étudiants en Bachelor et Master, toutes années et options/orientations)

Le workshop se déroulera de 10h à 18h les 1 et 2 avril et de 10h à 20H30 le 3 avril.

Inscription avant le 20 mars auprès de Sammy Del Gallo, sammy.del.gallo@erg.be



"Depuis un peu plus de deux ans, je travaille à un projet de roman. Ce roman, je ne l’ai pas écrit mais raconté chapitre après chapitre, en public, dans différents lieux, centres d’art, galeries, bars ou chez des amis. Chacun de ces moments était enregistré puis retranscrit pour donner corps à ce roman, Mime radio ou Radio pour mime. Il s’agit d’un roman sur le langage et ses possibles. Il raconte l’histoire d’une communauté qui se réunit chaque soir pour réfléchir à la manière dont le langage peut affecter notre réalité, comment nous pouvons, avec des mots, inventer des systèmes effectifs pour modifier notre environnement au-delà du simple espace de la parole.
Ces idées prennent formes dans une fiction, une longue aventure qui a pour point de départ un bar, le Tiki Coco dans lequel se retrouvent chaque soir les protagonistes de cette histoire. Là, ils organisent ce qu’ils appellent entre eux "Challenge The Reality Open Mic" ou "Scène ouverte de la réalité défiée". Au cours de ces rendez-vous, chacun est invité à prendre la parole pour expliquer, démontrer méthodes et outils pour affecter, étendre, transformer la réalité ou du moins la faire vibrer par endroits.
J’aimerais à l’occasion de ce workshop vous convier à passer une soirée au Tiki Coco. Nous réfléchirons ensemble à la manière dont pourrait se dérouler dans la réalité l’un de ces « open mics ». Plus précisément, il sera proposé de penser aux notions de malhonnêteté et de mensonge. Il ne s’agit pas là d’un workshop qui porterait sur la pratique de la performance mais sur le langage et plus particulièrement sur la narration en se basant sur l’idée qu’une œuvre d’art tente d’établir un contrat entre l’œuvre et le spectateur. L’œuvre distille les signes qui permettent de comprendre son langage que le spectateur s’engage à déchiffrer. Il s’agit ici d’un même type de contrat qui lie un narrateur et son public où chacun est suspendu à l’autre dans une sorte de confiance mutuelle que l’histoire arrivera à son terme. Dans le cas qui nous occupera, le contrat est rompu, l’artiste sur scène s’appuiera sur la confiance que lui porte son public pour tirer secrètement des ficelles qui permettent par exemple aux espions de verser discrètement un poison dans le verre de leur cible. Pour arriver à ses fins, l’espion doit mettre la cible en confiance par un étrange exercice de sincérité. Il trompe la vigilance de sa victime, il lui raconte une histoire alors que ses mains en déplient une autre. Nous pourrons donc, sous le prisme de quelques stratégies pour détourner l’attention, créer des effets désarmants de sincérité, parler des double-langages et surtout réfléchir à ce lien si spécifique qui unit l’œuvre et son spectateur."



Benjamin Seror étudie la conception, la transmission et la dérive de l’histoire (fictions, récits, faits, etc.) : comment agit une mémoire, comment elle évolue, comment un fait migre et devient fiction, quel degré d’autonomie la structure narrative peut avoir, et son niveau de résistance à l’imaginaire individuel, au temps. Les maquettes, sculptures, et les événements que Benjamin Seror met en scène déconstruisent autant qu’ils dynamisent des outils narratifs, ils sont autant de Locus Solus où les éléments de chaque œuvre sont à la fois autonomes et solidaires. La musique est un champ ouvert de réflexion dans des performances où l’artiste occupe simultanément la place d’auteur, d’interprète et de musicien, à la croisée du modèle de la conférence, du rôle de troubadour et de la structure narrative d’un opéra.
Il a récemment présenté ses performances au Witte de With, Rotterdam, ICA, Philadelphie, Plateau, Frac île-de-France, Paris, Bétonsalon, Paris, Théâtre National de Chaillot, Paris.
Il a également participé aux expositions collectives Suzan Vérité, des méthodes au Crac Alsace, curateur Elfi Turpin, The Ever Changing Meaning, Walter Phillips Gallery, Banff, curateur François Aubart,Mindaugas, 11th Baltic Trienniale, This is not an art show either, Fabric el Coats, Barcelona, curateur David G. Torres, Une terrible beauté est née, biennale de Lyon, 2011, curateur Victoria Noorthoorn, Run Comrade, the old world is behind you, Kunsthall Olso, curateur Will Bradley, Repetition Island au Centre George Pompidou, Paris et The clifford Irving Show at Objectif Exhibition, Antwerp, toutes deux sous le commissariat de Raimundas Malasauskas, Basket not basket, curateur Elfi Turpin, Galerie Jousse Entreprise.

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