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Différences entre les pages « École de recherche graphique » et « LABOBINE - Matinée de réflexions sur les méthodes de développement naturelles - 25.11.2021 »

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(Différence entre les pages)
 
 
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L’erg est le lieu des pratiques artistiques, plastiques, graphiques qui entrent dans les zones à risque théoriques et formelles. Un lieu et des pédagogies à définir et redéfinir collectivement. C’est un lieu où l’on peut apprendre de ce qui ne marche pas. '''Un lieu de recherche donc'''.
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'''Matinée de réflexions sur les méthodes de développement naturelles'''
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''Labo propre : développer les images argentiques sans produits toxiques''
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'''Jeudi 25 novembre'''
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'''9:00 — 12:30'''
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Auditoire de l'erg
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Cette année, plus que jamais, les membres de Labobine mènent une quête* au développement de films argentiques cinéma réalisés à partir de produits non toxiques, locaux et accessibles. Notre souhait est également de nous affranchir de l’industrie chimique pour le développement des films. Dans cette démarche, nous avons choisi de commencer par nous tourner vers des praticien.ne.s, ayant une longueur d'avance, et menant une démarche similaire à certains égards. C'est avec plaisir que nous les invitons à présenter leurs recherches publiquement le jeudi 25 novembre de 9h à 12h30.
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'''P R O G R A M M E chronologique'''
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'''Nicolas Andry'''
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Photographe par passion, touché par les aspects éthiques et de santé : un réalignement progressif entre gestes quotidiens et valeurs-convictions l'amène un jour à confronter son médium. Par le biais de recherches théoriques et empiriques, entamées en 2017, il s'interroge sur : « une photographie 100% cohérente quant au respect de la santé, de l'environnement et de l'humain est-elle possible ? » ; et « le plus important est-il d'accéder à cette forme ?, ou de garder vif, ici comme pour tout, l'élan de questionner les ''évidences'', de déconstruire les ''fatalités'', et d'avancer de nouveaux regards ?  (eux-mêmes revisités, encore et encore) ».
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Son intervention entremêlera questionnements sur nos médiums photographiques et cinémas, aperçu des procédés de développement de type 'Caffenol', enjeux et intérêts possibles de ceux-ci, et parcours personnel de recherches.
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'''Maxime Fuhrer'''
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Maxime est un cinéaste qui réinvente régulièrement la roue, pour mieux en comprendre le fonctionnement, pour s'en imprégner, pour s'amuser. Parfois, au milieu du voyage, le processus de réinvention bifurque et donne naissance à de nouveaux outils, de nouvelles perspectives, de nouvelles œuvres.
  
===[[Projet pédagogique]]===
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Le développement aux plantes cendrées est une recherche de fabrication d'un révélateur noir et blanc pour pellicule argentique (que ce soit pour la photographie ou le cinéma). Le principe élémentaire est d'associer des plantes contenant des substances capable de catalyser une réaction photochimique (telle que les génols, phénols, acides ascorbiques, acides caféiques ou de la vitamine C) avec de la cendre (qui va basifier la solution).
  
===[[La pluridisciplinarité]]===
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Cette recherche part d'un autre procédé de développement photochimique alternatif, le caffenol, qui peut être réalisé avec des ingrédients facilement accessibles et économiques comme le café soluble, la vitamine C et cristaux de soude, et est souvent présenté comme “moins toxique” que les révélateurs chimiques conventionnels (D96, D97, etc.). Or, les limites du caffenol résident dans la dépendance de produits qui sont fabriqués de manière industrielle (et toxique) avec des matières (comme le café) qui viennent de très loin.
  
===[[Espaces transversaux]]===
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'''Anne-Sylvie Godeau'''
  
===[[Mode d'emploi]]===
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Etudiante à L'Erg de 1999 à 2003 en sculpture, installation et performance, elle a accompagné ses recherches par les pratiques du dessin, de la gravure et de l'impression. Le motif, la toile imprimée et la couleur, l'ont amenée à rencontrer l'impression textile, les indiennes et par affinité, les couleurs végétales.
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Formée par Michel Garcia, personne ressource pour le développement des couleurs végétales aujourd'hui, elle a opté pour un apprentissage dirigé vers l'extraction des pigments.
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Entrepreneure depuis 8 ans, elle commercialise une gamme de couleurs organiques dites laques végétales sous forme de pigments et d'aquarelles sous le nom de LUTEA. Elle valorise une filière de production de plantes tinctoriales en Europe pour l'extraction du bleu Indigo entre autres colorants recherchés, tant pour leurs couleurs que pour leurs propriétés médicinales.
  
===[[Erg A Place Of Research|erg, A Place Of Research]]===
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Sa présentation portera sur tous les aspects de l'entreprise, des cultures à l'extraction des colorants, vers la transformation chimique des pigments. Les collaborations, la transmission et les valeurs. La commercialisation des couleurs.
  
===[[Offres d'emploi - Appel au Moniteur]]===
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'''Adina Ionescu-Muscel'''
  
==[[Actualités (2021)|News]]==
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Adina est photographe et cinéaste. Ses recherches actuelles tournent autour de l’agentivité végétale et les manières d’engager avec les plantes en tant que co-créatrices d’images. La technique d’impression du végétal sur pellicule qui met au travail la biochimie de la plante, appelée Phytogramme par son inventeur Karel Doing, est au centre de ses préoccupations actuelles.
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Elle projetera son film "Metamorphosed bodies of the star that generates us" développé à partir de ses recherches.
  
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Toutes les présentations seront suivies d'un échange libre et/ou de questions-réponses.
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*Cette recherche bénéficie du soutien de l'[https://www.ares-ac.be/fr/ ARES].
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Marion, Rébecca, Pierre
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laboratoire pédagogique d'expérimentations autour de la pellicule de l'erg

Version du 28 novembre 2021 à 18:11

Actualités
Publiée 2021-11-18
Un projet de LABOBINE
Images Adina Ionescu-Muscel.jpeg


Matinée de réflexions sur les méthodes de développement naturelles

Labo propre : développer les images argentiques sans produits toxiques

Jeudi 25 novembre

9:00 — 12:30

Auditoire de l'erg


Cette année, plus que jamais, les membres de Labobine mènent une quête* au développement de films argentiques cinéma réalisés à partir de produits non toxiques, locaux et accessibles. Notre souhait est également de nous affranchir de l’industrie chimique pour le développement des films. Dans cette démarche, nous avons choisi de commencer par nous tourner vers des praticien.ne.s, ayant une longueur d'avance, et menant une démarche similaire à certains égards. C'est avec plaisir que nous les invitons à présenter leurs recherches publiquement le jeudi 25 novembre de 9h à 12h30.

P R O G R A M M E chronologique


Nicolas Andry

Photographe par passion, touché par les aspects éthiques et de santé : un réalignement progressif entre gestes quotidiens et valeurs-convictions l'amène un jour à confronter son médium. Par le biais de recherches théoriques et empiriques, entamées en 2017, il s'interroge sur : « une photographie 100% cohérente quant au respect de la santé, de l'environnement et de l'humain est-elle possible ? » ; et « le plus important est-il d'accéder à cette forme ?, ou de garder vif, ici comme pour tout, l'élan de questionner les évidences, de déconstruire les fatalités, et d'avancer de nouveaux regards ? (eux-mêmes revisités, encore et encore) ».

Son intervention entremêlera questionnements sur nos médiums photographiques et cinémas, aperçu des procédés de développement de type 'Caffenol', enjeux et intérêts possibles de ceux-ci, et parcours personnel de recherches.


Maxime Fuhrer

Maxime est un cinéaste qui réinvente régulièrement la roue, pour mieux en comprendre le fonctionnement, pour s'en imprégner, pour s'amuser. Parfois, au milieu du voyage, le processus de réinvention bifurque et donne naissance à de nouveaux outils, de nouvelles perspectives, de nouvelles œuvres.

Le développement aux plantes cendrées est une recherche de fabrication d'un révélateur noir et blanc pour pellicule argentique (que ce soit pour la photographie ou le cinéma). Le principe élémentaire est d'associer des plantes contenant des substances capable de catalyser une réaction photochimique (telle que les génols, phénols, acides ascorbiques, acides caféiques ou de la vitamine C) avec de la cendre (qui va basifier la solution).

Cette recherche part d'un autre procédé de développement photochimique alternatif, le caffenol, qui peut être réalisé avec des ingrédients facilement accessibles et économiques comme le café soluble, la vitamine C et cristaux de soude, et est souvent présenté comme “moins toxique” que les révélateurs chimiques conventionnels (D96, D97, etc.). Or, les limites du caffenol résident dans la dépendance de produits qui sont fabriqués de manière industrielle (et toxique) avec des matières (comme le café) qui viennent de très loin.

Anne-Sylvie Godeau

Etudiante à L'Erg de 1999 à 2003 en sculpture, installation et performance, elle a accompagné ses recherches par les pratiques du dessin, de la gravure et de l'impression. Le motif, la toile imprimée et la couleur, l'ont amenée à rencontrer l'impression textile, les indiennes et par affinité, les couleurs végétales. Formée par Michel Garcia, personne ressource pour le développement des couleurs végétales aujourd'hui, elle a opté pour un apprentissage dirigé vers l'extraction des pigments. Entrepreneure depuis 8 ans, elle commercialise une gamme de couleurs organiques dites laques végétales sous forme de pigments et d'aquarelles sous le nom de LUTEA. Elle valorise une filière de production de plantes tinctoriales en Europe pour l'extraction du bleu Indigo entre autres colorants recherchés, tant pour leurs couleurs que pour leurs propriétés médicinales.

Sa présentation portera sur tous les aspects de l'entreprise, des cultures à l'extraction des colorants, vers la transformation chimique des pigments. Les collaborations, la transmission et les valeurs. La commercialisation des couleurs.


Adina Ionescu-Muscel

Adina est photographe et cinéaste. Ses recherches actuelles tournent autour de l’agentivité végétale et les manières d’engager avec les plantes en tant que co-créatrices d’images. La technique d’impression du végétal sur pellicule qui met au travail la biochimie de la plante, appelée Phytogramme par son inventeur Karel Doing, est au centre de ses préoccupations actuelles. Elle projetera son film "Metamorphosed bodies of the star that generates us" développé à partir de ses recherches.

Toutes les présentations seront suivies d'un échange libre et/ou de questions-réponses.

  • Cette recherche bénéficie du soutien de l'ARES.

Marion, Rébecca, Pierre

LaBobine

laboratoire pédagogique d'expérimentations autour de la pellicule de l'erg