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Différences entre les pages « Print Lab » et « Disréalisme (Dans les ruines de la réalité) - Une conférence de Grégory Chatonsky - 30.03.2022 »

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[[catégorie:Outils collectifs]]
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{{Actualités
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|Published=2022-03-22
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|Image=_Gregory Chatonsky - Crédit _ Cité internationale des arts xMaurine_Tric_1.jpg
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|Description='''Mercredi 30.03.2022 - 18h00 - AUDI PAGE'''
  
===Qu’est-ce que le Printlab de l’erg?===
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Ouvert à tou.te.s
  
Le Printlab est un espace d'expérimentation et d'appropriation de différents outils d'impression et de dessin.
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L'introduction de l'IA (ou réseaux de neurones récursifs) dans le champ de l'art contemporain n'est pas une question technique, au sens instrumental, ou de médium, mais signale la clôture paradoxale du photoréalisme hérité de la révolution industrielle. Grégory Chatonsky tentera, à travers ses expérimentations artistiques, de présenter les concepts d'hypermnésie, d'hyperproduction, d'imagination artificielle et de disréalisme pour définir notre époque où la vérité tremble de l'induction statistique et d'un jeu généralisé dont personne ne semble pouvoir s'échapper.
Il a été mis en place pendant l’année scolaire 2016-2017 et se trouve dans la partie annexe du local 1P06.
 
Actuellement il est accessible à quelques étudiant·e·s ayant suivi une formation l'an dernier et en lien avec quelques cours du pôle Média.
 
Équipé pour l'instant d'un duplicopieur riso, d'une découpeuse vinyl et de deux plotters, le Printlab vise à mettre en pratique des chemins alternatifs d'impression, la prise en main d'un ensemble de processus de reproduction particuliers.
 
  
===Comment fonctionne ce Printlab?===
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Depuis le milieu des années 90, '''Grégory Chatonsky''' travaille sur le Web et principalement sur son affectivité le menant à questionner l’identité et les nouvelles narrations qui émergent du réseau. À partir de 2001, il a commencé une série sur la dislocation, l’esthétique les ruines et l’extinction comme phénomène artificiel et naturel. Au fil des années, il s’est tourné vers la capacité des machines à produire de façon quasi autonome des résultats qui ressemblent à une production humaine. Ces problématiques sont devenues convergentes grâce à l’imagination artificielle qui utilise les données accumulées sur le Web comme matériau d’apprentissage afin de produire une ressemblance. Dans le contexte d’une extinction de l’espèce humaine, le réseau apparait alors comme une tentative pour créer un monument par anticipation qui continuerait après notre disparition.
 
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Il s'autofinance. La production de chaque projet est financée au prix minimum des matières premières par les porteurs de chaque projet.
 
Un devis est calculé à chaque début de projet et ajusté au besoin. Une caisse suivie permet le renouvellement du papier et des consommables.
 
Pour les infos, la gestion logistique et technique, [[Nicolas Storck]] est l'enseignant référant.
 
 
 
===Et ses Répliquant·e·s?===
 
 
 
L'idée est de constituer une petite équipe de pilotage, un groupe d’étudiant·e·s et d'enseignant·e·s qui prennent soin de l'atelier, s'organisent en relais pour le suivi et la documentation des projets.
 
Cette structure peut être variable et renouvelée chaque année.
 
Elle sera constituée d’une équipe de maximum 10 étudiant·e·s/enseignant·e·s. Avec, dans l'idéal, au minimum 1 étudiant de chaque pôle, 1 étudiant du CE et 1 professeur de chaque pôle.
 
Leur rôle primordial étant de transmettre leurs connaissances et de superviser la production, ils sont aussi prioritaires pour réaliser leurs projets .
 
Les Répliquant·e·s suivront une initiation technique afin de connaître les machines et disposeront ensuite de l'accès au local, en devenant les responsables au premier chef.
 
Une première réunion et une session de prise en main des machines sera organisée en novembre.
 
 
 
 
 
Contact : [[Nicolas Storck]]
 
 
 
[mailto:print@erg.be  email me]
 

Version du 22 mars 2022 à 13:52

Actualités
Publiée 2022-03-22
Gregory Chatonsky - Crédit Cité internationale des arts xMaurine Tric 1.jpg

Mercredi 30.03.2022 - 18h00 - AUDI PAGE

Ouvert à tou.te.s

L'introduction de l'IA (ou réseaux de neurones récursifs) dans le champ de l'art contemporain n'est pas une question technique, au sens instrumental, ou de médium, mais signale la clôture paradoxale du photoréalisme hérité de la révolution industrielle. Grégory Chatonsky tentera, à travers ses expérimentations artistiques, de présenter les concepts d'hypermnésie, d'hyperproduction, d'imagination artificielle et de disréalisme pour définir notre époque où la vérité tremble de l'induction statistique et d'un jeu généralisé dont personne ne semble pouvoir s'échapper.

Depuis le milieu des années 90, Grégory Chatonsky travaille sur le Web et principalement sur son affectivité le menant à questionner l’identité et les nouvelles narrations qui émergent du réseau. À partir de 2001, il a commencé une série sur la dislocation, l’esthétique les ruines et l’extinction comme phénomène artificiel et naturel. Au fil des années, il s’est tourné vers la capacité des machines à produire de façon quasi autonome des résultats qui ressemblent à une production humaine. Ces problématiques sont devenues convergentes grâce à l’imagination artificielle qui utilise les données accumulées sur le Web comme matériau d’apprentissage afin de produire une ressemblance. Dans le contexte d’une extinction de l’espèce humaine, le réseau apparait alors comme une tentative pour créer un monument par anticipation qui continuerait après notre disparition.