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|Published=2022-03-05
 
|Image=rendresearch.png
 
|Description='''24-25-26.03.2022'''
 
  
'''ERG'''
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[[Catégorie:Outils collectifs]]
  
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The annual Research Workshop for research in art and digital culture was initiated in 2012 as a collaboration between [https://darc.au.dk Digital Aesthetics Research Center] (Aarhus University), transmediale festival, and shifting institutional partners – this year, École de recherche graphique, Brussels. It provides a forum for emerging researchers to enter into speculation, critique, exchange, and dialogue about their research topic. The primary focus is on the participants’ research projects, as well as fostering networks, knowledge exchange and widening dissemination. [https://darc.au.dk/publications/peer-reviewed-newspaper]
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'''TLL - The Living Library''' est une plateforme où des écrivains, artistes, chercheurs, éditeurs viennent présenter des livres récents et moins récents.
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Rendering Research draws attention to how research is made public, and in this sense also to the infrastructures of research and its various systems of publishing. Continuing the theme of “research refusal”, explored in collaboration with nine different research groups in 2020/21 [https://transmediale.de/almanac/research-workshop-2021-research-refusal], we explore how struggles and compromises over autonomy in research are related to those over infrastructures: What, for some, are just boring technical specifications may reveal ideological constraints or new imaginaries for others (“Study an information system and neglect its standards, wires, and settings, and you miss equally essential aspects of aesthetics, justice and change." as Susan Leigh Star puts it, in “The Ethnography of Infrastructure”.) In this sense, we investigate how the rendering of research typically reinforces certain limitations of thought and action, and more specifically to what extent it is possible to exert control over these ways of making things public. Processes of rendering research include not only the platforms used for distribution (e.g. that are in the public domain), but also the production processes and tools behind (e.g. that are attentive to ethics and sustainability), the review and accreditation practices (e.g. based on P2P and commons-based principles), and also the selection of suitable topics (e.g. that are not simply dictated by fashion).  
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Programmation : [[Elke de Rijcke]], en collaboration avec ESA Saint-Luc et Erg Bruxelles
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At this workshop, the participants will present reflections based on their ongoing research and texts they have shared on an online platform. These texts will be further developed and together we will make a collaborative publication. Through these activities we aim to draw attention and criticality to the ways in which we make our research public, and the forms it takes through speedy hands-on making. Following the workshop, participants are also invited to extend their arguments for submission to the online peer-reviewed academic journal APRJA [https://aprja.net/]. We ask how rendering research relates to emergent DIY/DIWO practices, and explore ways of collapsing the traditional workflows of academic publishing (typically taking many months to reach its public by which time its currency is questionable), drawing more closely together work in progress and feedback, writing and print production.  
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==The Living Library #1==
The panel and workshop is organized by Digital Aesthetics Research Center, Aarhus University, in collaboration with Centre for the Study of the Networked Image, London South Bank University, École de recherche graphique in Brussels, and transmediale festival for digital art & culture.
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'''La Claire Caresse / La Chiara Caricia'''
Participants: Alexandra Anikina, Clareese Hill & Elly Clarke, Kyveli Mavrokordopoulou & Agnès Villette, Yasmine Boudiaf, One Research Collective (Andrea Macias-Yañez, Séverine Chapelle, Caterina Selva, Giovanna Reder, Sanjana Varghese), Cassandra Collective (Chiara Di Leone, Laura Cugusi & Anastasiia Noga), Rachel Falconer, Lee Tzu Tung, Hanna Grześkiewicz, Ruben van de Ven, Anne Lee Steele & Miriam Matthiessen, Malthe Stavning Erslev, Vítor Blanco-Fernández, Castillo & AMOQA, Sheung Yiu, Paul Bailey.  
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... Together with Geoff Cox (London South Bank University), Christian Ulrik Andersen, Pablo Velasco, Søren Pold, Winnie Soon (Aarhus University)
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'''Anna Serra'''
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'''Lundi 8 novembre'''
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'''Forum Audi 4, 18.30'''
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'''Rue d’Irlande 58, 1060 Bruxelles'''
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[https://youtu.be/ed8jWcBSUzQv ON REPLAY HERE]<br>
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=== And here ===
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{{vimeo|653689447}}
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La présentation de mon recueil de poèmes La Claire Caresse/ La Chiara Caricia est l’occasion de partager mon aventure au prieuré de Serrabona et de soulever les différentes fonctions que je prête à l’écriture.
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L’écriture du poème est une expérience venant parfaire l’expérience de vie, en révéler la dimension totale. Elle est aussi ce qui permet de donner une voix à ce qui ne l’a pas encore ou ne l’a plus. Outre les êtres disparus de ce lieu et alentours, il y aussi ses créatures romanes qui continuent de l’habiter sans que nous puissions véritablement les entendre. Restant au bord d’un secret murmuré tout au fond de l’entrelacement de mon altérité, j’ai utilisé le poème pour les faire parler.
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Toujours dans le but d’explorer les pouvoirs de la parole, j’évoquerai ce que le lieu a déclenché dans la conscience de mon travail. Si je le considère dans ses intentions de régénération de nos énergies, de rééquilibre de notre être entre terre et ciel, ce lieu de résidence m’a montré à quel point il était lui-même l’idéal du poème pour moi.  
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La présentation sera émaillée de moments de lectures pour appuyer l’importance de la pulsation du poème (poésie pulsée) et entrer dans le détail de certains thèmes : l’éloge de l’inconfort, les créatures romanes et nos émotions, la spirale du temps, le temple intérieur et le paysage de mon enfance dans lequel s’élève le prieuré.
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'''Bio'''
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J’écris. Par l’écriture j’explore, me transfigure, approfondis la sensualité du corps-univers, laisse émerger les questions. Par elles, évoluer. Je suis influencée par toutes sortes de poèmes venant du monde entier, mes origines catalanes, l’époque médiévale et ses écrits mystiques, les poètes qui m’entourent mais surtout par les expériences auxquelles me mène un fort désir de libération. En 2017 j’initie deux œuvres collectives pour donner de la force sensible aux pratiques orales et sonores de la poésie : la revue OR, revue papier avec une application de réalité augmentée, et Radio O, un lecteur continu de poésies et de musique. Aujourd’hui je fais pousser une association de poésie dans une ferme du Morvan.
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[http://la-perle.org la-perle.org]
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'''Biblio '''
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'''Recueils'''
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La Claire Caresse, éd. Lanskine et éd. Paraules, 2021
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je suis amoureuse, Les éditions Lanskine, 2020
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Dehors Dehors, éd. Lanskine, 2019
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Je suis trop propre, éd. Furtives, 2018
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Mont Reine, éd. Supernova, 2015.
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'''Manifeste'''
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Note poésie pulsée, éd. Furtives, 2019
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qui apparaît aussi dans le recueil :
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je suis amoureuse, Les éditions Lanskine, 2020
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Traduction (du catalan au français)
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Tanière de lunes, Maria-Mercè Marçal, éd. Supernova, 2016.
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'''Essai'''
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Femmes et nations dans la littérature contemporaine, éd. L’Harmattan, 2012
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==The Living Library #2==
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'''Le Fait de vivre'''
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'''Stéphane Bouquet'''
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'''Lundi 6 décembre'''
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'''Forum Audi 4, 18.30'''
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'''Rue d’Irlande 58, 1060 Bruxelles'''
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'''Argument'''
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Le poète Louis Zukofsky, avec cet art états-unien pour le commerce et les slogans efficaces, dit de la poésie qu’elle est « sound, sight and sense ». Dans cet ordre, qui est peut-être pour lui un ordre hiérarchiqueSound, c’est le son bien sûr, la puissance musicale de la langue. Sight, c’est l’aspect visuel, l’organisation typographique de la page. Sense, c’est le sens . Mais le sens c’est quoi ? Surtout pas quelque chose qu’on voudrait dire ou qu’il y aurait dit à dire. Du moins est-ce l’une des idées que je voudrais défendre ici : faire sens en poésie (ni d’ailleurs en art) ne consiste pas selon moi à dire quelque chose – mais à faire quelque chose. C’était déjà la croyance de la littérature antique telle que la comprend une historienne comme Florence Dupont. Que peut-on faire ? est donc la question à se poser ? Créer du sens au sens justement non pas de discours mais de sensations ? Produire des formes des vies ? Autre chose encore ? Ce séminaire sera l’occasion d’en discuter.
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'''Bio-biblio'''
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Stéphane Bouquet a publié plusieurs livres de poésie ou autour de la poésie (Les derniers en date, Vie commune et Le Fait de vivre, Champ Vallon, 2016 et 2021, et La Cité de Paroles, Corti, 2018). Il est aussi l’auteur de quelques récits (dont Agnès & ses sourires, Post-éditions, 2018). Sa publication la plus récente est une brève étude critique sur Sappho (Sappho, Ed. de la Philharmonie, 2021) réinscrivant la lecture de l’œuvre dans le contexte rituel et cultuel de la Grèce archaïque.
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Il a proposé une traduction de divers poètes américains, dont le lyrique a pris à bras le corps la matière urbaine, dont Paul Blackburn, James Schuyler et trois livres de Peter Gizzi.
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Il est par ailleurs co-scénariste après avoir été longtemps critique aux Cahiers du cinéma. Il a publié des études sur Clint Eastwood, Gus Van Sant, Eisenstein et Pasolini.
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Il a participé – en tant que danseur ou dramaturge – aux créations chorégraphiques de Mathilde Monnier, Déroutes (2002) et frère&sœur (2005). Et collabore régulièrement au théâtre avec Robert Cantarella qui a monté sa première pièce Monstres.

Version du 16 mars 2022 à 18:17


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TLL - The Living Library est une plateforme où des écrivains, artistes, chercheurs, éditeurs viennent présenter des livres récents et moins récents.

Programmation : Elke de Rijcke, en collaboration avec ESA Saint-Luc et Erg Bruxelles


The Living Library #1

La Claire Caresse / La Chiara Caricia

Anna Serra


Lundi 8 novembre

Forum Audi 4, 18.30

Rue d’Irlande 58, 1060 Bruxelles

ON REPLAY HERE

And here


La présentation de mon recueil de poèmes La Claire Caresse/ La Chiara Caricia est l’occasion de partager mon aventure au prieuré de Serrabona et de soulever les différentes fonctions que je prête à l’écriture. L’écriture du poème est une expérience venant parfaire l’expérience de vie, en révéler la dimension totale. Elle est aussi ce qui permet de donner une voix à ce qui ne l’a pas encore ou ne l’a plus. Outre les êtres disparus de ce lieu et alentours, il y aussi ses créatures romanes qui continuent de l’habiter sans que nous puissions véritablement les entendre. Restant au bord d’un secret murmuré tout au fond de l’entrelacement de mon altérité, j’ai utilisé le poème pour les faire parler. Toujours dans le but d’explorer les pouvoirs de la parole, j’évoquerai ce que le lieu a déclenché dans la conscience de mon travail. Si je le considère dans ses intentions de régénération de nos énergies, de rééquilibre de notre être entre terre et ciel, ce lieu de résidence m’a montré à quel point il était lui-même l’idéal du poème pour moi. La présentation sera émaillée de moments de lectures pour appuyer l’importance de la pulsation du poème (poésie pulsée) et entrer dans le détail de certains thèmes : l’éloge de l’inconfort, les créatures romanes et nos émotions, la spirale du temps, le temple intérieur et le paysage de mon enfance dans lequel s’élève le prieuré.

Bio

J’écris. Par l’écriture j’explore, me transfigure, approfondis la sensualité du corps-univers, laisse émerger les questions. Par elles, évoluer. Je suis influencée par toutes sortes de poèmes venant du monde entier, mes origines catalanes, l’époque médiévale et ses écrits mystiques, les poètes qui m’entourent mais surtout par les expériences auxquelles me mène un fort désir de libération. En 2017 j’initie deux œuvres collectives pour donner de la force sensible aux pratiques orales et sonores de la poésie : la revue OR, revue papier avec une application de réalité augmentée, et Radio O, un lecteur continu de poésies et de musique. Aujourd’hui je fais pousser une association de poésie dans une ferme du Morvan.

la-perle.org

annaserra.fr


Biblio

Recueils

La Claire Caresse, éd. Lanskine et éd. Paraules, 2021

je suis amoureuse, Les éditions Lanskine, 2020

Dehors Dehors, éd. Lanskine, 2019 . Je suis trop propre, éd. Furtives, 2018

Mont Reine, éd. Supernova, 2015.


Manifeste

Note poésie pulsée, éd. Furtives, 2019 qui apparaît aussi dans le recueil : je suis amoureuse, Les éditions Lanskine, 2020


Traduction (du catalan au français) Tanière de lunes, Maria-Mercè Marçal, éd. Supernova, 2016.

Essai

Femmes et nations dans la littérature contemporaine, éd. L’Harmattan, 2012


The Living Library #2

Le Fait de vivre

Stéphane Bouquet


Lundi 6 décembre

Forum Audi 4, 18.30

Rue d’Irlande 58, 1060 Bruxelles


Argument

Le poète Louis Zukofsky, avec cet art états-unien pour le commerce et les slogans efficaces, dit de la poésie qu’elle est « sound, sight and sense ». Dans cet ordre, qui est peut-être pour lui un ordre hiérarchique. Sound, c’est le son bien sûr, la puissance musicale de la langue. Sight, c’est l’aspect visuel, l’organisation typographique de la page. Sense, c’est le sens . Mais le sens c’est quoi ? Surtout pas quelque chose qu’on voudrait dire ou qu’il y aurait dit à dire. Du moins est-ce l’une des idées que je voudrais défendre ici : faire sens en poésie (ni d’ailleurs en art) ne consiste pas selon moi à dire quelque chose – mais à faire quelque chose. C’était déjà la croyance de la littérature antique telle que la comprend une historienne comme Florence Dupont. Que peut-on faire ? est donc la question à se poser ? Créer du sens au sens justement non pas de discours mais de sensations ? Produire des formes des vies ? Autre chose encore ? Ce séminaire sera l’occasion d’en discuter.


Bio-biblio

Stéphane Bouquet a publié plusieurs livres de poésie ou autour de la poésie (Les derniers en date, Vie commune et Le Fait de vivre, Champ Vallon, 2016 et 2021, et La Cité de Paroles, Corti, 2018). Il est aussi l’auteur de quelques récits (dont Agnès & ses sourires, Post-éditions, 2018). Sa publication la plus récente est une brève étude critique sur Sappho (Sappho, Ed. de la Philharmonie, 2021) réinscrivant la lecture de l’œuvre dans le contexte rituel et cultuel de la Grèce archaïque. Il a proposé une traduction de divers poètes américains, dont le lyrique a pris à bras le corps la matière urbaine, dont Paul Blackburn, James Schuyler et trois livres de Peter Gizzi. Il est par ailleurs co-scénariste après avoir été longtemps critique aux Cahiers du cinéma. Il a publié des études sur Clint Eastwood, Gus Van Sant, Eisenstein et Pasolini. Il a participé – en tant que danseur ou dramaturge – aux créations chorégraphiques de Mathilde Monnier, Déroutes (2002) et frère&sœur (2005). Et collabore régulièrement au théâtre avec Robert Cantarella qui a monté sa première pièce Monstres.