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Différences entre les pages « (RIGHT IN) THE FEELS - Expressing feelings in the digital age » et « Do Not Interrupt Your Activity »

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(Différence entre les pages)
 
 
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{{Actualités
 
{{Actualités
|Published=2020-09-07
+
|Published=2019-11-08
|Image=Ritf.png
+
|Image=Do Not Interrupt Your Activity.png
|Description=http://rightinthefeels.copyright.rip/
+
|Description=Événement transdisciplinaire artistique et de recherche
  
https://www.instagram.com/rightinthefeels.xoxo/
+
Proposé par espace p( )tentiel
  
FR
+
Installations- Vidéos- Films - Live art- peintures- Lectures- Musique – Tables rondes
  
Expositions collectives, en ligne et à Bruxelles
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'''Do not interrupt your activity''' réagit au temps minuté autant qu’ininterrompu du travail. L’expérience contemporaine du temps devenue anxiogène, intriquée à la probabilité de l’extinction des espèces, si elle se poursuit autrement, que pourrait-il en surgir ? Ce temps, nous le proposons, sous la forme d’une échappée, à ce qui fait habituellement l’activité, essayant de faire coïncider l’activité du travailleur, et l’activité du rêveur, à partir de la possibilité donnée aux visiteurs, d’une observation continue, définie non plus par le rendement, mais par l’expérience artistique. Rendre compte de l’expérience artistique, avec un autre degré de compréhension, est une forme d’expérience attentive de la situation. Les types d'expériences qui peuvent souvent se produire dans des projets artistiques socialement engagés (y compris des interventions radicales) sont représentatifs de ces actes d’attention. La création artistique se déploie, autant comme fiction critique, que comme espace attentif au réel. Une attention rendue manifeste, par la mise en œuvre de collaborations, entre des situations, des contextes, des personnes rencontrées, des intervenants. Ce partage d’expériences agit à l’intérieur d’un espace, offert par le champ artistique, mais aussi offert par la vie, en dehors de toute pratique artistique. Les expériences artistiques sont des expériences attentives à nos manières d’exister, à la réalité, à l’intelligence des situations. '''Do not interrupt your activity''' procédera selon un commissariat inversé, où les artistes donneront la mesure du temps et de l’espace, notamment à partir de leur propre relation à la temporalité ; actifs à jouer sur des reprises, des commencements, des interruptions, des durées non conventionnelles.
  
14.09 - 24.10.2020
+
[[Raya Lindberg]] et Nadège Derderian pour espace p ( ) tentiel
  
(RIGHT IN) THE FEELS est un projet transdisciplinaire concernant l’expression des sentiments à l’heure du numérique. Les émotions sont la base de notre compréhension du monde, et le numérique a poussé les affects à l’extrême. A-t-il aussi changé leur nature et la façon dont nous les communiquons et les comprenons ?
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'''Artistes et intervenants'''
  
14.09.20 - lancement de l'exposition en ligne -
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DNIYA rassemble plasticiens, performeurs, chercheurs. Tous expérimentent  des manières attentives d’exister, et interrogent ce que signifient créer, agir dans une attention portée à la durée.
  
http://www.rightinthefeels.copyright.rip
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Eve Bonneau (Belgique) 
  
15.10.20 - vernissage de l'exposition en galerie - [[Erg Galerie]], 87 rue du Page, 1050 Ixelles
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Tatiana Bohm (Belgique) 
  
22.10.20 - lectures, conférences, projections - Auditoire de l'erg, 87 rue du Page, 1050 Ixelles
+
Stéphane Bissières (France)
  
24.10.20 - dernier jour d'exposition
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Philippe Calandre ( France)
  
EN
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Claude Cattelain (Belgique)
  
Group shows, online and in Brussels
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Effi et Amir  (Belgique)
  
14.09 - 24.10.2020
+
Raya Lindberg (Belgique)
  
(RIGHT IN) THE FEELS is a transdisciplinary project about expressing feelings in the digital age. Emotions are a basic function for our understanding of the world, and the digital has pushed affect to its extremes. Has it also changed their nature, and the way we understand and communicate them?
+
Gary Farrelly (Belgique)
  
14.09.20 - launch of the online show -
+
Gilles Hellemans  (Belgique)
  
http://rightinthefeels.copyright.rip
+
Kika Nicolela (Belgique)
  
15.10.20 - gallery show public opening - [[Erg Gallery]], rue du Page 87
+
Robert Suermondt (Belgique)
  
22.10.20 - talks, readings, screenings - Erg auditorium, rue du Page 87
+
Emmanuel Ferrand (France)
  
24.10.20 - last day
+
Ben Rivers (Royaume Unis)
  
'''AVEC / WITH'''
+
06.12.19 17h-21h30
  
Expositions collectives / group shows
+
07.12.19 14h-22h
  
-May Abnet (BE)
+
08.12.19 12h-18h
  
-Mathilde Block & Louis Garrido (BE+FR)
+
'''Performances sonores'''
  
-Tega Brain & Sam Lavigne (AUS+US)
+
Emmanuel Ferrand 07.12 à 20h
  
-Laura Brunisholz (BE)
+
Stéphane Bissières 07.12 à 20h
  
-Martin Campillo (FR)
+
'''Performances duratives'''
  
-Sarah Dessardo (FR)
+
Eve Bonneau 07.12
  
-Alexa Detorakis & Dimitri Karastokas (CAN/GRE)
+
'''Performances'''
  
-Giuliana Diada (IT/BE)
+
Gary Farrelly 06.12 - 07.12
  
-Darian Donovan Thomas (US)
+
'''Conversations non stop avec les artistes'''
  
-Héloïse Doret (BE)
+
07.12.19 15-19h
  
-Xavier Duffaut (BE)
+
'''Exposition'''
  
-Thiaba Egutchi Diop & Lena O’Faigan Konishi (FR/JP/SEN & FR/IRL/JP)
+
06.12 - 08.12 12-18h
  
-Gabriel René Franjou (FR/USA)
+
[[Erg Galerie]]
 
 
-Marie Frenois (FR)
 
 
 
-Madeleine Gerles (FR)
 
 
 
-Léo Gillet (BE)
 
 
 
-TPO (Technological Powers Observatory) (BE)
 
 
 
-Miebi Iyeyemi (FR/USA)
 
 
 
-Joséphine Jadot (BE)
 
 
 
-Clément Lambelet (CH/FR)
 
 
 
-Zeste Le Reste (FR/BE)
 
 
 
-Hadrien Loumaye (BE)
 
 
 
-Seokyung Kim (KR)
 
 
 
-Sophia Msaoubi (FR)
 
 
 
-Sylvain Peters (BE)
 
 
 
-Victoria Primina (BE)
 
 
 
-Kénia Raphaël (BE)
 
 
 
-Gladys Sauvage (BE)
 
 
 
-Laurel Schwulst & Gene McHugh (USA)
 
 
 
-Davy Styles (USA)
 
 
 
-Dorian Timmermans (BE)
 
 
 
-Yanmeng Zhang (CHN)
 
 
 
'''Résidences Instagram / Instagram Residencies'''
 
 
 
-Trevor Bazile (USA)
 
 
 
-Tom Galle (BE)
 
 
 
-Soaking Wet Angel (USA)
 
 
 
-Selyes (TR)
 
 
 
-Luz de Amor (CO/BE)
 
 
 
-Laura Brunisholz (BE)
 
 
 
'''Lectures / Readings'''
 
 
 
-Adebissi Agnes Adeye/ Butchibou (DE/BEN)
 
 
 
-Luz de Amor (CO/BE)
 
 
 
-Gabriel René Franjou (FR)
 
 
 
-Elke de Rijcke (BE)
 
 
 
-Loïs Soleil (FR)
 
 
 
'''Intervenant.es / Speakers'''
 
 
 
-Éric Cyuzuzo (BE)
 
 
 
-Giovanni Frazetto (IT/IR)
 
 
 
-Nargisse Mhammedi (BE)
 
 
 
-Peggy Pierrot (BE)
 
 
 
'''Organisation & Curation / Curation & Organization'''
 
 
 
-Martin Campillo (FR)
 
 
 
-Gabriel René Franjou (FR/USA)
 
 
 
-Laurie Giraud (FR)
 
 
 
-Colin Roustan (FR)
 
 
 
FR
 
 
 
Une nouvelle couche de réalité a été surimposée à notre monde, composée des multitudes du numérique. Nos vies sont aussi bien menées sur internet que dans la rue. Ce qui a pu autrefois nous paraître un univers distant et distinct a indéniablement envahi chaque recoin de nos existences. Quel est l’effet de ce totalitarisme technologique sur la plus élémentaire de nos fonctions humaines, nos émotions ?
 
 
 
Le numérique a poussé les affects à leurs extrêmes, que ce soit dans la banalité engourdissante des réseaux sociaux ou dans la surcharge des débats viraux; dans la distorsion du temps et de l’espace ou l’ultra accessibilité de l’information. Sur internet, nous sommes témoins d’honnêteté et de vulnérabilité touchante, ainsi que d’inauthenticité flagrante. L’état émotionnel de notre monde numérique nous affecte de façon puissante et viscérale – tandis que la neuroscience nous apprend que les émotions sont avant tout des réactions physiques.
 
 
 
Internet nous a clairement montré le côté multiple des émotions : maintenant plus que jamais, l’on comprend que les émotions sont politiques et sociales. Ces 10 dernières années, nous avons été forcés de nous rappeler, parfois douloureusement, que l’émotion reste la force motrice de la société - des témoignages du mouvement #metoo aux nombreux scandales de fake news. Sans compter que certain.es spéculent avec les émotions, comme avec les données ; elles peuvent être manipulées, contrôlées, fabriquées et surveillées, que ce soit par des gouvernements, des intérêts privés ou des sociétés gargantuesques qui conçoivent les interfaces que nous utilisons (à terrible coût humain et environnemental). Et en parallèle, via ces interfaces, des communautés liées s’organisent et l’épanouissement personnel peut fleurir là ou ailleurs il n’a su s’enraciner. D’un bout à l’autre, les émotions sont prévalentes dans cette nouvelle réalité. Internet est donc un concentré d’affects qui se multiplient et s’entrechoquent : les memes, les forums, les tweets, les stories, les emojis, les tutoriaux, les vlogs, même les articles wikipedia, tout ce qui compose internet est de l’information en mouvement chargée en expressivité et repose sur une même structure sous-jacente : du code, c’est à dire du langage à l’état pur.
 
 
 
Internet, à l’instar du langage, est l’un des outils les plus complexe et performant pour l’expression des sentiments, et à ce titre, il est absurde de penser que le médium n’ai pas affecté le message. Nous façonnons nos outils, puis nos outils nous façonnent. Comment est-ce qu’internet a modifié notre rapport à nos émotions ? Nous appréhendons le monde à travers nos sentiments – trouver des moyens efficaces de les exprimer dans un monde où le nihilisme est - à juste titre peut-être - généralisé, un monde où nous sommes de plus en plus conscients de nos échecs en tant qu’espèce, de la complexité globale de, en fait, tout, est essentiel pour rester lucide et tout simplement vivre, aussi longtemps qu’on le pourra.
 
 
 
EN
 
 
 
Our world now has another layer of reality on top of it, one made up of everything digital. Our lives are lived as much on the internet as they are in the streets. What might have once seemed like a distant and separate world has undeniably infiltrated every corner of our existences. What is the effect of this technological takeover on our most basic human function, our emotions ?
 
 
 
The digital has pushed affect to its extreme, whether in the mind numbing banality of social media or the overload of viral debates; the warping of space-time or the ultra accessibility of information. On the internet, we witness touching vulnerability and honesty, as well as blatant inauthenticity. The emotional state of our digital world is affecting us in strong and visceral ways – the physicality of the internet is no longer under question, just as neuroscience has shown us that emotions are first and foremost a physical reaction.
 
 
 
The internet has confirmed the multifaceted aspect of emotions : now more than ever, we know that they are social and political. In the past decade, we were sometimes painfully reminded that emotion is still the driving force of society, from the personal testimonies of the #metoo movement to the numerous fake news scandals. And emotion, like data, is also traded and speculated on, manipulated, fabricated and monitored, whether by governments, private interests or massive corporations that design and control the interfaces we use (with catastrophic human and environmental impact). And on the other hand, via these interfaces, close communities organize themselves and personal development flourishes where elsewhere it failed to grow. Any way you look at it, feelings are prevalent in this new reality. Thus, the internet is a whole lot of affect crashing and speeding and multiplying : memes, forums, tweets, temporary stories, emojis, tutorials, vlogs, wikipedia articles even, everything that makes up the internet is moving information loaded with expressivity and it all relies on one underlying structure : code, or in other words, pure language.
 
 
 
The internet, akin to language, is the one of the greatest and most complex tool ever for expressing feelings, and in this light, it is impossible to assume that the medium hasn’t affected the message. We shape our tools, and thereafter they shape us. How has the internet affected our relationship to our emotions ? We process the world through feelings – finding ways of effectively expressing them in a world where nihilism reigns (perhaps rightly), a world where we are ever more aware of our own shortcomings as a species, of the global complexity of, well, everything, really, is essential for staying sane and, simply, living, as long as we can.
 
 
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Version actuelle datée du 23 mars 2021 à 19:52

Actualités
Publiée 2019-11-08
Do Not Interrupt Your Activity.png

Événement transdisciplinaire artistique et de recherche

Proposé par espace p( )tentiel

Installations- Vidéos- Films - Live art- peintures- Lectures- Musique – Tables rondes

Do not interrupt your activity réagit au temps minuté autant qu’ininterrompu du travail. L’expérience contemporaine du temps devenue anxiogène, intriquée à la probabilité de l’extinction des espèces, si elle se poursuit autrement, que pourrait-il en surgir ? Ce temps, nous le proposons, sous la forme d’une échappée, à ce qui fait habituellement l’activité, essayant de faire coïncider l’activité du travailleur, et l’activité du rêveur, à partir de la possibilité donnée aux visiteurs, d’une observation continue, définie non plus par le rendement, mais par l’expérience artistique. Rendre compte de l’expérience artistique, avec un autre degré de compréhension, est une forme d’expérience attentive de la situation. Les types d'expériences qui peuvent souvent se produire dans des projets artistiques socialement engagés (y compris des interventions radicales) sont représentatifs de ces actes d’attention. La création artistique se déploie, autant comme fiction critique, que comme espace attentif au réel. Une attention rendue manifeste, par la mise en œuvre de collaborations, entre des situations, des contextes, des personnes rencontrées, des intervenants. Ce partage d’expériences agit à l’intérieur d’un espace, offert par le champ artistique, mais aussi offert par la vie, en dehors de toute pratique artistique. Les expériences artistiques sont des expériences attentives à nos manières d’exister, à la réalité, à l’intelligence des situations. Do not interrupt your activity procédera selon un commissariat inversé, où les artistes donneront la mesure du temps et de l’espace, notamment à partir de leur propre relation à la temporalité ; actifs à jouer sur des reprises, des commencements, des interruptions, des durées non conventionnelles.

Raya Lindberg et Nadège Derderian pour espace p ( ) tentiel

Artistes et intervenants

DNIYA rassemble plasticiens, performeurs, chercheurs. Tous expérimentent des manières attentives d’exister, et interrogent ce que signifient créer, agir dans une attention portée à la durée.

Eve Bonneau (Belgique)

Tatiana Bohm (Belgique)

Stéphane Bissières (France)

Philippe Calandre ( France)

Claude Cattelain (Belgique)

Effi et Amir (Belgique)

Raya Lindberg (Belgique)

Gary Farrelly (Belgique)

Gilles Hellemans (Belgique)

Kika Nicolela (Belgique)

Robert Suermondt (Belgique)

Emmanuel Ferrand (France)

Ben Rivers (Royaume Unis)

06.12.19 17h-21h30

07.12.19 14h-22h

08.12.19 12h-18h

Performances sonores

Emmanuel Ferrand 07.12 à 20h

Stéphane Bissières 07.12 à 20h

Performances duratives

Eve Bonneau 07.12

Performances

Gary Farrelly 06.12 - 07.12

Conversations non stop avec les artistes

07.12.19 15-19h

Exposition

06.12 - 08.12 12-18h

Erg Galerie