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Différences entre les pages « Rencontres avec Stéphanie Sagot - Mana Constantinescu » et « Disréalisme (Dans les ruines de la réalité) - Une conférence de Grégory Chatonsky - 30.03.2022 »

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{{Actualités
|Published=2021-09-18
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|Published=2022-03-22
|Image=supermâle-ssagot.webp
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|Image=_Gregory Chatonsky - Crédit _ Cité internationale des arts xMaurine_Tric_1.jpg
|Description='''mardi 28 septembre 18h30 à l'erg (espace,s à confirmer)'''
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|Description='''Mercredi 30.03.2022 - 18h00 - AUDI PAGE'''
  
'''rencontre avec stéphanie sagot'''
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Ouvert à tou.te.s
  
https://www.stephaniesagot.com/
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L'introduction de l'IA (ou réseaux de neurones récursifs) dans le champ de l'art contemporain n'est pas une question technique, au sens instrumental, ou de médium, mais signale la clôture paradoxale du photoréalisme hérité de la révolution industrielle. Grégory Chatonsky tentera, à travers ses expérimentations artistiques, de présenter les concepts d'hypermnésie, d'hyperproduction, d'imagination artificielle et de disréalisme pour définir notre époque où la vérité tremble de l'induction statistique et d'un jeu généralisé dont personne ne semble pouvoir s'échapper.
  
Artiste et maîtresse de conférences en art, issue d’une famille d’ostréiculteu.rices, je développe un travail multiforme à portée écologiste et féministe. En liant création, recherche et commissariat d'exposition, je m’intéresse aux relations entre art et quotidien en les envisageant comme une modalité d’émancipation voire de résistance. En infiltrant le réel et en abordant les relations que l’être humain entretient avec son milieu, j’investis les sujets de l’agriculture, de l'alimentation ou encore du statut de la femme mis à l’épreuve de l’ultra-libéralisme, du consumérisme et d’une société de l’entertainment. 
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Depuis le milieu des années 90, '''Grégory Chatonsky''' travaille sur le Web et principalement sur son affectivité le menant à questionner l’identité et les nouvelles narrations qui émergent du réseau. À partir de 2001, il a commencé une série sur la dislocation, l’esthétique les ruines et l’extinction comme phénomène artificiel et naturel. Au fil des années, il s’est tourné vers la capacité des machines à produire de façon quasi autonome des résultats qui ressemblent à une production humaine. Ces problématiques sont devenues convergentes grâce à l’imagination artificielle qui utilise les données accumulées sur le Web comme matériau d’apprentissage afin de produire une ressemblance. Dans le contexte d’une extinction de l’espèce humaine, le réseau apparait alors comme une tentative pour créer un monument par anticipation qui continuerait après notre disparition.
 
 
Depuis 2004, je travaille avec Emmanuelle Becquemin au sein du duo Becquemin & Sagot. Depuis 2016, je développe également un duo artistique avec Suzanne Husky : Le Nouveau Ministère de l’Agriculture.
 
 
 
Impliquée sur le terrain, une de mes premières réalisations a été de créer le centre d’art et de design La cuisine en 2004, que j’ai dirigé jusqu'en 2016. Dans les poursuites de mon doctorat en art portant notamment sur les pratiques buissonnières de création, nourrie des écotopies de William Morris et de ses engagements nouant le politique et l’écologique à l’artistique, il s’est agi de mettre en perspective, dans une dimension contextuelle, les conditions structurelles, anthropologiques et sociales pouvant lier l’art à ce territoire agricole et rural. Pour rejoindre les pensées de Morris ou encore de la philosophe Chantal Mouffe, je pense qu’il est nécessaire d’élargir le champ d’intervention de l’art afin de s’opposer au programme de mobilisation totale du capitalisme. Ainsi, ces seize dernières années, à travers divers projets curatoriaux, de création et de recherche, j’ai engagé des dialogues entre citoyen.ne.s, élu.es et artistes autour de réalisations interrogeant nos modes de vie, nos actions sur la transformation de la nature à travers le prisme de l'alimentation et de l'agriculture.
 
 
 
légende photo (en pj)
 
Supermâle et autres tératologies marines, formats divers, Stéphanie Sagot, 2019
 
 
 
&
 
 
 
'''Mana Constantinescu - Left Overs'''
 
 
 
Née à Bucarest, Mana vit et travaille à Bruxelles. Après des études aux Beaux Arts dans sa ville natale et à Bruxelles à l’Académie Royale de Beaux Arts, elle commence à travailler comme illustratrice et directrice artistique. Depuis les années 2000, elle développe un lien de plus en plus profond avec la nourriture comme médium artistique, à travers la photo, le stylisme, le food design, la direction artistique culinaire. Au cours des dix dernières années, Mana a développé des pratiques et a participé à différents projets artistiques performatifs, comme Comfort Food Continuum à Baia Mare (Roumanie) ou Physical Poetics  #1 à Bruxelles. Éclectique et "touche à tout", Mana explore et observe les rapports intimes entre la nourriture, les rituels de préparation, de consommation, la mémoire, l’affect et la féminité.
 
 
}}
 
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Version du 22 mars 2022 à 13:52

Actualités
Publiée 2022-03-22
Gregory Chatonsky - Crédit Cité internationale des arts xMaurine Tric 1.jpg

Mercredi 30.03.2022 - 18h00 - AUDI PAGE

Ouvert à tou.te.s

L'introduction de l'IA (ou réseaux de neurones récursifs) dans le champ de l'art contemporain n'est pas une question technique, au sens instrumental, ou de médium, mais signale la clôture paradoxale du photoréalisme hérité de la révolution industrielle. Grégory Chatonsky tentera, à travers ses expérimentations artistiques, de présenter les concepts d'hypermnésie, d'hyperproduction, d'imagination artificielle et de disréalisme pour définir notre époque où la vérité tremble de l'induction statistique et d'un jeu généralisé dont personne ne semble pouvoir s'échapper.

Depuis le milieu des années 90, Grégory Chatonsky travaille sur le Web et principalement sur son affectivité le menant à questionner l’identité et les nouvelles narrations qui émergent du réseau. À partir de 2001, il a commencé une série sur la dislocation, l’esthétique les ruines et l’extinction comme phénomène artificiel et naturel. Au fil des années, il s’est tourné vers la capacité des machines à produire de façon quasi autonome des résultats qui ressemblent à une production humaine. Ces problématiques sont devenues convergentes grâce à l’imagination artificielle qui utilise les données accumulées sur le Web comme matériau d’apprentissage afin de produire une ressemblance. Dans le contexte d’une extinction de l’espèce humaine, le réseau apparait alors comme une tentative pour créer un monument par anticipation qui continuerait après notre disparition.