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Différences entre les pages « Design numérique (MA) » et « Disréalisme (Dans les ruines de la réalité) - Une conférence de Grégory Chatonsky - 30.03.2022 »

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{{English|Visual and Graphic Communication (MA)}}
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{{Actualités
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|Published=2022-03-22
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|Image=_Gregory Chatonsky - Crédit _ Cité internationale des arts xMaurine_Tric_1.jpg
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|Description='''Mercredi 30.03.2022 - 18h00 - AUDI PAGE'''
  
Enseignantes : [[Alexia de Visscher]]
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Ouvert à tou.te.s
  
<blockquote>«Le design, c’est composer un poème <s>épique</s> <ins>en HTML</ins>, réaliser <s>une fresque</s> <ins>un fond d’écran</ins>, peindre un <s> chef-d’œuvre</s> <ins>portrait en intelligence artificielle</ins>, écrire un <s>concerto</s> <ins>son 8-bit</ins>. Mais c’est aussi vider et réorganiser <s>un tiroir de bureau</s> <ins>son disque dur</ins>, extraire <s>une dent cariée</s> <ins>une archive zip</ins>, faire cuire <s>une tarte aux pommes</s> <ins>un logiciel</ins>, choisir les équipes pour un jeu de <s>baseball</s> <ins>la vie</ins> et éduquer un <s>enfant</s> <ins>plotter</ins>.»
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L'introduction de l'IA (ou réseaux de neurones récursifs) dans le champ de l'art contemporain n'est pas une question technique, au sens instrumental, ou de médium, mais signale la clôture paradoxale du photoréalisme hérité de la révolution industrielle. Grégory Chatonsky tentera, à travers ses expérimentations artistiques, de présenter les concepts d'hypermnésie, d'hyperproduction, d'imagination artificielle et de disréalisme pour définir notre époque où la vérité tremble de l'induction statistique et d'un jeu généralisé dont personne ne semble pouvoir s'échapper.
  
Victor Papanek, ''Design pour un monde réel'', 1971, remixé par l'équipe Design Numérique
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Depuis le milieu des années 90, '''Grégory Chatonsky''' travaille sur le Web et principalement sur son affectivité le menant à questionner l’identité et les nouvelles narrations qui émergent du réseau. À partir de 2001, il a commencé une série sur la dislocation, l’esthétique les ruines et l’extinction comme phénomène artificiel et naturel. Au fil des années, il s’est tourné vers la capacité des machines à produire de façon quasi autonome des résultats qui ressemblent à une production humaine. Ces problématiques sont devenues convergentes grâce à l’imagination artificielle qui utilise les données accumulées sur le Web comme matériau d’apprentissage afin de produire une ressemblance. Dans le contexte d’une extinction de l’espèce humaine, le réseau apparait alors comme une tentative pour créer un monument par anticipation qui continuerait après notre disparition.
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L’Orientation «Communication visuelle et graphique» se focalise désormais sur le «Design numérique» et propose d’y explorer les modes de création artistiques et graphiques en milieux numériques.
 
Que ce soit dans nos téléphones, nos cartes de transports, nos outils de travail…, le numérique est omniprésent. Apprivoisons nos outils de production digitaux en « les pratiquant » ou autrement dit en « faisant avec ». Notre laboratoire vous propose de développer des pratiques numériques hybrides, favorisant le détournement, le hacking et la poésie, la magie et les recettes, et parfois la lenteur et la maladresse. Convaincus que c’est dans les entrailles
 
des objets et système digitaux que se jouent les enjeux politico-socio-éco-logico-philosophico-anthropologico
 
historiques —autrement dit, des enjeux de design— nous proposons de les pratiquer par l’observation, l’imitation, la technique, la dissection, la transformation, la combinaison.
 
 
 
Aucun prérequis n’est obligatoire pour suivre cette Orientation si ce n’est être curieux, oser, bidouiller, transformer, se heurter, se comprendre et partager ses expériences.
 
 
 
Le Master s'articule autour des projets personnels des étudiant·e·s. Ceux-ci sont mis en place à travers des discussions entre enseignant·e·s et étudiant·e·s selon leurs centres d'intérêts. Dans cette Orientation, la technique n'est pas vue comme un simple moyen d'arriver à ses fins, mais comme un moteur à une réflexion et parfois même son point de départ.
 
 
 
Les projets collectifs sont bienvenus, voire encouragés; l'échange de savoir entre pairs est en tous cas primordial. Des supports techniques seront proposés en fonction des projets personnels. Les logiciels libres et Open Source sont un fondement  Les projets collectifs sont bienvenus, voire encouragés; l'échange de savoir entre pairs est en tous cas primordial. Des supports techniques seront proposés en fonction des projets personnels.
 
 
 
[[catégorie:M1]]
 
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Version du 22 mars 2022 à 13:52

Actualités
Publiée 2022-03-22
Gregory Chatonsky - Crédit Cité internationale des arts xMaurine Tric 1.jpg

Mercredi 30.03.2022 - 18h00 - AUDI PAGE

Ouvert à tou.te.s

L'introduction de l'IA (ou réseaux de neurones récursifs) dans le champ de l'art contemporain n'est pas une question technique, au sens instrumental, ou de médium, mais signale la clôture paradoxale du photoréalisme hérité de la révolution industrielle. Grégory Chatonsky tentera, à travers ses expérimentations artistiques, de présenter les concepts d'hypermnésie, d'hyperproduction, d'imagination artificielle et de disréalisme pour définir notre époque où la vérité tremble de l'induction statistique et d'un jeu généralisé dont personne ne semble pouvoir s'échapper.

Depuis le milieu des années 90, Grégory Chatonsky travaille sur le Web et principalement sur son affectivité le menant à questionner l’identité et les nouvelles narrations qui émergent du réseau. À partir de 2001, il a commencé une série sur la dislocation, l’esthétique les ruines et l’extinction comme phénomène artificiel et naturel. Au fil des années, il s’est tourné vers la capacité des machines à produire de façon quasi autonome des résultats qui ressemblent à une production humaine. Ces problématiques sont devenues convergentes grâce à l’imagination artificielle qui utilise les données accumulées sur le Web comme matériau d’apprentissage afin de produire une ressemblance. Dans le contexte d’une extinction de l’espèce humaine, le réseau apparait alors comme une tentative pour créer un monument par anticipation qui continuerait après notre disparition.