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Différences entre les pages « Rencontre avec Christine Aventin - FÉMINISPUNK - Le monde est notre terrain de jeu - 22.03.2022 » et « Disréalisme (Dans les ruines de la réalité) - Une conférence de Grégory Chatonsky - 30.03.2022 »

De erg

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{{Actualités
|Published=2022-03-07
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|Published=2022-03-22
|Image=9782355221644_feminispunk-le-monde-est-notre-terrain-de-jeu-christine-aventin_4-750x501.jpg
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|Image=_Gregory Chatonsky - Crédit _ Cité internationale des arts xMaurine_Tric_1.jpg
|Description=Nous avons le grand plaisir d’accueillir Christine Aventin, dans le cadre de notre [[Récits et expérimentation - Narration spéculative (MA)|Master Récits & Expérimentation/Narration spéculative]] de l’erg.
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|Description='''Mercredi 30.03.2022 - 18h00 - AUDI PAGE'''
  
L’auteure viendra nous parler de son dernier ouvrage, mais aussi de son processus d’écriture et d’un étrange jeu de tarot…
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Ouvert à tou.te.s
  
'''Mardi 22 Mars à 9h30 - Auditoire de l’ERG- rue du page'''
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L'introduction de l'IA (ou réseaux de neurones récursifs) dans le champ de l'art contemporain n'est pas une question technique, au sens instrumental, ou de médium, mais signale la clôture paradoxale du photoréalisme hérité de la révolution industrielle. Grégory Chatonsky tentera, à travers ses expérimentations artistiques, de présenter les concepts d'hypermnésie, d'hyperproduction, d'imagination artificielle et de disréalisme pour définir notre époque où la vérité tremble de l'induction statistique et d'un jeu généralisé dont personne ne semble pouvoir s'échapper.
  
ouvert à toustes
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Depuis le milieu des années 90, '''Grégory Chatonsky''' travaille sur le Web et principalement sur son affectivité le menant à questionner l’identité et les nouvelles narrations qui émergent du réseau. À partir de 2001, il a commencé une série sur la dislocation, l’esthétique les ruines et l’extinction comme phénomène artificiel et naturel. Au fil des années, il s’est tourné vers la capacité des machines à produire de façon quasi autonome des résultats qui ressemblent à une production humaine. Ces problématiques sont devenues convergentes grâce à l’imagination artificielle qui utilise les données accumulées sur le Web comme matériau d’apprentissage afin de produire une ressemblance. Dans le contexte d’une extinction de l’espèce humaine, le réseau apparait alors comme une tentative pour créer un monument par anticipation qui continuerait après notre disparition.
 
 
'''FÉMINISPUNK'''
 
 
 
Le monde est notre terrain de jeu
 
 
 
'''Christine AVENTIN'''
 
 
 
FéminiSpunk est une fabulation à la Fifi Brindacier. Elle raconte l’histoire, souterraine et infectieuse, des petites filles qui ont choisi d’être pirates plutôt que de devenir des dames bien élevées. Désirantes indésirables, nous sommes des passeuses de contrebande. Telle est notre fiction politique, le récit qui permet à l’émeute intérieure de transformer le monde en terrain de jeu. Aux logiques de pouvoir, nous opposons le rapport de forces. À la cooptation, nous préférons la contagion. Aux identités, nous répondons par des affinités. Entre une désexualisation militante et une pansexualité des azimuts, ici, on appelle « fille » toute personne qui dynamite les catégories de l’étalon universel : meuf, queer, butch, trans, queen, drag, fem, witch, sista, freak… Ici, rien n’est vrai, mais tout est possible. Contre la mascarade féministe blanche néolibérale, FéminiSpunk mise sur la porosité des imaginaires, la complicité des intersections, et fabule une théorie du pied de nez. Irrécupérables !
 
 
 
Christine Aventin est une fille un peu gauche – un écrivain contrarié. De genre littéraire fluide, elle publie au même moment Scalp (poèmes) (L’Arbre à paroles, collection « iF »).
 
 
 
https://www.radiopanik.org/emissions/lapagetourneuse/lapagetourneuse-lit-feminispunk/
 
 
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Version du 22 mars 2022 à 12:52

Actualités
Publiée 2022-03-22
Gregory Chatonsky - Crédit Cité internationale des arts xMaurine Tric 1.jpg

Mercredi 30.03.2022 - 18h00 - AUDI PAGE

Ouvert à tou.te.s

L'introduction de l'IA (ou réseaux de neurones récursifs) dans le champ de l'art contemporain n'est pas une question technique, au sens instrumental, ou de médium, mais signale la clôture paradoxale du photoréalisme hérité de la révolution industrielle. Grégory Chatonsky tentera, à travers ses expérimentations artistiques, de présenter les concepts d'hypermnésie, d'hyperproduction, d'imagination artificielle et de disréalisme pour définir notre époque où la vérité tremble de l'induction statistique et d'un jeu généralisé dont personne ne semble pouvoir s'échapper.

Depuis le milieu des années 90, Grégory Chatonsky travaille sur le Web et principalement sur son affectivité le menant à questionner l’identité et les nouvelles narrations qui émergent du réseau. À partir de 2001, il a commencé une série sur la dislocation, l’esthétique les ruines et l’extinction comme phénomène artificiel et naturel. Au fil des années, il s’est tourné vers la capacité des machines à produire de façon quasi autonome des résultats qui ressemblent à une production humaine. Ces problématiques sont devenues convergentes grâce à l’imagination artificielle qui utilise les données accumulées sur le Web comme matériau d’apprentissage afin de produire une ressemblance. Dans le contexte d’une extinction de l’espèce humaine, le réseau apparait alors comme une tentative pour créer un monument par anticipation qui continuerait après notre disparition.