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Graphisme → Design Graphique (MA) : Différence entre versions

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Enseignant(s) : [[Françoise Tahon]]
 
Enseignant(s) : [[Françoise Tahon]]
  
Le master en graphisme est la proposition de réfléchir avec les étudiants, des interlocuteurs externes et internes à l’école, aux moyens d’être un acteur essentiel dans la conception et la création de projets artistiques et communicationnels [le design graphique]. C’est envisager le graphisme comme outil d’analyse et de réflexion et d’investigation de la complexité du monde.
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''graphisme nomade''
L’outil pédagogique au centre du cours est le livre, ses dérivés et son devenir.
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L’image est travaillée pour son potentiel documentaire, illustratif, ou comme élément central du projet.
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Nomade dans le sens de non-installé à demeure.
Le texte est abordé d’un point de vue rédactionnel, une question de sens et par la typographie, question de contexte et de forme, interdépendante du contenu.
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Il est question d’objets de design graphique conçus pour l’investigation, la discussion, les rencontres.
Le travail consiste alors soit à proposer un point de vue sur une problématique soit à transmettre l’univers rencontré soit à relayer les idées soit à transposer dans sa propre pratique une méthode rencontrée.
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L’objet livre devient objet à investiguer, le lieu où inscrire la recherche dans un support tangible qui parfois
De courts exposés et/ou exercices abordent des points essentiels pour une pratique contemporaine du design graphique, notamment le rôle des changements technologiques dans le développement du métier de graphiste.
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sera malmené et oublié.
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Un graphisme qui soit constitue une forme de recherche soit est une étape dans un processus de recherche.  
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Un graphisme où les visuels agissent comme des miroirs, permettent une distance ou bien ces visuels agissent
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en tant qu’impulsions à la pensée.
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On va quelque part ensemble, on se penche sur ce qu’il s’y passe, on se documente, on étudie des possibles,
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on fait proposition, on inscrit des choses. On varie les points de vues, on extrapole, on amplifie…
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Ensemble et/ou individuellement.
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On change de lieu physique, d’environnement et on expérimente la distance. On imagine des scénarios de lecture.
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On construit avec l’émotion, rien qu’avec des images.
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Comment la pensée est-elle influencée par la mise en espace du texte lu?
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On apprend –ou réapprend – à construire des maquettes en élaborant leur contenu.  
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On commence par construire l’année, en relation avec des événements et en collaboration avec d’autres ateliers.
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- projet d’un master qui existe par ce qu’on en fait, ce qu’on y fait et non un programme dans lequel rentrer.
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  Imaginer des formes possibles à sa publication et diffusion.
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- projet transculturel avec la contrainte de la distance.
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- collaboration à propos des dossiers dé-contraints de l’administratif.
  
  

Version du 6 septembre 2018 à 10:30

Enseignant(s) : Françoise Tahon

graphisme nomade

Nomade dans le sens de non-installé à demeure. Il est question d’objets de design graphique conçus pour l’investigation, la discussion, les rencontres. L’objet livre devient objet à investiguer, le lieu où inscrire la recherche dans un support tangible qui parfois sera malmené et oublié. Un graphisme qui soit constitue une forme de recherche soit est une étape dans un processus de recherche. Un graphisme où les visuels agissent comme des miroirs, permettent une distance ou bien ces visuels agissent en tant qu’impulsions à la pensée.

On va quelque part ensemble, on se penche sur ce qu’il s’y passe, on se documente, on étudie des possibles, on fait proposition, on inscrit des choses. On varie les points de vues, on extrapole, on amplifie… Ensemble et/ou individuellement. On change de lieu physique, d’environnement et on expérimente la distance. On imagine des scénarios de lecture. On construit avec l’émotion, rien qu’avec des images. Comment la pensée est-elle influencée par la mise en espace du texte lu? On apprend –ou réapprend – à construire des maquettes en élaborant leur contenu.

On commence par construire l’année, en relation avec des événements et en collaboration avec d’autres ateliers.


- projet d’un master qui existe par ce qu’on en fait, ce qu’on y fait et non un programme dans lequel rentrer.

 Imaginer des formes possibles à sa publication et diffusion.

- projet transculturel avec la contrainte de la distance. - collaboration à propos des dossiers dé-contraints de l’administratif.