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Différences entre les pages « Yann Chateigné » et « Disréalisme (Dans les ruines de la réalité) - Une conférence de Grégory Chatonsky - 30.03.2022 »

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|Published=2022-03-22
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|Image=_Gregory Chatonsky - Crédit _ Cité internationale des arts xMaurine_Tric_1.jpg
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|Description='''Mercredi 30.03.2022 - 18h00 - AUDI PAGE'''
  
Yann Chateigné est responsable du Département Arts visuels de la Haute école d’art et de design de Genève depuis 2009. Il été précédemment été curateur au sein du Centre Pompidou / Musée national d'art moderne, de la Délégation aux Arts Plastiques à Paris et du CAPC musée d'art contemporain de Bordeaux. Parmi ses projets récents, on peut citer : la Biennale de l’Image en Mouvement, Genève, 2014 (avec Andrea Bellini et Hans Ulrich Obrist), La vie matérielle (Fondation d’entreprise Ricard, Paris, 2013), Panegyric (Forde, Genève, 2012), The Curtain of Dreams. Hypnagogic Visions (IAC / Laboratoire Espace Cerveau, Villeurbanne, 2011, avec Joachim Koester) The Mirage of History (Pacific Cinémathèque, Vancouver ; Kaleidoscope Project Space, Milan ; LiveInYourHead, Genève ; Whitechapel Art Gallery, Londres, 2010-13), Fun Palace (Centre Pompidou, 2010, avec Tiphanie Blanc et Vincent Normand). Ses textes ont été publiés dans Artforum, Frieze, Art Press, Criticism, Art in America, Kaleidoscope, Mousse et Frog, ainsi que dans le cadre de divers et d’ouvrages thématiques et publications monographiques.
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Ouvert à tou.te.s
Il intervient en Master [[Pratique de l’art - outils critiques, arts et contexte simultanés (MA)]] en 2020-2021.
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L'introduction de l'IA (ou réseaux de neurones récursifs) dans le champ de l'art contemporain n'est pas une question technique, au sens instrumental, ou de médium, mais signale la clôture paradoxale du photoréalisme hérité de la révolution industrielle. Grégory Chatonsky tentera, à travers ses expérimentations artistiques, de présenter les concepts d'hypermnésie, d'hyperproduction, d'imagination artificielle et de disréalisme pour définir notre époque où la vérité tremble de l'induction statistique et d'un jeu généralisé dont personne ne semble pouvoir s'échapper.
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Depuis le milieu des années 90, '''Grégory Chatonsky''' travaille sur le Web et principalement sur son affectivité le menant à questionner l’identité et les nouvelles narrations qui émergent du réseau. À partir de 2001, il a commencé une série sur la dislocation, l’esthétique les ruines et l’extinction comme phénomène artificiel et naturel. Au fil des années, il s’est tourné vers la capacité des machines à produire de façon quasi autonome des résultats qui ressemblent à une production humaine. Ces problématiques sont devenues convergentes grâce à l’imagination artificielle qui utilise les données accumulées sur le Web comme matériau d’apprentissage afin de produire une ressemblance. Dans le contexte d’une extinction de l’espèce humaine, le réseau apparait alors comme une tentative pour créer un monument par anticipation qui continuerait après notre disparition.
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Version du 22 mars 2022 à 13:52

Actualités
Publiée 2022-03-22
Gregory Chatonsky - Crédit Cité internationale des arts xMaurine Tric 1.jpg

Mercredi 30.03.2022 - 18h00 - AUDI PAGE

Ouvert à tou.te.s

L'introduction de l'IA (ou réseaux de neurones récursifs) dans le champ de l'art contemporain n'est pas une question technique, au sens instrumental, ou de médium, mais signale la clôture paradoxale du photoréalisme hérité de la révolution industrielle. Grégory Chatonsky tentera, à travers ses expérimentations artistiques, de présenter les concepts d'hypermnésie, d'hyperproduction, d'imagination artificielle et de disréalisme pour définir notre époque où la vérité tremble de l'induction statistique et d'un jeu généralisé dont personne ne semble pouvoir s'échapper.

Depuis le milieu des années 90, Grégory Chatonsky travaille sur le Web et principalement sur son affectivité le menant à questionner l’identité et les nouvelles narrations qui émergent du réseau. À partir de 2001, il a commencé une série sur la dislocation, l’esthétique les ruines et l’extinction comme phénomène artificiel et naturel. Au fil des années, il s’est tourné vers la capacité des machines à produire de façon quasi autonome des résultats qui ressemblent à une production humaine. Ces problématiques sont devenues convergentes grâce à l’imagination artificielle qui utilise les données accumulées sur le Web comme matériau d’apprentissage afin de produire une ressemblance. Dans le contexte d’une extinction de l’espèce humaine, le réseau apparait alors comme une tentative pour créer un monument par anticipation qui continuerait après notre disparition.