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Différences entre les pages « The Living Library » et « Disréalisme (Dans les ruines de la réalité) - Une conférence de Grégory Chatonsky - 30.03.2022 »

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{{Actualités
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|Published=2022-03-22
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|Image=_Gregory Chatonsky - Crédit _ Cité internationale des arts xMaurine_Tric_1.jpg
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|Description='''Mercredi 30.03.2022 - 18h00 - AUDI PAGE'''
  
[[Catégorie:Outils collectifs]]
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Ouvert à tou.te.s
  
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L'introduction de l'IA (ou réseaux de neurones récursifs) dans le champ de l'art contemporain n'est pas une question technique, au sens instrumental, ou de médium, mais signale la clôture paradoxale du photoréalisme hérité de la révolution industrielle. Grégory Chatonsky tentera, à travers ses expérimentations artistiques, de présenter les concepts d'hypermnésie, d'hyperproduction, d'imagination artificielle et de disréalisme pour définir notre époque où la vérité tremble de l'induction statistique et d'un jeu généralisé dont personne ne semble pouvoir s'échapper.
  
'''TLL - The Living Library''' est une plateforme où des écrivains, artistes, chercheurs, éditeurs viennent présenter des livres récents et moins récents.
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Depuis le milieu des années 90, '''Grégory Chatonsky''' travaille sur le Web et principalement sur son affectivité le menant à questionner l’identité et les nouvelles narrations qui émergent du réseau. À partir de 2001, il a commencé une série sur la dislocation, l’esthétique les ruines et l’extinction comme phénomène artificiel et naturel. Au fil des années, il s’est tourné vers la capacité des machines à produire de façon quasi autonome des résultats qui ressemblent à une production humaine. Ces problématiques sont devenues convergentes grâce à l’imagination artificielle qui utilise les données accumulées sur le Web comme matériau d’apprentissage afin de produire une ressemblance. Dans le contexte d’une extinction de l’espèce humaine, le réseau apparait alors comme une tentative pour créer un monument par anticipation qui continuerait après notre disparition.
 
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}}
Programmation : [[Elke de Rijcke]], en collaboration avec ESA Saint-Luc et Erg Bruxelles
 
 
 
 
 
==The Living Library #1==
 
 
 
'''La Claire Caresse / La Chiara Caricia'''
 
 
 
'''Anna Serra'''
 
 
 
 
 
'''Lundi 8 novembre'''
 
 
 
'''Forum Audi 4, 18.30'''
 
 
 
'''Rue d’Irlande 58, 1060 Bruxelles'''
 
 
 
[https://youtu.be/ed8jWcBSUzQv ON REPLAY HERE]<br>
 
 
 
=== And here ===
 
<br>
 
{{vimeo|653689447}}
 
 
 
La présentation de mon recueil de poèmes La Claire Caresse/ La Chiara Caricia est l’occasion de partager mon aventure au prieuré de Serrabona et de soulever les différentes fonctions que je prête à l’écriture.
 
L’écriture du poème est une expérience venant parfaire l’expérience de vie, en révéler la dimension totale. Elle est aussi ce qui permet de donner une voix à ce qui ne l’a pas encore ou ne l’a plus. Outre les êtres disparus de ce lieu et alentours, il y aussi ses créatures romanes qui continuent de l’habiter sans que nous puissions véritablement les entendre. Restant au bord d’un secret murmuré tout au fond de l’entrelacement de mon altérité, j’ai utilisé le poème pour les faire parler.
 
Toujours dans le but d’explorer les pouvoirs de la parole, j’évoquerai ce que le lieu a déclenché dans la conscience de mon travail. Si je le considère dans ses intentions de régénération de nos énergies, de rééquilibre de notre être entre terre et ciel, ce lieu de résidence m’a montré à quel point il était lui-même l’idéal du poème pour moi.
 
La présentation sera émaillée de moments de lectures pour appuyer l’importance de la pulsation du poème (poésie pulsée) et entrer dans le détail de certains thèmes : l’éloge de l’inconfort, les créatures romanes et nos émotions, la spirale du temps, le temple intérieur et le paysage de mon enfance dans lequel s’élève le prieuré.
 
 
 
'''Bio'''
 
 
 
J’écris. Par l’écriture j’explore, me transfigure, approfondis la sensualité du corps-univers, laisse émerger les questions. Par elles, évoluer. Je suis influencée par toutes sortes de poèmes venant du monde entier, mes origines catalanes, l’époque médiévale et ses écrits mystiques, les poètes qui m’entourent mais surtout par les expériences auxquelles me mène un fort désir de libération. En 2017 j’initie deux œuvres collectives pour donner de la force sensible aux pratiques orales et sonores de la poésie : la revue OR, revue papier avec une application de réalité augmentée, et Radio O, un lecteur continu de poésies et de musique. Aujourd’hui je fais pousser une association de poésie dans une ferme du Morvan.
 
 
 
[http://la-perle.org la-perle.org]
 
 
 
[http://annaserra.fr annaserra.fr]
 
 
 
 
 
'''Biblio '''
 
 
 
'''Recueils'''
 
 
 
La Claire Caresse, éd. Lanskine et éd. Paraules, 2021
 
 
 
je suis amoureuse, Les éditions Lanskine, 2020
 
 
 
Dehors Dehors, éd. Lanskine, 2019
 
.
 
Je suis trop propre, éd. Furtives, 2018
 
 
 
Mont Reine, éd. Supernova, 2015.
 
 
 
 
 
'''Manifeste'''
 
 
 
Note poésie pulsée, éd. Furtives, 2019
 
qui apparaît aussi dans le recueil :
 
je suis amoureuse, Les éditions Lanskine, 2020
 
 
 
 
 
Traduction (du catalan au français)
 
Tanière de lunes, Maria-Mercè Marçal, éd. Supernova, 2016.
 
 
 
'''Essai'''
 
 
 
Femmes et nations dans la littérature contemporaine, éd. L’Harmattan, 2012
 
 
 
 
 
==The Living Library #2==
 
 
 
'''Le Fait de vivre'''
 
 
 
'''Stéphane Bouquet'''
 
 
 
 
 
'''Lundi 6 décembre'''
 
 
 
'''Forum Audi 4, 18.30'''
 
 
 
'''Rue d’Irlande 58, 1060 Bruxelles'''
 
 
 
 
 
'''Argument'''
 
 
 
Le poète Louis Zukofsky, avec cet art états-unien pour le commerce et les slogans efficaces, dit de la poésie qu’elle est « sound, sight and sense ». Dans cet ordre, qui est peut-être pour lui un ordre hiérarchique.  Sound, c’est le son bien sûr, la puissance musicale de la langue. Sight, c’est l’aspect visuel, l’organisation typographique de la page. Sense, c’est le sens . Mais le sens c’est quoi ? Surtout pas quelque chose qu’on voudrait dire ou qu’il y aurait dit à dire. Du moins est-ce l’une des idées que je voudrais défendre ici : faire sens en poésie (ni d’ailleurs en art) ne consiste pas selon moi à dire quelque chose – mais à faire quelque chose. C’était déjà la croyance de la littérature antique telle que la comprend une historienne comme Florence Dupont. Que peut-on faire ? est donc la question à se poser ? Créer du sens au sens justement non pas de discours mais de sensations ? Produire des formes des vies ? Autre chose encore ? Ce séminaire sera l’occasion d’en discuter.
 
 
 
 
 
'''Bio-biblio'''
 
 
 
Stéphane Bouquet a publié plusieurs livres de poésie ou autour de la poésie (Les derniers en date, Vie commune et Le Fait de vivre, Champ Vallon, 2016 et 2021, et La Cité de Paroles, Corti, 2018). Il est aussi l’auteur de quelques récits (dont Agnès & ses sourires, Post-éditions, 2018). Sa publication la plus récente est une brève étude critique sur Sappho (Sappho, Ed. de la Philharmonie, 2021) réinscrivant la lecture de l’œuvre dans le contexte rituel et cultuel de la Grèce archaïque.
 
Il a proposé une traduction de divers poètes américains, dont le lyrique a pris à bras le corps la matière urbaine, dont Paul Blackburn, James Schuyler et trois livres de Peter Gizzi.
 
Il est par ailleurs co-scénariste après avoir été longtemps critique aux Cahiers du cinéma. Il a publié des études sur Clint Eastwood, Gus Van Sant, Eisenstein et Pasolini.
 
Il a participé – en tant que danseur ou dramaturge – aux créations chorégraphiques de Mathilde Monnier, Déroutes (2002) et frère&sœur (2005). Et collabore régulièrement au théâtre avec Robert Cantarella qui a monté sa première pièce Monstres.
 

Version du 22 mars 2022 à 13:52

Actualités
Publiée 2022-03-22
Gregory Chatonsky - Crédit Cité internationale des arts xMaurine Tric 1.jpg

Mercredi 30.03.2022 - 18h00 - AUDI PAGE

Ouvert à tou.te.s

L'introduction de l'IA (ou réseaux de neurones récursifs) dans le champ de l'art contemporain n'est pas une question technique, au sens instrumental, ou de médium, mais signale la clôture paradoxale du photoréalisme hérité de la révolution industrielle. Grégory Chatonsky tentera, à travers ses expérimentations artistiques, de présenter les concepts d'hypermnésie, d'hyperproduction, d'imagination artificielle et de disréalisme pour définir notre époque où la vérité tremble de l'induction statistique et d'un jeu généralisé dont personne ne semble pouvoir s'échapper.

Depuis le milieu des années 90, Grégory Chatonsky travaille sur le Web et principalement sur son affectivité le menant à questionner l’identité et les nouvelles narrations qui émergent du réseau. À partir de 2001, il a commencé une série sur la dislocation, l’esthétique les ruines et l’extinction comme phénomène artificiel et naturel. Au fil des années, il s’est tourné vers la capacité des machines à produire de façon quasi autonome des résultats qui ressemblent à une production humaine. Ces problématiques sont devenues convergentes grâce à l’imagination artificielle qui utilise les données accumulées sur le Web comme matériau d’apprentissage afin de produire une ressemblance. Dans le contexte d’une extinction de l’espèce humaine, le réseau apparait alors comme une tentative pour créer un monument par anticipation qui continuerait après notre disparition.