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Différences entre les pages « Graphisme → Design Graphique » et « Lucie Szechter »

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{{English|Graphic design- Experimental and critical practices}}
 
  
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Actualités
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⇁ http://cargocollective.com/lucieszechter
  
''Pratiques expérimentales et critiques''
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Lucie Szechter est réalisatrice et doctorante à l’Université de Liège et l’École de recherche graphique à Bruxelles (erg), mandataire d’une bourse FRESH allouée par le FNRS. Sa thèse est supervisée par Livio Belloï (ULg) et Joanna Lorho (erg).
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En 2014, elle tourne son premier court-métrage de fiction Plage(s) produit par le Groupe de Recherches et d'Essais cinématographiques (G.R.E.C) puis collabore avec le centre d'art le BAL, à Paris, dans le cadre de leur programme « La Fabrique du regard ». Elle tourne son second film, 27 ans, ainsi qu’un film d’une minute, In the air, sur l’invitation du G.R.E.C, de France 2 et l’Agence du court métrage en 2016. En 2018, Lucie Szechter réalise le film documentaire L’Oreille décollée, produit par Aurora Films avec l’aide du CNC, de la région Pays de la Loire et du FNRS (sélectionné au Festival d’Alès, au Mois du film documentaire, à la Nuit des Musées..). Elle vient de finaliser, en mai 2021, le film SHELTER co-réalisé avec Benjamin Cataliotti Valdina et produit par la Zoo Galerie. Lucie Szechter écrit également sur le cinéma (CinémAction, Intermédialité, Corps), seule ou en collaboration avec la chercheuse Marion Froger (Université de Montréal) et, plus récemment, avec Camille Bui (Paris 1 Sorbonne) pour le livre Cinéma à l’Université sous la direction de Frédéric Sojcher et Serge Le Péron. En 2022, Lucie Szechter assura deux cours (théorique et pratique) à l’Université Paris 1 Sorbonne au sein du département Cinéma et du département Arts Plastiques de l’université.
  
"Graphisme – pratiques expérimentales et critiques", envisage le graphisme comme outil d’analyse, de réflexion et d’investigation de la complexité du monde. Il s’agit de provoquer un mouvement, non de confirmer un état de fait.
 
  
En invitant à prendre conscience des enjeux de notre société qu’ils soient politiques, environnementaux, sociaux ou culturels, le graphisme est autant une matière à penser qu’une manière de penser. Le graphiste devient acteur plutôt qu’auteur.
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Titre de la thèse
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« Son propre visage en partage.  Similare (ressembler), simulare (simuler), simultas (être ensemble) »
  
Les étudiants sont amenés à prendre position de manière critique et singulière à travers des moyens propres au design graphique. Le travail de l’image, l’illustration graphique, le signe, la typographie, la mise en page, la mise en espace sont au cœur des propositions. L’objet du graphisme c’est celui de l’inscription. Le choix, la remise en question, la création d’outils et le medium sont développés en adéquation avec le projet.
 
  
Plutôt que de viser l’aboutissement d’une réponse à une question donnée, l’approche de cette orientation se caractérise davantage par l’exploration de différents processus de création. La recherche et les écritures singulières sont privilégiées en favorisant l’expérimentation – tel un laboratoire où le faire est encouragé. Une ouverture à d’autres champs, expériences et compétences est mise en avant afin de se constituer un ensemble de références transversales (art, design, cinéma, son, danse, architecture, sciences, cuisine etc.) et d’enrichir ainsi sa pratique graphique.
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Lien de visionnage / projet de thèse L’Oreille décollée (2018, 54min) :
  
== [[Graphisme (BA)]] ==
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En DVD et VOD aux éditions L'Harmattan :
== [[Graphisme (MA)]] ==
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⇁ https://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=video&no=3804
  
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with english subtitles :
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⇁ https://vitheque.com/fr/oeuvres/loreille-decollee
  
  
[[Catégorie:Orientations]]
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Sujet de la recherche doctorale
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Ce projet de thèse interroge les enjeux de la ressemblance et de l’apparentement dans, et au moyen de, la pratique de l’autofilmage. Le terme « autofilmage » se compose d’Auto : du grec αὐτὸς signifiant « par soi-même » et de Filmage : action de filmer. Qu’est-ce que se filmer soi-même comme un·e autre ? La ressemblance est investie d’une fonction sociale et emblématique et avec elle s’établit une relation entre le visage et le regard qui se pose sur lui pour le comparer à un autre. Dans cette thèse en recherche-création, dont l’élément central est le film documentaire L’Oreille décollée (2018, 54min), nous analysons la place faite à l’autre dans les traits d’un visage et la place faite au spectateur qui peut l’identifier.
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This PhD project aims at questioning the implications of resemblance and kinship, in and through the practice of self-filming. What does it mean to film oneself as an Other? Resemblance has always been invested with social and symbolical functions. It creates a link between a face and the gaze that scrutinizes it. We will analyze what place is allotted to the Other in the features of the face that is self-filmed and what place is allotted to the spectator who is able to identify it.
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Accès aux articles de recherche :
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⇁https://ulg.academia.edu/LucieSzechter
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Filmographie sélective et contact de diffusion :
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L’Oreille décollée (2018) :
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Il est courant d’entendre autour d’un berceau : « il a les yeux de son père » ou encore « c’est incroyable comme elle ressemble à sa mère ». D’où vient cette propension humaine à chercher en chacun de nous la ressemblance physique qui trahirait la filiation, l’identité ? Il s’agit presque d’un lieu commun alors que, de toute évidence, cela peut parfois toucher à quelque chose de très intime. L’Oreille décollée interroge la question de la transmission, de l’appartenance et de la reconnaissance à travers le prisme de la ressemblance physique. Pour cela, Lucie Szechter fait appel à sa propre histoire pour mieux aller vers les autres et recueillir leurs témoignages. Pour partir de l’infiniment petit et observer les liens qui nous lient et ou nous délient parfois à l’échelle d’une famille, d’un couple ou dans nos imaginaires collectifs face à la ressemblance. Parce qu’au fond, elle voit bien que cette oreille décollée est celle de sa mère. Mais le reste de son visage, d’où vient-il? 
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Our physical appearance is the most visible, the most accessible element for anyone watching us. However, it is the result of long family stories, love stories, accidents.
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It is common to hear around a cradle: "he has the eyes of his father" or "it's amazing how she looks like her mother". Where does this human propensity to look in each of us for the physical resemblance that betrays filiation, identity? It's almost a commonplace, but obviously it can sometimes touch something very intimate. "The Bat ear" questions the question of transmission, belonging and recognition through the prism of physical resemblance. For this, Lucie Szechter uses her own story as a starting point to better reach the others and collect their stories. To start from the infinitely small and observe the links that bind us and sometimes divide us at the level of a family, a couple or in our collective imaginations in regards to the resemblance. Because deep down, she can see that this protruding ear is her mother's. But the rest of her face, whose is it? 
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contact diffusion : contact@aurorafilms.fr
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SHELTER  (2021) :
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Le film participe d’une réflexion sur la notion de refuge, envisagée avant et pendant les confinements successifs qui ont empreint cette dernière d’une coloration inattendue. Il met en scène une dizaine d'artistes et leurs œuvres, qui s'interpellent et se répondent par le biais du montage. En 2021, les artistes Nelson Bourrec Carter, Julie Béna, Alain Declercq, Hoël Duret, Ben Thorp Brown, Anne-Charlotte Finel, Armand Morin, Gwenola Wagon & Stéphane Degoutin, Thomas Teurlai & Alain Damasio, Yan Tomaszewski, n'auront jamais été aussi proches et éloignés les uns des autres. Lucie Szechter et Benjamin Cataliotti Valdina documentent ce moment singulier où le refuge (le shelter), de la cabane au bunker, est au cœur de nos remises en question intimes et politiques. 
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"Shelter", the movie, was made in order to create a new existence for a contemporary art exhibition that was cancelled due to the restrictions caused by the covid-19 crisis.
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Originally programmed by Patrice Joly, director of the Zoo galerie and of the art magazine 02, this exhibition has become a filmic work in its own right in the hands of the film duo Lucie Szechter and Benjamin Cataliotti Valdina.
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The film is a reflection on the notion of refuge, considered before and during the successive confinements that have given it an unexpected colouring. It features a dozen artists and their works, which question and answer each other through the editing process.
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In 2021, the artists Nelson Bourrec Carter, Julie Béna, Alain Declercq, Hoël Duret, Ben Thorp Brown, Anne-Charlotte Finel, Armand Morin, Gwenola Wagon & Stéphane Degoutin, Thomas Teurlai & Alain Damasio, Yan Tomaszewski, will have never been so close and yet so far away from one another.
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Lucie Szechter and Benjamin Cataliotti Valdina document this singular moment of our time when shelter, from the cabin to the bunker, is at the heart of our intimate and political questioning.
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contact diffusion : patricejoly@orange.fr
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Plage(s)  (2014) :
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Yuko ne sait pas toujours comment incarner son corps et ses désirs. Une amitié naît de cette dérive à quai.
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Yuko is not always sure how to listen to her body and her desires. A friendship emerges from this stationary drifting.
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contact diffusion : macampos@grec-info.com
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27ans  (2016) :
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« J'ai 27 ans 
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J'aimerais comprendre ce qui se passe ici 
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Et j'aime prendre des risques inutiles. »
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Accepter, résister, partir, créer, procréer ? J'ai 27 ans et le temps me glisse entre les doigts.
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En 1959 Jean-Daniel Pollet réalisait La ligne de mire, un premier long métrage fragile et entêtant. Ce film a été totalement oublié. Pourtant en 2016 sa mélancolie lancinante semble n'avoir jamais aussi bien résonné dans ma vie.
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« I’m twenty seven 
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I’d like to understand what is going on here 
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And I like taking unnecessary risks. »
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Should I accept, or resist, or go away ; create, or procreate? I’m twenty seven and time slips through my fingers.
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en accès libre : https://vimeo.com/163511084 [mot de passe : 27ans]

Version du 9 septembre 2021 à 11:33

Actualités ⇁ http://cargocollective.com/lucieszechter

Lucie Szechter est réalisatrice et doctorante à l’Université de Liège et l’École de recherche graphique à Bruxelles (erg), mandataire d’une bourse FRESH allouée par le FNRS. Sa thèse est supervisée par Livio Belloï (ULg) et Joanna Lorho (erg). En 2014, elle tourne son premier court-métrage de fiction Plage(s) produit par le Groupe de Recherches et d'Essais cinématographiques (G.R.E.C) puis collabore avec le centre d'art le BAL, à Paris, dans le cadre de leur programme « La Fabrique du regard ». Elle tourne son second film, 27 ans, ainsi qu’un film d’une minute, In the air, sur l’invitation du G.R.E.C, de France 2 et l’Agence du court métrage en 2016. En 2018, Lucie Szechter réalise le film documentaire L’Oreille décollée, produit par Aurora Films avec l’aide du CNC, de la région Pays de la Loire et du FNRS (sélectionné au Festival d’Alès, au Mois du film documentaire, à la Nuit des Musées..). Elle vient de finaliser, en mai 2021, le film SHELTER co-réalisé avec Benjamin Cataliotti Valdina et produit par la Zoo Galerie. Lucie Szechter écrit également sur le cinéma (CinémAction, Intermédialité, Corps), seule ou en collaboration avec la chercheuse Marion Froger (Université de Montréal) et, plus récemment, avec Camille Bui (Paris 1 Sorbonne) pour le livre Cinéma à l’Université sous la direction de Frédéric Sojcher et Serge Le Péron. En 2022, Lucie Szechter assura deux cours (théorique et pratique) à l’Université Paris 1 Sorbonne au sein du département Cinéma et du département Arts Plastiques de l’université.


Titre de la thèse « Son propre visage en partage.  Similare (ressembler), simulare (simuler), simultas (être ensemble) »


Lien de visionnage / projet de thèse L’Oreille décollée (2018, 54min) :

En DVD et VOD aux éditions L'Harmattan : ⇁ https://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=video&no=3804

with english subtitles : ⇁ https://vitheque.com/fr/oeuvres/loreille-decollee


Sujet de la recherche doctorale Ce projet de thèse interroge les enjeux de la ressemblance et de l’apparentement dans, et au moyen de, la pratique de l’autofilmage. Le terme « autofilmage » se compose d’Auto : du grec αὐτὸς signifiant « par soi-même » et de Filmage : action de filmer. Qu’est-ce que se filmer soi-même comme un·e autre ? La ressemblance est investie d’une fonction sociale et emblématique et avec elle s’établit une relation entre le visage et le regard qui se pose sur lui pour le comparer à un autre. Dans cette thèse en recherche-création, dont l’élément central est le film documentaire L’Oreille décollée (2018, 54min), nous analysons la place faite à l’autre dans les traits d’un visage et la place faite au spectateur qui peut l’identifier. This PhD project aims at questioning the implications of resemblance and kinship, in and through the practice of self-filming. What does it mean to film oneself as an Other? Resemblance has always been invested with social and symbolical functions. It creates a link between a face and the gaze that scrutinizes it. We will analyze what place is allotted to the Other in the features of the face that is self-filmed and what place is allotted to the spectator who is able to identify it.


Accès aux articles de recherche : ⇁https://ulg.academia.edu/LucieSzechter


Filmographie sélective et contact de diffusion :

L’Oreille décollée (2018) :

Il est courant d’entendre autour d’un berceau : « il a les yeux de son père » ou encore « c’est incroyable comme elle ressemble à sa mère ». D’où vient cette propension humaine à chercher en chacun de nous la ressemblance physique qui trahirait la filiation, l’identité ? Il s’agit presque d’un lieu commun alors que, de toute évidence, cela peut parfois toucher à quelque chose de très intime. L’Oreille décollée interroge la question de la transmission, de l’appartenance et de la reconnaissance à travers le prisme de la ressemblance physique. Pour cela, Lucie Szechter fait appel à sa propre histoire pour mieux aller vers les autres et recueillir leurs témoignages. Pour partir de l’infiniment petit et observer les liens qui nous lient et ou nous délient parfois à l’échelle d’une famille, d’un couple ou dans nos imaginaires collectifs face à la ressemblance. Parce qu’au fond, elle voit bien que cette oreille décollée est celle de sa mère. Mais le reste de son visage, d’où vient-il?  Our physical appearance is the most visible, the most accessible element for anyone watching us. However, it is the result of long family stories, love stories, accidents. It is common to hear around a cradle: "he has the eyes of his father" or "it's amazing how she looks like her mother". Where does this human propensity to look in each of us for the physical resemblance that betrays filiation, identity? It's almost a commonplace, but obviously it can sometimes touch something very intimate. "The Bat ear" questions the question of transmission, belonging and recognition through the prism of physical resemblance. For this, Lucie Szechter uses her own story as a starting point to better reach the others and collect their stories. To start from the infinitely small and observe the links that bind us and sometimes divide us at the level of a family, a couple or in our collective imaginations in regards to the resemblance. Because deep down, she can see that this protruding ear is her mother's. But the rest of her face, whose is it?  contact diffusion : contact@aurorafilms.fr


SHELTER  (2021) :

Le film participe d’une réflexion sur la notion de refuge, envisagée avant et pendant les confinements successifs qui ont empreint cette dernière d’une coloration inattendue. Il met en scène une dizaine d'artistes et leurs œuvres, qui s'interpellent et se répondent par le biais du montage. En 2021, les artistes Nelson Bourrec Carter, Julie Béna, Alain Declercq, Hoël Duret, Ben Thorp Brown, Anne-Charlotte Finel, Armand Morin, Gwenola Wagon & Stéphane Degoutin, Thomas Teurlai & Alain Damasio, Yan Tomaszewski, n'auront jamais été aussi proches et éloignés les uns des autres. Lucie Szechter et Benjamin Cataliotti Valdina documentent ce moment singulier où le refuge (le shelter), de la cabane au bunker, est au cœur de nos remises en question intimes et politiques.  "Shelter", the movie, was made in order to create a new existence for a contemporary art exhibition that was cancelled due to the restrictions caused by the covid-19 crisis. Originally programmed by Patrice Joly, director of the Zoo galerie and of the art magazine 02, this exhibition has become a filmic work in its own right in the hands of the film duo Lucie Szechter and Benjamin Cataliotti Valdina. The film is a reflection on the notion of refuge, considered before and during the successive confinements that have given it an unexpected colouring. It features a dozen artists and their works, which question and answer each other through the editing process. In 2021, the artists Nelson Bourrec Carter, Julie Béna, Alain Declercq, Hoël Duret, Ben Thorp Brown, Anne-Charlotte Finel, Armand Morin, Gwenola Wagon & Stéphane Degoutin, Thomas Teurlai & Alain Damasio, Yan Tomaszewski, will have never been so close and yet so far away from one another. Lucie Szechter and Benjamin Cataliotti Valdina document this singular moment of our time when shelter, from the cabin to the bunker, is at the heart of our intimate and political questioning. contact diffusion : patricejoly@orange.fr

Plage(s)  (2014) :

Yuko ne sait pas toujours comment incarner son corps et ses désirs. Une amitié naît de cette dérive à quai. Yuko is not always sure how to listen to her body and her desires. A friendship emerges from this stationary drifting. contact diffusion : macampos@grec-info.com

27ans  (2016) :

« J'ai 27 ans  J'aimerais comprendre ce qui se passe ici  Et j'aime prendre des risques inutiles. » Accepter, résister, partir, créer, procréer ? J'ai 27 ans et le temps me glisse entre les doigts. En 1959 Jean-Daniel Pollet réalisait La ligne de mire, un premier long métrage fragile et entêtant. Ce film a été totalement oublié. Pourtant en 2016 sa mélancolie lancinante semble n'avoir jamais aussi bien résonné dans ma vie. « I’m twenty seven  I’d like to understand what is going on here  And I like taking unnecessary risks. » Should I accept, or resist, or go away ; create, or procreate? I’m twenty seven and time slips through my fingers.

en accès libre : https://vimeo.com/163511084 [mot de passe : 27ans]