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Sculpture : Différence entre versions

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L'appellation "sculpture" est entendue dans son acceptation la plus large. Une discipline (individuelle ou collective) regroupant une diversité de pratiques, une discipline hétérogène et polymorphe, résolument tournée vers l'art de l'espace et de l’installation (discipline hybride où la sculpture interpénètre et questionne ses relations aux autres disciplines artistiques).
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La sculpture est une discipline individuelle ou collective regroupant une diversité de pratiques, une discipline hétérogène et polymorphe, résolument tournée vers un art dans l'espace.
Des pratiques aussi diverses que celles de l’image (photo, vidéo, cinéma...), des arts numériques, de la performance, de la lumière, du son, de l’intervention graphique ou picturale, de l'édition... peuvent être envisagées par l'étudiant qui les connecte à sa pratique de sculpteur.
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Le cours considère donc la sculpture dans sa pluralité, que ce soit au travers de pratiques revisitées issues de la modernité et recomposées dans notre présent, ou au travers de pratiques liées aux nouvelles technologies.
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Des pratiques aussi diverses que celles de l’image (photo, vidéo, cinéma...), des arts numériques, de la performance, de la lumière, du son, de l’intervention graphique ou picturale, de l'édition, qu’importe… peuvent être envisagées par l'étudiant qui les connecte à sa pratique de sculpteur.
Que la sculpture se manifeste sous la forme d’un objet (façonné ou prélevé), d’une structure, d’une série d’éléments disparates, d’une machinerie (high-tech ou bricolée), d’une installation sonore et/ou visuelle, d'une architecture, d’un environnement atmosphérique, d’un espace virtuel, d’une posture, d’un socle, du résidu d’un acte, de la trace d’un geste, de l'empreinte d'un événement, etc.., la sculpture est considérée comme résultante d'une pensée traduite à travers ses processus de création. Processus de création liés au geste -manuel ou mécanique- dont elle détient l'énergie et la mémoire.
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Le cours considère la sculpture dans sa pluralité, autant sur un plan technique et par une réflexion sur l’emploi des matériaux que sur un plan poétique, historique, écologique, en regard de notre actualité et projectif.
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Que la sculpture se manifeste sous la forme d’un objet (façonné ou prélevé), d’une structure, d’une série d’éléments disparates, d’une machinerie (high-tech ou bricolée), d’une installation sonore et/ou visuelle, d'une architecture, d’un environnement atmosphérique, d’un espace virtuel, d’une posture, d’un socle, du résidu d’un acte, de la trace d’un geste, de l'empreinte d'un événement, etc.., la sculpture est considérée comme résultante d'une pensée, d’une attitude et d’une recherche, un processus de création liés au geste -manuel ou mécanique- dont elle détient l'énergie et la mémoire.
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Un « objet » n’existe pas seul. Il s’inscrit dans une histoire lue à travers le prisme de l’artiste et dans l’espace où il se déploie.
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Il est par ailleurs autant considéré comme forme que comme geste, il est autant un espace social qu’architectonique.
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La sculpture, fondamentalement, travaille un rapport au sol, à la gravité, au poids et ce comprenant, bien sûr, les gestes les plus légers qui soient. Cette gravité, cette attraction peut être vue comme son drame et c’est ce drame, ce récit qui sourd et innerve les objets qui sera travaillé. Histoire de lui donner un corps, histoire d’en faire « quelque chose »  parce que cette pesanteur c’est ce qui nous retient tous dans cet espace.
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Version du 23 novembre 2017 à 14:52

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La sculpture est une discipline individuelle ou collective regroupant une diversité de pratiques, une discipline hétérogène et polymorphe, résolument tournée vers un art dans l'espace.

Des pratiques aussi diverses que celles de l’image (photo, vidéo, cinéma...), des arts numériques, de la performance, de la lumière, du son, de l’intervention graphique ou picturale, de l'édition, qu’importe… peuvent être envisagées par l'étudiant qui les connecte à sa pratique de sculpteur.

Le cours considère la sculpture dans sa pluralité, autant sur un plan technique et par une réflexion sur l’emploi des matériaux que sur un plan poétique, historique, écologique, en regard de notre actualité et projectif. Que la sculpture se manifeste sous la forme d’un objet (façonné ou prélevé), d’une structure, d’une série d’éléments disparates, d’une machinerie (high-tech ou bricolée), d’une installation sonore et/ou visuelle, d'une architecture, d’un environnement atmosphérique, d’un espace virtuel, d’une posture, d’un socle, du résidu d’un acte, de la trace d’un geste, de l'empreinte d'un événement, etc.., la sculpture est considérée comme résultante d'une pensée, d’une attitude et d’une recherche, un processus de création liés au geste -manuel ou mécanique- dont elle détient l'énergie et la mémoire.

Un « objet » n’existe pas seul. Il s’inscrit dans une histoire lue à travers le prisme de l’artiste et dans l’espace où il se déploie. Il est par ailleurs autant considéré comme forme que comme geste, il est autant un espace social qu’architectonique. La sculpture, fondamentalement, travaille un rapport au sol, à la gravité, au poids et ce comprenant, bien sûr, les gestes les plus légers qui soient. Cette gravité, cette attraction peut être vue comme son drame et c’est ce drame, ce récit qui sourd et innerve les objets qui sera travaillé. Histoire de lui donner un corps, histoire d’en faire « quelque chose »  parce que cette pesanteur c’est ce qui nous retient tous dans cet espace.

 


Sculpture (BA)

Sculpture (MA)