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Différences entre les pages « Rencontre 2 l'animal que donc je suis » et « Disréalisme (Dans les ruines de la réalité) - Une conférence de Grégory Chatonsky - 30.03.2022 »

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(Différence entre les pages)
 
 
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{{Actualités
 
{{Actualités
|Published=2021-09-20
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|Published=2022-03-22
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|Image=_Gregory Chatonsky - Crédit _ Cité internationale des arts xMaurine_Tric_1.jpg
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|Description='''Mercredi 30.03.2022 - 18h00 - AUDI PAGE'''
La profusion de LOLcats, mèmes, vidéos animalières amateures ou chaînes sur Internet depuis plus d’une décennie, la diffusion de recherches de penseureuses, éthologues, scientifiques..., davantage d’artistes proposant des créations interespèces…, autant de signes qui nous meuvent, nous interpellent, nous donnent aujourd’hui envie de réfléchir avec vous comment nous situer, être relié·es autrement, créer entre vivant·es.
 
  
'''rencontre #2 l'animal que donc je suis'''
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Ouvert à tou.te.s
  
'''performance avec-par-pour des animaux autres'''  
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L'introduction de l'IA (ou réseaux de neurones récursifs) dans le champ de l'art contemporain n'est pas une question technique, au sens instrumental, ou de médium, mais signale la clôture paradoxale du photoréalisme hérité de la révolution industrielle. Grégory Chatonsky tentera, à travers ses expérimentations artistiques, de présenter les concepts d'hypermnésie, d'hyperproduction, d'imagination artificielle et de disréalisme pour définir notre époque où la vérité tremble de l'induction statistique et d'un jeu généralisé dont personne ne semble pouvoir s'échapper.
  
à l'ERG mercredi 6 octobre 2021 de 15h à 20h
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Depuis le milieu des années 90, '''Grégory Chatonsky''' travaille sur le Web et principalement sur son affectivité le menant à questionner l’identité et les nouvelles narrations qui émergent du réseau. À partir de 2001, il a commencé une série sur la dislocation, l’esthétique les ruines et l’extinction comme phénomène artificiel et naturel. Au fil des années, il s’est tourné vers la capacité des machines à produire de façon quasi autonome des résultats qui ressemblent à une production humaine. Ces problématiques sont devenues convergentes grâce à l’imagination artificielle qui utilise les données accumulées sur le Web comme matériau d’apprentissage afin de produire une ressemblance. Dans le contexte d’une extinction de l’espèce humaine, le réseau apparait alors comme une tentative pour créer un monument par anticipation qui continuerait après notre disparition.
 
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15h > 17h
 
 
 
L'art de la performance avec/pour/par les animaux non-humains - pratiques amatrices, scientifiques et artistiques
 
 
 
une conférence participative menée par Clyde Lepage artiste et étudiante en master à l'ERG
 
 
 
 
 
 
 
Les animaux non-humains peuvent-ils être considérés comme des artistes, et leur production comme des œuvres d'art ? A cette épineuse question, il semble difficile de répondre. Mais nous avons tous et toutes en tête des exemples de collaborations interespèces, qu’elles soient issues d’un contexte artistique (bio art, écoféminisme,...) , scientifique (éthologie, zoothérapie,...) ou domestique (espèces compagnes, cohabitation interespèces,...). En partant de nos connaissances collectives, réfléchissons ensemble aux enjeux d'un art en relation avec de multiples formes de vie. Certains concepts développés par des penseur·euses (philosophes, anthropologues,...) contemporain·es pourront nous aiguiller dans le développement de ces questions.
 
 
 
[[Fichier:LanimaUnnamed.png]]
 
 
 
 
 
 
 
18h > 20h
 
 
 
'''atelier de discussion et d'écoute collective : s'enchanter, s'accorder et performer entre animaux'''
 
 
 
en compagnie de Léa Le Bricomte artiste plasticienne et chargée de cours à l'université Paris 8,  Véronique Servais professeure en anthropologie de la communication à l'Université de Liège, Lucille Calmel et Clyde Lepage équipe de recherche FRArt
 
 
 
modéré par Michela Sacchetto historienne de l'art, doctorante à l'UCL, enseignante à l'ERG et au 75
 
 
 
 
 
L'atelier de discussion et d'écoute est porté par des artistes et des penseuses venant de pratiques et d'horizons disciplinaires différents, habitées par la curiosité envers les multiples rencontres cognitives, performatives et artistiques entre animaux humains et non humains. Il dérive de l'envie de partager des histoires d'expériences "enchantées" entre animaux, des récits de performances inter-espèces, des images de rencontres sensibles entre des corps vivants, des questionnements esthétiques et éthiques issus de la cohabitation et de la cocréation entre animaux qui s'accompagnent. Il se veut informel et ouvert, en forme de zig-zag ou en spirale.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
'''CLYDE LEPAGE''' est une artiste multidisciplinaire belge, basée à Bruxelles. En 2019, elle obtient un diplôme de Bachelier en photographie avec grande distinction à l'ESA le 75. Elle étudie actuellement à l'ESA ERG, en Master performance et installation. Son travail photographique documentaire est publié et exposé, notamment au LUMIX Festival for Young Visual Journalism à Hanovre en 2020, et au Centre Culturel de Namur / Abattoirs de Bomel, où elle est invitée en résidence durant l'été 2020. Son œuvre performancielle La position des coudes (ou une réponse féministe au manspreading) remporte le premier prix du concours "Female Symbols and Urban Space" organisé par la Maison Amazone. Il est depuis exposé à plusieurs reprises et diffusé lors du programme STRIDING BODIES : Procession in Performance Art, organisé par Hector Canonge, pour le réseau international d'art performance INPA en décembre 2020. Son nouveau projet mêlant performances, vidéos et photographies, Grande Perche, est sélectionné pour le “1st International Ecoperformance Festival” organisé par Taanteatro Companhia en 2021. En juillet 2021, son livre photographique Pazea Sovni est publié par les Editions Yellow Now. Ce travail est également exposé à la XXe Biennale de la photographie du Condroz, "Nouvelles vagues", en collaboration avec le Centre Culturel de Marchin. https://clydelepage.wixsite.com/clydelepage
 
 
 
'''LÉA LE BRICOMTE''' est une artiste française multidisciplinaire, diplômée des Beaux-Arts de Paris en 2012. Elle est actuellement chargée de cours d’Art Performance à l'université Paris 8 en licence Arts plastiques.
 
 
 
En 2007, elle commence à travailler avec des escargots ; leurs traces sont collectées et exposées en tant que « peintures sécrétionnelles », soulignant leur accès au statut d’œuvre d’art. Mais c’est avec « L’origine du monde transmuté en dance floor pour escargots » que se révèle la véritable dimension de collaboration interespèce qui anime son œuvre : les escargots glissent ici directement sur un corps humain nu ; c’est un sexe féminin qui fait office à la fois de piste de danse et de toile. Au début des années 2010, Léa Le Bricomte se tourne vers les pigeons ; elle leur offre un mandala en graines, dont l’essence est d’être détruit par les oiseaux eux-mêmes, selon leurs propres façons de faire. Le geste de l’artiste s’efface face à celui des pigeons, ce sont ces derniers qui activent l’œuvre et la  performent. Son projet « Drone » associe quant à lui les nouvelles technologies aux anciennes : un pigeon, dans l’esprit du pigeon-voyageur issu de l’univers militaire qu’affectionne l’artiste, est équipé d’une caméra miniature. Cette fois-ci, c’est l’animal qui nous raconte sa propre histoire et nous, humain·es, qui sommes spectateurices de son voyage. https://lealebricomte.tumblr.com/
 
 
 
 
 
'''LUCILLE CALMEL''' est performeuse, metteuse en scène, autrice, chercheuse et pédagogue. Elle vit à Montpellier où elle initie Les Trifides, un collectif de performeuses de 1990 à 1995, puis dirige pendant dix ans avec Mathias Beyler la compagnie théâtrale expérimentale myrtilles ainsi que .lacooperative, un lieu de recherche et de résidence transdisciplinaire. Depuis son arrivée à Bruxelles en 2005, elle développe des collaborations, recherches et programmations en chair &/ou en ligne autour de la performance, de la poésie sonore et visuelle, des musiques expérimentales, des scènes numériques et œuvres interespèces.
 
 
 
Lucille Calmel enseigne l’installation-performance à l’ERG et intervient avec une navigation worldwidewitches évolutive au sein du certificat d’université en genre et sexualité à l’ULB depuis 2019.
 
 
 
http://vimeo.com/lucillecalmel
 
 
 
https://www.facebook.com/whenimgoodimverygoodbutwhenimbadimbetter/
 
 
 
 
 
'''MICHELA SACCHETTO''' est historienne de l’art, chercheuse et commissaire d’exposition basée à Bruxelles, elle poursuit des études de doctorat à l’UCL - Louvain-la-Neuve, avec une thèse sur les correspondances entre les expositions et différentes conceptions de la mythologie - et par extension du mythe - par le prisme du travail du commissaire d’exposition Harald Szeemann dans les années 1970. En 2012 elle a pris part au « Curatorlab » au Konstfack College of arts, crafts and design, à Stockholm. En parallèle, elle a commencé à co-organiser des expositions, des ateliers et des laboratoires de production et de création artistiques avec différentes associations et institutions en Europe. Depuis 2012, elle est membre de la plateforme curatoriale [or nothing]. Elle enseigne à l'erg, à l'ESA le 75 et à l'Arba à Bruxelles.
 
 
 
 
 
'''VÉRONIQUE SERVAIS''' est psychologue de formation. Aujourd'hui, elle est professeur en anthropologie de la communication à l'université de Liège. Ses recherches s’inscrivent dans les human-animal studies, c’est-à-dire l’étude, multidisciplinaire, des relations entre les êtres humains et les animaux. Dans une société qui s’interroge de plus en plus sur son rapport au vivant, Véronique Servais cherche à comprendre les dispositifs culturels qui organisent les rencontres entre les humains et les animaux et la nature, ainsi qu’à décrire les interactions et la communication humains/animaux sous l’angle du sensible et des affects. Outre de nombreux articles, elle est l’auteur (avec Jean-Luc Renck) de L’éthologie. Histoire naturelle du comportement (Ed. Seuil) et de La science [humaine] des chiens, aux éditions Le bord de l’eau. Elle est également responsable du « Certificat Universitaire en Médiation animale et Relations à la nature » à l’Université de Liège. Après avoir mené une étude sur l’enchantement dans les rencontres avec des dauphins, elle s’intéresse aujourd’hui en particulier à la dimension créative et thérapeutique du rapport au vivant. Elle mène actuellement une étude sur le changement qui survient dans la perception du soi lors de rencontres avec des mules, ainsi qu’une recherche avec Pietro Varasso (ESACT, Liège) et Magali Ollagnier-Beldame (ENS, Lyon) sur l’expérience de soi dans la nature. Ses projets pour l’avenir sont de contribuer à une science humaine des animaux. https://www.lasc.uliege.be/cms/c_3364830/fr/servais-veronique
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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web animals prochaine rencontre le 11 décembre à iMAL avec Gwenola Wagon, Régine debatty & +
 
 
 
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INFORMATIONS
 
 
 
où > ERG - École de Recherche Graphique - rue du page, 87 - 1050 Ixelles
 
 
 
pour s'y rendre > tram 92 (arrêt Ma Campagne) / tram 81 (arrêt Trinité)
 
 
 
entrée libre, réservation > valentineartsdiffusion@gmail.com
 
 
 
 
 
 
 
MESURES COVID 19
 
 
 
> le port du masque est obligatoire
 
 
 
> merci de respecter la distance minimale d’1m50, d'éviter les contacts physiques
 
 
 
> de vous désinfecter les mains avec du gel ou de les laver,
 
 
 
> respecter la signalétique et le sens de circulation pour éviter les croisements
 
 
 
> les espaces seront préalablement aérés et désinfectés par nos soins
 
 
 
> si vous présentez des symptômes, êtes malade, ou avez été en contact avec une personne malade, merci de rester chez vous.
 
> pour plus d’informations sur les protocoles sanitaires, vous pouvez vous référer à : https://www.info-coronavirus.be/fr/faq/
 
 
 
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Version du 22 mars 2022 à 13:52

Actualités
Publiée 2022-03-22
Gregory Chatonsky - Crédit Cité internationale des arts xMaurine Tric 1.jpg

Mercredi 30.03.2022 - 18h00 - AUDI PAGE

Ouvert à tou.te.s

L'introduction de l'IA (ou réseaux de neurones récursifs) dans le champ de l'art contemporain n'est pas une question technique, au sens instrumental, ou de médium, mais signale la clôture paradoxale du photoréalisme hérité de la révolution industrielle. Grégory Chatonsky tentera, à travers ses expérimentations artistiques, de présenter les concepts d'hypermnésie, d'hyperproduction, d'imagination artificielle et de disréalisme pour définir notre époque où la vérité tremble de l'induction statistique et d'un jeu généralisé dont personne ne semble pouvoir s'échapper.

Depuis le milieu des années 90, Grégory Chatonsky travaille sur le Web et principalement sur son affectivité le menant à questionner l’identité et les nouvelles narrations qui émergent du réseau. À partir de 2001, il a commencé une série sur la dislocation, l’esthétique les ruines et l’extinction comme phénomène artificiel et naturel. Au fil des années, il s’est tourné vers la capacité des machines à produire de façon quasi autonome des résultats qui ressemblent à une production humaine. Ces problématiques sont devenues convergentes grâce à l’imagination artificielle qui utilise les données accumulées sur le Web comme matériau d’apprentissage afin de produire une ressemblance. Dans le contexte d’une extinction de l’espèce humaine, le réseau apparait alors comme une tentative pour créer un monument par anticipation qui continuerait après notre disparition.